"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, janvier 28, 2013

ISRAËL
ELECTIONS
LEGISLATIVES2013
AFFAIBLISSEMENT
DENETANYAHOU
PREMIEREREACTION
DUPRESIDENTDUCRIF



RESULTATS DES
ELECTIONS LEGISLATIVES
DU 22 JANVIER 2013
EN ISRAËL
AU CRIF,

COMME UN MALAISE


Le CRIF, pourtant, allié objectif du Gouvernement israélien en place n'avait, sur sa newsletter quotidienne, très peu, ou pas évoqué ces élections comme il aurait dû le faire en tant qu'institution, si le débat sur la politique israélienne avait été libéré. On en est loin. C'est à déplorer. L'antisémitisme, oui. Montrer du doigt un certain adversaire à longueur de courriel, A volonté. Mais Israël, surtout pas. Chasse gardée.

A lire donc, la première réaction du CRIF, par son Président actuel, Richard Prasquier, qui vient de nous arriver, il y a comme un malaise. Un coup de massu pour unee institution toute attachée à Benjamin Netanyahou, Premier Ministre de droite, associé à l'extrême-droite d'Avigdor Liebermann qui, si éloigné de la vie politique israélienne, n'avait pas vu arriver ces élections, rêvant sans aucun doute d'une continuité qui, comme on sans doute, repousserait dans les Calandres grecques  l'existence durable d'une Paix entre Israéliens et Palestiniens. N'ayant pas, non plus; saisi toues les ficelles et les mécanismes de la société israélienne, le CRIF a tourné le dos à cette société, en étant plus préoccupé par la sécurité d'Israël que par les problèmes sociaux qui se posent à cette société.

Il démontre  ainsi, une fois encore, que la communauté juive en France, toute fervante militante qu'elle est -à juste titre d'ailleurs- à l'égard d'Israël, Israël comme Etat juif, est à mille lieux de la réalité des citoyens de ce pays. A l'autre bout du monde. D'une totale ignorance et incompréhension à son sujet.

Une remise en question de ce lien opaque, mal perçu par une opinion publique à la charge, entre la communauté juive française et Israël ne devrait pas être esquivée face à l'évolution politique de celui-ci, et à quelques semaines de la fin du mandat de Richard Prasquier.

Bernard Koch




Voici donc la réaction de Richard Prasquier, Président du CRIF, au lendemain des élections législatives en Israë, tirée de la newletter de cette organisation :




"Elections israéliennes.
Une nouvelle donne ?





Les résultats définitifs du scrutin seront présentés officiellement la semaine prochaine, mais ils ne modifieront les chiffres actuels qu’à la marge. Nous avons entendu bien des commentaires sur la dérive à droite – ou plutôt à l’extrême-droite – de l’électorat israélien… De fait si on ajoute le nombre de députés de l’ensemble Likoud, Israel Beitenou, Ha Bayit Hayehoudi),on voit que de 2009 et 2013 il y a plutôt une légère diminution (31+11 contre 42+3). Bien entendu, il faut tenir compte de la droitisation des élections primaires à l’intérieur du Likoud qui ont fait disparaitre une grande partie de l’aile « modérée » du parti (Meridor, Begin parmi eux…) de la liste des élus potentiels. Mais les faits sont là : une fois de plus les instituts de sondage font partie des grands vaincus des élections législatives israélienne.



Richard Prasquier





Le score extraordinaire de Yech Atid (19 sièges) dépasse nettement ceux des « troisièmes partis » historiques tels le Dash de Yigal Yadin en 1977 (15 sièges) et le Shinoui de Tommy Lapid en 2003 (également 15 sièges). Ces deux partis avaient vite disparu, ce qui est une autre spécialité israélienne : personne ne le sait mieux que l’ancien journaliste et grande surprise de ces élections, Yair Lapid.

« It’s the economy, stupid » ! On se souvient du slogan de Bill Clinton dans sa campagne contre Bush père. C’est probablement aussi l’économie qui a été l’élément déterminant du vote massif des électeurs israéliens, avant les inquiétudes vis-à-vis du blocage du processus de paix avec les Palestiniens, la géopolitique locale ou vis-à-vis de la nucléarisation militaire de l’Iran. Les perspectives économiques plus moroses que par le passé, les protestations contre les disparités sociales et les difficultés des classes moyennes (dont Lapid se veut le porte-parole) ont joué dans ces élections un rôle majeur et ont rappelé que les mouvements de juillet 2011 n’avaient pas disparu de la mémoire populaire.

Ce n’est que dans quelques semaines que nous connaitrons la composition du nouveau gouvernement israélien. De fait, plusieurs schémas de coalitions sont possibles : les plus vraisemblables associent Naftali Bennett et Yair Lapid dans un même gouvernement et posent la question de la présence des partis religieux (Shas et Yahadout). Yair Lapid n’a pas envers eux l’évidente animosité qu‘avait son père mais ses positions sur leur participation à la défense du pays sont claires.

A la suite de ces élections, bien qu’on ait dit qu’elles représentaient pour lui une victoire à la Pyrrhus, Benjamin Netanyahou reste le seul Premier Ministre possible. Il a plusieurs choix pour composer son gouvernement et d’une certaine façon ses coudées sont plus franches que dans d’autres configurations. En tout cas le remplacement vraisemblable de Avigdor Lieberman, dont les positions abrasives avaient tant irrité, par un autre Ministre des Affaires Etrangères fera probablement plaisir à plusieurs Chancelleries et contribuera favorablement à l’image d’Israël. Cela se traduira-t-il un changement des positions israéliennes ou des réactions de ces Chancelleries par rapport à ces positions ? C’est une autre histoire, mais en matière de politique extérieure, les enjeux de 2013 sont lourds…."



Richard Prasquier
Président du CRIF







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