"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mars 29, 2010

LIEBERMANUNMINISTRE
DESAFFAIRESETRABGERES
QUICONTINUEAFAIRE
BANDEAPART
Source : nouvelobs.com via
l'Agence Reuters en ligne
le 29 mars



JERUSALEM (Reuters)


Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, met gravement en cause l'attitude du président palestinien Mahmoud Abbas au moment de l'intervention de Tsahal contre le Hamas à Gaza, à l'hiver 2008-09.

Le leader d'extrême droite accuse le président de l'Autorité autonome palestinienne d'avoir incité Israël à renverser le pouvoir du Hamas avant de retourner sa veste en accusant l'Etat juif de crimes de guerre.

Une telle hypocrisie soulève des questions sur la capacité du dirigeant palestinien à être un véritable partenaire de paix pour Israël, affirme Lierberman dans une interview au quotidien Maariv.

Un conseiller d'Abbas a vivement démenti ces accusations mais un collaborateur d'Ehud Olmert, Premier ministre d'Israël à l'époque, en a confirmé l'exactitude et le Hamas a estimé qu'elles justifiaient ses préventions à l'encontre du président palestinien.

"Au cours de l'année écoulée, j'ai pu voir (Abbas) au sommet de son art. Lors de l'opération 'plomb durci', ils nous a appelé personnellement, faisant pression pour que nous renversions le Hamas", raconte Avigdor Lieberman.

"Un mois après la fin de l'opération, il a déposé plainte contre nous devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crimes de guerre", poursuit-il, faisant apparemment référence à la Cour pénale internationale (CPI).

"Est-ce cela un partenaire?" s'interroge Lieberman, une des figures de proue du camp hostile à des négociations avec les Palestiniens sur une solution prévoyant la coexistence d'un Etat palestinien viable et indépendant aux côtés d'un Israël revenu à ses frontières d'avant le conflit de 1967.


DES ALLÉGATIONS
"ESSENTIELLEMENT EXACTES"?

Nabil Abou Rdaïnah, conseiller d'Abbas, a nié avec véhémence les accusations du ministre israélien des Affaires étrangères, un habitué des déclarations à l'emporte-pièce.

"Ce n'est pas vrai. C'est la poursuite d'une campagne de dénigrement visant à créer un climat qui détruirait toute chance de sauver le processus de paix", a-t-il assuré.

Lieberman ne faisait pas partie du gouvernement durant les trois semaines d'offensive dévastatrice d'Israël à Gaza, qui a fait 1.400 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils.

Un porte-parole du ministre israélien s'est refusé à dire sur quoi celui-ci se fondait pour formuler ses allégations. Mais un ancien responsable du gouvernement d'Olmert a assuré qu'elles étaient "essentiellement exactes".

Le Hamas, qui avait déjà accusé Mahmoud Abbas d'avoir applaudi à l'intervention israélienne, a dit voir dans les propos d'Avigdor Lieberman une justification des soupçons qu'il nourrit à l'égard du président de l'Autorité palestinienne.

"Cette grave déclaration confirme que Mahmoud Abbas, qui a conspiré contre son peuple pendant une guerre, n'est plus digne de représenter notre peuple", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis juin 2007.

Mahmoud Abbas a condamné l'intervention israélienne contre ses rivaux du Hamas et interrompu ses négociations directes avec Olmert. Mais son hésitation à soutenir un rapport d'enquête indépendant accusant Israël de crime de guerre devant le Conseil des droits de l'homme de l'Onu avait fait tiquer, y compris au sein du Fatah, son propre mouvement.

Dans son interview au Maariv, Avigdor Lieberman ne fait aucun cas des perspectives de reprise des négociations de paix avec Abbas, qui se sont éloignées un peu plus ce mois-ci avec l'annonce d'un projet de construction de 1.600 nouveaux logements pour Juifs au nord de la vieille ville de Jérusalem.

Ce projet, qui concerne une partie de la Cisjordanie occupée qu'Israël a annexée à Jérusalem, a suscité des interrogations dans la communauté internationale, y compris aux Etats-Unis, quant à la volonté de paix du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu.

Avec Ali Saouafta à Ramallah et Nidal al Moughrabi à Gaza, Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser

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