"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, mars 25, 2010

RENCONTREOBAMA
NETANYAHOU
ALAMAISONBLANCHE
Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 25 mars


Le dos au mur


Shimon Shiffer
Yediot Aharonot

Après sa rencontre difficile avec Obama, Netanyahu a décidé de consulter Jérusalem à partir de la salle sécurisée de l’ambassade d’Israël à Washington et non à partir de sa suite à l’hôtel Mayflower. Ainsi, a estimé le Premier ministre, les Américains auront beaucoup plus de mal à entendre ce qui est dit. La dernière fois qu’une telle chose était arrivée était il y a douze ans. Le Premier ministre à l’époque s’appelait également Binyamin Netanyahu et le président des Etats-Unis était Bill Clinton.

Même le « politiquement correct » américain ne peut aujourd’hui travestir ce qui s’est passé au cours des dernières quarante-huit heures à Washington : entre Netanyahu et Obama règne une défiance profonde. Tout le monde a compris hier que cette fois-ci, Obama a placé Netanyahu au pied du mur. Il lui a demandé de prendre des décisions qui risquent de lui faire perdre sa coalition. S’il refuse, il se retrouvera seul face à la menace iranienne.

Selon des responsables qui ont eu vent des concertations qu’a tenues le Premier ministre, Obama a présenté à Netanyahu treize requêtes auxquelles il « attend » une réponse positive, son objectif étant d’obtenir des « gestes de confiance » vis-à-vis des Palestiniens, afin de les rasseoir à la table des négociations et de les convaincre que les Etats-Unis sont un intermédiaire « équitable ». Parmi ces « attentes », une promesse selon laquelle le gel de la construction se poursuivra au-delà des dix mois approuvés par le gouvernement israélien, soit après le 26 septembre. Obama souhaite aussi que les dispositifs mis en place par Netanyahu à Jérusalem fassent effectivement en sorte qu’il n’y ait pas de construction dans les quartiers palestiniens de l’est de la ville.

L’autre « attente » d’Obama est qu’Israël redonne à l’Autorité palestinienne le plein contrôle de tous les territoires qui étaient sous sa responsabilité en septembre 2000 et dont le contrôle a été repris par Israël durant la deuxième Intifada. Les autres attentes concernent une série de gestes vis-à-vis d’Abou Mazen, dont la libération de plusieurs centaines, voire d’un millier, de prisonniers. Ces gestes, bien entendu, seront unilatéraux et Israël devra les effectuer sans aucune contrepartie de la part des Palestiniens.

Vient ensuite ce qui est, du point de vue d’Obama, la cerise sur le gâteau : l’ouverture de pourparlers sur un accord permanent qui devront être complétés sous deux ans.

Ehud Barak, un invité apprécié à la Maison Blanche, a dit à ses interlocuteurs américains que, s’ils continuent à faire pression sur Netanyahu, son gouvernement se disloquera et Israël entrera dans une période de chaos politique. Pour Barak, les demandes de la Maison Blanche ne permettront pas de rasseoir Israël à la table des négociations. Pas avec la coalition dont dispose Netanyahu.

Tout ceci ne semble pas impressionner Obama : Selon des sources israéliennes, le président ne croit tout simplement pas à Netanyahu. Il estime qu’après avoir fait faire des allées et venues à son émissaire, George Mitchell, il est temps de mettre à l’épreuve le Premier ministre. S’il n’est pas capable de faire ce qu’on attend de lui aujourd’hui, estime le président, il n’en sera pas capable non plus à un stade avancé des pourparlers.

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