"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 29, 2013

JOURNEEMONDIALE
ENMEMOIREDE
DESVICTIMESDE
L'HOLOCAUSTE
LESENEGAL
PARTENAIREACTIF
Source : lesoleil.sn en ligne le mardi 29 janvier 2013



Journée de l’holocauste :
La jeunesse sensibilisée
à la culture de la tolérance


En souvenir aux victimes de l’extermination de près de 6 millions de juifs durant la seconde Guerre mondiale, étudiants et élèves ont été sensibilisés sur la culture de la différence et de la tolérance.


Holocauste, Shoa, Génocide… La cruauté de ces maux (mots) a raisonné, hier, à l’amphithéâtre de l’Ucad 2. A l’initiative de l’Ambassade d’Israël au Sénégal en collaboration avec le Département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Commission nationale sénégalaise pour l’Unesco et le Centre d’information des Nations unies, la Journée internationale de l’Holocauste a été commémorée, lundi 28 janvier.

Cette journée du souvenir est dédiée aux victimes de l’extermination de près de 6 millions de juifs durant la 2nde Guerre mondiale. Pour la circonstance, étudiants et élèves (1ère et Terminale) des lycées de Dakar et sa banlieue ont été sensibilisés sur cette tragédie et ses conséquences, sur les violations de droits de l’homme, les génocides de toute autre forme de violence pouvant porter atteinte à la dignité de l’homme.

Dans son discours, l’ambassadeur d’Israël au Sénégal a rappelé que cette commémoration est un événement spécial qui a une grande signification pour l’humanité. Dr. Eli Ben Tura se souvient : « Quand j’étais petit, je n’avais pas compris la signification de l’Holocauste et l’importance de l’existence d’Israël, raconte le diplomate. Mais aujourd’hui, je me suis rendu compte que l’Etat d’Israël, qui fut rétabli pour la troisième fois dans l’histoire, a donné une assurance au peuple juif que personne ne peut plus les heurter ». Le diplomate a rappelé que suite à la naissance de ce petit Etat, de nombreuses victimes sont arrivés : ils sont des orphelins, handicapés, malades ou personnes souffrant de traumatisme psychologique. « Ils ont tous trouvé un abri qu’ils pouvaient réhabiliter. On peut donc dire que l’Etat hébreux constitue un exemple de renaissance et une force de l’être humain », rappelle l’ambassadeur d’Israël. Aujourd’hui, estime-t-il, la deuxième et troisième génération de ces réfugiés arrivés en Israël, même s’ils ont grandi dans un pays libre et démocratique, subissent encore les séquelles de leurs parents victimes de l’Holocauste.



Echanges culturels

E. Ben Tura relève que cet événement est unique car c’est la seule fois dans l’histoire ou le génocide fut industrialisé et cela constitue une leçon. Selon lui, l’ignorance est la principale source de la haine, du préjudice et du stéréotype. C’est la raison pour laquelle, suggère-t-il, il est recommandé à nous tous d’être ouvert, tolérant afin de pouvoir nous rapprocher l’un de l’autre. Dr. Eli Ben Tura mise sur l’éducation, le développement et les échanges culturels à la place de l’ignorance.

Sur la même ligne, l’ambassadeur du Rwanda au Sénégal a évoqué un autre génocide qui s’est déroulé en 1994 au pays des mille collines. A l’époque, les massacres en masse visant principalement l’ethnie tutsie avaient emporté plus d’un million d’innocents de toute catégorie : nourrissons, enfants, adultes, vieillards… Au sortir de cette tragédie, l’ambassadeur Gérard Ntwari insiste : « Le génocide nous a enseigné que la dignité de l’être humain et le respect des droits de l’homme sont des principes intangibles. Le génocide nous a aussi appris de nouvelles valeurs telles que la cohésion nationale, la paix et la stabilité. » Pour G. Ntwari, cette page sombre de l’histoire de son pays invite à mettre chaque jour en pratique l’harmonie, l’amour et la fraternité qui sont des valeurs que tous les Africains partagent.



E. Massiga FAYE



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