"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, février 27, 2012

ISRAËL/IRAN
LE7èART
LARTDELAPAIX

Source : lepoint.fr via l'agence Reuters
en ligne le 27 février 2012



Grande première
pour le cinéma iranien aux Oscars-


LOS ANGELES


Le film "Une Séparation" d'Asghar Farhadi a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger dimanche soir à Hollywood, une grande première pour le cinéma iranien.

A travers sa peinture d'un couple en crise, Asghar Farhadi explore les divisions sociales de l'Iran, son conservatisme religieux et son appareil judiciaire tout en entretenant la tension d'un thriller.

Favori des Oscars après avoir été célébré par la critique en Europe et aux Etats-Unis, "Une séparation" a apporté une touche de légèreté aux relations irano-américaines en pleine montée des tensions autour du programme nucléaire iranien.

"En ce moment, beaucoup d'Iraniens nous regardent et je suis sûr qu'ils sont très heureux", a déclaré le réalisateur.

"A un moment où on parle de guerre, où les politiciens échangent intimidations et agressions, le nom de leur pays, l'Iran, est associé ici à sa culture glorieuse, sa culture ancienne et riche qui a été enterrée sous la poussière de la politique."

"Je suis fier d'offrir cet Oscar à mon peuple, un peuple qui respecte toutes les cultures et civilisations et méprise l'hostilité et la rancoeur", a conclu Asghar Farhadi.

Entièrement tourné en Iran sous l'oeil attentif de la censure -que le réalisateur dit ne pas avoir subi-, "Une séparation" n'a coûté que 800.000 dollars et en a déjà rapporté plus de 13 millions, dont 2,6 millions aux Etats-Unis, selon le site Box Office Mojo.

ÉCHANGES IRANO-ISRAÉLIENS

Asghar Farhadi assure que son film n'est pas une parabole des luttes entre la jeunesse iranienne révoltée et les mollahs paternalistes, invitant chaque spectateur à se faire sa propre idée.

Il n'en a pas moins soutenu publiquement Jafar Panahi, deux fois primé à Cannes -Caméra d'or pour "Ballon blanc" en 1995 et Prix du jury Un certain regard pour "Sang et or" en 2003- et Ours d'argent à Berlin pour "Hors jeu" en 2006, emprisonné depuis 2010 pour avoir soutenu l'opposition iranienne et qui s'est vu interdire de tourner de nouveaux films.

Asghar Farhadi a reconnu qu'il ne savait pas quel accueil les autorités iraniennes allaient réserver à son Oscar.

"Le gouvernement iranien n'est pas du tout unanime. Quand le film a été nominé, certains étaient contents, d'autres silencieux, d'autres très mécontents", a-t-il déclaré à la presse après avoir remporté son prix.

"Je n'ai aucune idée de ce qui va se passer, donc je vais attendre la réponse", a-t-il dit.

Les artistes iraniens et israéliens présents à Hollywood se sont réunis deux jours avant la cérémonie des Oscars pour exprimer leur soutien à la paix, a raconté l'acteur israélien Lior Ashkenazi.

"Pendant la réception organisée par l'Academy en l'honneur des films étrangers, on s'est assis ensemble, on a échangé et le voile est tombé", a dit l'acteur à la radio militaire israélienne.

"Ce sont des gens chaleureux. Nous les avons invités à Tel Aviv et ils nous ont invité à Téhéran."

(Tangi Salaün pour le service français)

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