"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, août 14, 2011

ETLACORRUPTION
ENISRAËL
SIONENPARLAIT?
Source :israelvalley.com en ligne
le 14 août 2011



LA CORRUPTION :
A ERADIQUER AU PLUS TÔT.
LE MOUVEMENT SOCIAL
N'EN PARLE PAS.
LA CHASSE AUX RIPOUX N'EST PAS
VRAIMENT OUVERTE.
PATIENCE...


Par Daniel Rouach (Tel-Aviv)



OPINION ET CONTROVERSES.

Hier soir plus de 70 000 personnes étaient dans les rues. Très peu de pancartes traitaient d’un élement essentiel sous-jacent à la crise actuelle : Israël fait aussi face à la corruption économique surtout dans l’immobilier. Le pays, depuis la “phase Olmert”, est déclassé dans l’index mondial de la corruption (place n°25 dans le monde).

Des pans entier de l’économie d’Israël sont en zone grise. L’OCDE en a largement fait écho (le blanchiment est pourtant officiellement réglé par des lois très contraignantes).

Le secteur de l’immobilier de Tel-Aviv est devenu le plus souvent une zone de non-droit. Essayez d’obtenir un permis de construire en vous comportant de manière “normale” et vous allez vite comprendre. Pour accélérer les autorisations de construction des “cadeaux” sont faits. La presse en parle de plus en plus. Israël n’est pas le Nigéria où l’Indonésie mais ce phénomène mérite d’être traité de manière plus sérieuse.

Extrait d’un article récent : "Les affaires de corruption, impliquant ministres, directeurs du fisc, maires, juges et même rabbins, se multiplient en Israël. Aucune institution n’est épargnée. L’administration fiscale, censée être le fer de lance des opérations “Mains propres”, a été éclaboussée quand son ancien patron Jacky Matzaa été condamné à un an de prison pour corruption.

La police a aussi interpellé le chef des enquêtes du fisc, soupçonné d’avoir également reçu des pots-de-vin alors qu’il avait qualifié de “fléau national” la fraude fiscale quelques mois auparavant à la télévision.

La classe politique est cependant la plus mouillée. Ehud Olmert, l’ancien Premier ministre, a dû démissionner en septembre 2008 après que la police a recommandé son inculpation. Il est poursuivi pour une série d’affaires de corruption, dont l’énorme scandale immobilier “Holyland” à Jérusalem.

Une décision portant sur une éventuelle inculpation pour corruption et blanchiment d’argent du très controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman serait imminente, selon des responsables de la Justice.

Deux anciens ministres se trouvent derrière les barreaux pour détournement de fonds: l’ex-titulaire des Finances Avraham Hirshson, condamné en 2009 à cinq ans de prison, et celui de la Santé Shlomo Benizri, qui a écopé l’an dernier de quatre ans ferme.

Kadima, le parti centriste d’opposition dont la dirigeante Tzipi Livni se présente volontiers comme une “Madame propre”, n’échappe pas à la vague de répression. Le directeur général de cette formation, le général de réserve Moshé Shrori, lui aussi soupçonné de corruption, a été interpellé. Omri et Gilad Sharon, les deux fils de l’ancien homme fort d’Israël Ariel Sharon, sont pour leur part impliqués dans une affaire de dessous de table.

Au niveau local, la chasse aux “ripoux” est aussi ouverte. La police a aussi interpellé Yitzhak Ohayon, maire de Petah Tikva, dans la banlieue de Tel Aviv. Et au sein même du système judiciaire, Dan Cohen, un ancien juge accusé d’avoir touché des prébendes, est en cavale au Pérou. Israël a demandé, jusqu’à présent en vain, son extradition."

(NB. CET ARTICLE N’ENGAGE EXCLUSIVEMENT QUE SON AUTEUR ET PAS LA CCFI.)



ISRAELVALLEY PLUS

La convention de l’OCDE visant à lutter contre la corruption en criminalisant les pots-de-vin n’est appliquée que dans un tiers des pays signataires, selon un rapport publié mardi par l’ONG Transparency International. Sur les 38 pays ayant ratifié cette convention, seuls sept l’appliquent vraiment activement, comme dans le rapport 2010, et la France et Israël ne font pas partie des bons élèves.

Le Grand-Duché de Luxembourg fait partie d’une liste de pays dont les gouvernements sont considérés comme faisant peu ou pas d’efforts en matière de lutte contre la corruption. L’Australie, l’Autriche, le Brésil, la Bulgarie, la Canada, le Chili, la République tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, Israël, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal, la Slovénie, l’Afrique du Sud et la Turquie font également partie de la liste des 15% de pays qui posent problème en matière de lutte contre la corruption.

La convention de 1997 de l’OCDE vise à criminaliser la pratique des pots-de-vin donnés par des entreprises à des responsables étrangers pour décrocher des contrats.

Transparency International classe les pays en fonction du nombre de poursuites engagées et de personnes sanctionnées, prenant également en compte le niveau des exportations.

Les sept pays les plus efficaces dans l’application de la convention sont le Danemark, l’Italie, la Norvège, la Suisse, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Etats-Unis, ces derniers étant loin devant en terme d’enquêtes en cours et de personnes et entreprises condamnées.

La France est dans la catégorie intermédiaire avec huit autres pays tandis que 21 pays, soit les deux tiers des signataires (dont Israël), appliquent peu ou pas du tout la convention. L’Islande n’est pas classée.

Transparency International s’inquiète de "l’efficacité des enquêtes anticorruption en France. Grâce au nombre de poursuites et au nombre considérable d’enquêtes judiciaire, la France a été classée dans la catégorie ‘application moyenne’.

Cependant, sur les huit affaires ouvertes l’an dernier, une seule aurait abouti à une condamnation, tandis que les autres ont apparemment été classées sans suite", peut-on lire dans le rapport. L’ONG basée à Berlin note que le système juridictionnel français ne permet pas de lutter efficacement contre ces pratiques. Plus généralement, elle estime que la cause de la faible application de la convention de l’OCDE est “le manque d’initiative politique” des gouvernements.

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