"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, février 17, 2010

ENTREANTISEMITISME
ETLIBERTEDEXPRESSION
JUGEMENT

Source : ledauphinelibere.com en ligne
le 17 février


L'Utopia attaqué pour antisémitisme :
une plainte jugée "nulle et irrecevable"



Beaucoup de bruit pour rien... Malgré les apparences, William Shakespeare n'est pas à l'origine de l'audience qui s'est tenue hier au tribunal correctionnel d'Avignon. Et pourtant à l'entrée de la salle Voltaire, qui accueille habituellement les assises, on aurait pu afficher "complet".


Au départ, Yann Moix

Patrick Guyvarch y tient le premier rôle. Le gérant des cinémas Utopia est assis sur le banc des prévenus. Il est soupçonné de racisme et d'antisémitisme par l'Association culturelle juive des Alpilles (ACJA), pour avoir notamment publié "milices juives" et "lobotomisation sioniste", l'été dernier dans la gazette d'Utopia lors de la présentation d'un film du Palestinien Elia Suleiman, "Le temps qu'il reste".

Une polémique mise sur la place publique par l'écrivain et réalisateur Yann Moix dans un article paru dans "Le Figaro". Aujourd'hui, il est lui-même attaqué par ceux qu'il juge racistes. Le journaliste devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 mars.


« L'argument psychologique
ne suffit pas »

À la barre, le directeur de cinéma s'est dit « étonné d'être accusé. J'ai toujours cherché l'effet inverse ». Et Me Thierry Lévy, avocat de la défense, plaidait : « L'ACJA a une vocation culturelle. Aucun de leur statut ne montre qu'ils s'intéressent au racisme. De plus, les textes n'ont pas été une attaque écrite personnelle contre un membre de l'ACJA. L'argument psychologique ne suffit pas. »

Malgré le rappel fait par Me Michelle Victor, avocate de la partie civile, à l'article 14 de la Convention Européenne des droits de l'Homme, le tribunal correctionnel, présidé par Pierre Gouzenne, a jugé « nulle et irrecevable » la demande de l'ACJA. Un jugement accueilli sous l'ovation d'une partie de la salle. Et avec soulagement par Patrick Guivarch. Les larmes aux yeux, le gérant de cinéma confiait : « Je suis content et triste à la fois. En agissant ainsi, je ne suis par sûr que l'on rende service à la démocratie. »

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