"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mars 26, 2011

REVOLTES
DESPEUPLESARABES
REVOLTEDUPEUPLE
SYRIENENPLEINE
EXPANSION
Source : lefigaro.fr en ligne le 26 mars


Syrie :
des détenus libérés,
nouvelles manifestations


Le régime syrien, confronté à un mouvement de colère, tente toujours de calmer l'opposition. Après un train de réformes annoncé dans la semaine, ce sont des dizaines de détenus politiques, dont des islamistes, qui ont été libérés.

La situation se tend davantage chaque jour en Syrie. A Deraa, au lendemain d'une grande journée de manifestations réclamant plus de liberté et à nouveau réprimées, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place centrale de la ville où la veille, une statue d'Hafez al-Assad, père de l'actuel président, avait été déboulonnée. De jeunes hommes torse nu se sont hissés sur les restes de la statue pour brandir des pancartes portant le slogan: «Le peuple veut la chute du régime». En fin d'après-midi, les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants, a dit un témoin.

Dans une autre ville du sud du pays, à Tafas, des villageois ont incendié un siège du parti au pouvoir, le Baas, et une station de police. A Lattaquié, sur la côte méditerranéenne, la confusion est grande. deux personnes ont été tuées et deux blessées samedi par des francs-tireurs non identifiés, selon un responsable syrien. Des «groupes armés ont pris position sur les toits d'immeubles et ont tiré sur les passants», a ajouté le responsable sans autre précision.


Appel à «une révolte populaire»

Un nouvel appel à manifester a été lancé samedi sur Facebook. Un texte publié sur le réseau social mais non signé appelle à «une révolte populaire» dans tout le pays et notamment dans le sud. La volonté de changement semble se maintenir malgré la violente repression engagée par les autorités.

Vendredi, les manifestations avaient donc continué à Deraa, où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et avaient gagné d'autres villes, dont Sanamein, Daael, Damas la capitale, Douma, Banias et Hama. Des militants syriens rapportent qu'environ 200 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils participaient à un sit-in près de Damas.

Les autorités syriennes ont accusé des opposants armés de participer aux manifestations et ont estimé que, dans certains cas, l'usage de la force était justifié. Après les condamnations de Washington, Paris et Londres, l'Union européenne a dénoncé à son tour la «brutale» réponse syrienne aux «exigences légitimes» des contestataires.


260 détenus libérés

Le pouvoir, en place depuis 1963, tente néanmoins de répondre politiquement à ce mouvement. Des réformes ont été annoncées (augmentation des salaires des fonctionnaires, levée envisagée de l'état d'urgence, davantage de liberté de la presse, etc.) Dernier geste en date : la libération d'environ 260 détenus politiques, en grande majorité des islamistes, selon Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme, basée à Damas. Ce geste «s'inscrit dans le cadre des promesses qu'elles avaient annoncées récemment pour améliorer les libertés publiques en Syrie», a-t-il dit.

Cependant, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, a regretté que plusieurs personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre le régime soient toujours détenues dans les locaux des services de sécurité, comme le jeune étudiant et blogeur Ahmad Khadifi, arrêté le 23 mars, et le manifestant Mohammad Houriyé, interpellé le 15 mars.

Aucun commentaire: