"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 30, 2010

RENCONTRE
PRASQUIER-ABBAS
RICHARDPRASQUIER
LECRIFETLACOMMUNAUTE
JUIVEDEFRANCE
ENVOIEDERUPTURE
Source : upjf.org en ligne le 30 septembre


Edito
Diasporablog

Diasporablog apporte son soutien, sans état d'âme -ses différents éditos sur cette rencontre sont là pour le prouver- à l'initiative du Président du CRIF et à la position réaliste du CRIF sur le conflit qui, depuis plus d'un demi-siècle, empoisonne toute cette région, endeuille les familles, qu'elles soient juives ou palestiniennes. Il n'y a plus de place pour la souffrance au nom d'une certaine idéologie religieuse qui veut que la terre appartienne à l'un ou à l'autre.
Le sang a assez coulé. Le temps est à l'existence pacifique entre de deux états, l'un à côté de l'Autre. L'un existant dans la continuité naturelle de l'Histoire du Peuple juif, l'autre comme faisant partie d'une entité géographique et culturelle, partageant sa part d'Histoire avec un peuple qui ne lui est pas étranger.

Le fait est que la Paix doit régner au-dessus de toutes croyances, au-dessus de tout pouvoir politico-religieux.

La Paix doit être le seul objectif qui vaille la peine d'atteindre à tout prix et non l' élimination de l'un par l'autre.

Le geste fort de Richard Prasquier vient d'ébranler durement et durablement la communauté juive française emportée, majoiritairement, par un vent radical d'une vive et rare hostilité, comme le montre, s'il en était besoin, les réactions de certains au lendemain de cet évènement qui marque et marquera les esprits d'ôù qu'ils viennent pendant longtemps.

Cette querelle, cette dispute, à l'intérieur de cette forteresse que l'on croyait à jamais indestructible, qui est entrain de s'effondre, Diasporablog vous en proposera quelques étapes. Pour le débat au sein de cette communauté puisse enfin avoir lieu. Pour qu'il ne reste pas dans un cercle réservé, comme c'est souvent le cas.

Un débat ouvert à tous. Ouvert aux esprits clairvoyants.

Bernard Koch


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Un Palestinien à Paris,


Meir Ben-Hayoun


Lundi 27 septembre dans la soirée, Mahmoud Abbas a rencontré le Président du CRIF, Richard Prasquier, à l’hôtel Meurisse dans le premier arrondissement de Paris. La veille dimanche 26 septembre, alors que l’interdiction sélective aux Juifs de construire en Judée et en Samarie expirait, Abbas a rencontré un groupe personnalités juives. Cette initatiative a été conçue par Ofer Bronstein, un Israélin résidant à, Paris et président du forum pour la paix. Parmi ces personnes connues, il y avait l’ancien Grand Rabbin de France, le Rabbin René Sirat, les journalistes Jean-Pierre Elkabach et Ruth Elkrief, la Présidente de l’Union des Etudiants Juifs de France Arielle Schwab, l’ancienne secrétaire d’Etat de Chirac Nicole Guedj, Valérie Hoffenberg, Simone Rodin de l’AJC, le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild, le professeur de l’Ecole Polytechnique Alain Finkielkraut et d’autres. A. Finkielkraut a déclaré à l’AFP qu’il avait été « frappé par la sincérité de Mahmoud Abbas » et qu’il avait « salué son courage ». (Israel7)



http://www.israel7.com/2010/09/un-palestinien-a-paris-3/




Désirant apporter à Mahmoud Abbas le message des Juifs, le Président du CRIF avait déclaré en parlant de Mahmoud Abbas sur les ondes de Radio Monte Carlo : « A titre personnel, je lui dirai que j’admire sa ténacité dans la recherche d’une solution pacifique ».

Cette rencontre du Président du CRIF a suscité la satisfaction de certains, mais aussi un grand émoi et du grondement au sein de vastes cercles de la Communauté juive de France estimant que l’institution représentative ne devait pas prendre position sur les sujets épineux de politique israélienne d’autant que l’opinion juive est très divisée sur ces thèmes. Les versions quant aux tractations précédant cette rencontre ne sont pas unanimes.

En effet, selon une première version, le CRIF aurait décliné vouloir participer à une telle rencontre, puis aurait révisé sa position dimanche 26 septembre suite à des pressions très insistantes provenant de l’Elysée. On raconte que le Président de la République aurait « fermement convié » M. Prasquier à rencontrer Mahmoud Abbas.

Sur le site du CRIF, on peut lire l’annonce de cette rencontre en ces termes : « Le CRIF en action – Mahmoud Abbas rencontre Richard Prasquier – A l’occasion de sa visite à Paris, le Président de l’AP Mahmoud Abbas a tenu à rencontrer Richard Prasquier, le président du CRIF. Cet entretien aura lieu ce lundi 27 septembre 2010, en fin de journée. »

Selon une autre version, le président Prasquier aurait été invité par Ofer Bronstein à rencontrer Abbas avec le groupe de personnalités. Invitation à laquelle Richard Prasquier aurait dans un premier temps répondu positivement. Par la suite, il serait revenu sur son acceptation pour des raisons de forme et aurait opté pour une rencontre séparée avec Abbas en compagnie de membres du bureau du CRIF. En somme, il n’y aurait pas refus de fond à une telle rencontre avec Abbas, mais demande d’en changer les modalités.

Jusqu’à la rédaction de ces lignes, il ne nous a pas été possible d’authentifier l’une de ces deux versions auprès du CRIF.

Dans l’univers institutionnel juif, des esprits grondent. La question de la représentativité du CRIF est remise sur la table, thème récurrent ces dernières années dans des colonnes d’éditorialistes juifs proches de la Communauté.

Actuellement, le CRIF appelle à commémorer le 3 octobre prochain les 30 ans de l’attentat de la Rue Copernic. Il rappelle en mémoire le commentaire choquant du Premier ministre Raymond Barre à l’époque sur « un attentat qui a fait quatre victimes dont deux innocentes », le terme « innocent » se référant aux non-juifs qui avait été tués par la bombe déposée devant la synagogue Copernic. L’émotion suite à cet attentat et à cette phrase en 1980 avait fait sortir dans la rue près d’un demi-million de Juifs et de non-Juifs et l’écho de ce propos de Raymond Barre se fait toujours entendre.

Hier soir lundi 27 septembre des Juifs ont voulu manifester devant l’hôtel Meurice pour exprimer leur indignation suscitée par la rencontre entre Abbas et M. Prasquier. Un épais dispositif policier, pratiquement un état de siège militaire dans tout le quartier les a arrêtés 200 mètres avant l’hôtel Meurice les empêchant ainsi de protester. Des personnes férues d’histoire de France ont pris note de cette frappante coïncidence : l’hôtel Meurice était le somptueux siège du Quartier Général du Général Dietrich Von Choltitz, le gouverneur des forces nazies à Paris pendant l’Occupation. Von Choltitz capitula devant les troupes du Général Leclerc le 25 août 1944. Un de ces activistes juifs présents nous a confié son sentiment de tristesse:

« Le CRIF veut jouer sur les émotions des juifs pour un attentat qui a eu lieu il y a 30 ans et recycle la phrase choquante de Raymond Barre sur les « victimes innocentes ». Ceci au moment où Richard Prasquier et le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild ont rencontré le Docteur ès négation de la Shoah Mahmoud Abbas qui est aussi le planificateur de la prise d’otages des enfants de Maalot, où 22 d’entre eux furent sauvagement mitraillés et déchiquetés par des grenades. Alors que le terroriste Abbas continue à faire des déclarations racistes et antisémites comme très récemment : » il n’y aura pas de Juifs dans le futur Etat palestinien, ni même parmi les militaires d’une force internationale de supervision d’éventuels accords », ou bien, qu’il refuse de reconnaitre le caractère juif de l’Etat d’Israël parce » qu’un Etat juif ça ne peut pas exister par définition », il est surréaliste que des représentants juifs de diaspora le rencontrent pour lui octroyer respectabilité et ainsi, contribuer à éroder la position d’Israël déjà bien difficile, l’étau de pressions exercées sur les Israéliens étant implacable. Le propos certes choquant de Raymond Barre en 1980, ce n’est rien en comparaison de ce que font le CRIF et les personnalités juives qui en proférant la louange d’Abbas contribuent à redorer son blason sur la scène nationale française et internationale alors qu’il est clair qu’il s’agit là toujours d’un ennemi acharné et déclaré du peuple juif. »

Et cet ancien militant juif démoralisé de conclure : « Quand l’institution sensée nous représenter en arrive là, on ne peut pas tomber plus bas. »

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