"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, avril 22, 2011

UNHAUTRESPONSABLE
DUCONSISTOIRE
DEMARSEILLE
PRISLAMAINDANSLESAC
Source : la newsletter de jforum.fr via l'AFP
diffusée le 22 avril



Le président du consistoire
israélite de Marseille, mis en examen,
crie au complot



Le président élu du Consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar, mis en examen à deux reprises dans une sombre affaire de blanchiment liée à un meurtre en novembre 2007, a dénoncé vendredi "l’acharnement politico-judiciaire" dont il serait victime.

"Je suis resté silencieux jusqu’à présent par égard pour les enquêtes et ma communauté. Mais je fais l’objet d’un acharnement politico-judiciaire incroyable. On m’a sali, moi et ma famille, et aujourd’hui je ne peux plus me taire", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

M. Ammar, 53 ans, chef d’entreprise spécialisé dans le commerce d’articles de sport, a été mis en examen en juillet 2010 pour avoir modifié la scène du crime en retirant des sacs de la voiture de la victime, puis en mars 2011 pour abus de biens sociaux et blanchiment dans le volet financier de l’affaire.

"Ni les expertises judiciaires, ni le contrôle fiscal n’ont pu démontrer la moindre faute de ma part", a-t-il affirmé, montrant un courrier de l’inspection générale des impôts reçu fin décembre, soit avant sa mise en examen pour blanchiment, qui indique que "le contrôle se conclut sans rectification".

"On m’a néanmoins traité comme un criminel", a poursuivi M. Ammar, qui se dit "victime de règlements de comptes au niveau politique".

Et de dénoncer, tour à tour, "l’acharnement" du procureur de la République de Marseille, sans lequel il n’aurait "jamais dû être mis en examen" ; l’intervention récente d’une "personnalité importante de l’Etat" auprès du Grand Rabbin de France en vue d’obtenir sa démission ; des pressions exercées au sein de la communauté juive locale, enfin, par un élu UMP qui viserait la mairie de Marseille en 2014 et "réclamerait" un nettoyage au sein du consistoire, faute d’apprécier les relations qu’entretient M. Ammar avec certains de ses adversaires socialistes.

Le 8 novembre 2007, Olivier Plançon, représentant d’un fournisseur monégasque, avait été abattu par deux hommes à moto, jamais retrouvés, sur le parking de la société de M. Ammar dans les quartiers nord de Marseille, au sortir d’une réunion de travail.

Après le meurtre, des témoins avaient vu des personnes, dont M. Ammar, extraire des sacs de la voiture de la victime et les emporter dans ses bureaux. "Est-ce que j’aurais dû le faire ? Bien sûr que non !", a répondu vendredi M. Ammar, interrogé sur ce geste, "une erreur qui a conduit la justice à une débauche d’investigations hostiles".

Dans les sacs, les enquêteurs avaient trouvé 15.000 euros en espèces, ainsi qu’une enveloppe contenant des traites et un décompte de 346.360 euros inscrit sur un bout de papier. Une somme encaissée en espèces dans les jours suivants sur cinq comptes de la société de M. Ammar, mais entièrement justifiée, a-t-il dit, par des factures de cinq magasins vendant ses articles. Et c’est par inadvertance qu’il en aurait glissé le décompte dans l’enveloppe.

La justice soupçonne cependant des malversations financières entre la société de M. Ammar et son fournisseur de Monaco, Adnan Houdrouge, également mis en examen pour blanchiment en mars, sans pouvoir faire de lien direct avec le meurtre, qui s’apparenterait plutôt à un braquage ayant mal tourné.

Réélu fin janvier à la présidence du consistoire, M. Ammar avait aussitôt transféré ses fonctions à un président délégué.

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