"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, octobre 31, 2009

CONFERENCEDEPRESSE
COMMUNENETANYAHOU/
HILLARYCLINTONLORSDE
LAVISITEENISRAËLDE
LAMINISTREDU
DEPARTEMENTDETAT
AMERICAIN
Source : reportage Associated Press en ligne
le 31 octobre



ISRAËL
SALUE
POURSESEFFORTS

Source : lenouvelobs.com via
l'Associated Press en ligne le 31 octobre
à 22h 41
sur Diasporablog à 23h 03


Colonisation:
Hillary Clinton estime qu'Israël
a fait des concessions "sans précédent"


Hillary Clinton a affirmé samedi qu'Israël avait fait des concessions "sans précédent" en matière de constructions dans les colonies en Cisjordanie.

Les Palestiniens ont annoncé qu'ils ne reprendraient pas les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu s'il n'arrêtait pas toute nouvelle construction dans les colonies.

Lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Jérusalem, Hillary Clinton a assuré que l'Etat hébreu mettait des limites importantes à la colonisation.

"Ce que le Premier ministre (israélien) a proposé spécifiquement en matière de retenue sur la politique de colonisation (...) est sans précédent", a-t-elle affirmé.

Les Palestiniens estiment que Nétanyahou cède peu de terrain dans la politique de colonisation. AP
CULTURE
JUIVE
Source : la presse canadien diffusée
le 30 octobre


Le Festival Séfarad
et le Festival du Monde Arabe
se déroulent à Montréal


De Alain Martineau (CP)



Plusieurs vedettes dont Enrico Macias et Gad Elmaleh célébreront la culture francophone juive au Festival Séfarad de Montréal qui débute ce dimanche.

Jusqu'au 15 novembre, humour, musique, théâtre, mode, conférences et débats, se retrouveront au menu de l'édition 2009 de cet événement qui coïncide avec le 50e anniversaire de la communauté juive sépharade.

Le chanteur et musicien Enrico Macias, qui avait participé aux FrancoFolies de 2005, montera sur les planches samedi et dimanche prochains au Théâtre Olympia avant de transporter son spectacle à Saguenay, Sherbrooke, Québec et Gatineau, où il a hâte de retrouver là-aussi ses amis.

"Au Québec, a soutenu Macias, je trouve la chaleur des gens, une hospitalité unique. Malgré le climat froid, les gens ont le coeur très chaud."

L'artiste engagé qui a composé 700 chansons dans sa carrière enfilera ses incontournables, mais aussi ses récentes chansons dans un spectacle de près de deux heures. La musique arabo-andalouse prendra une bonne place dans ce spectacle.

"Je chante et je continue toujours à écrire. La création pour moi, c'est primordial", a ajouté l'artiste né en Algérie il y a près de 71 ans, avant de déménager en France au début des années 1960.

Enrico Macias, apôtre de la paix, tient un discours rassembleur et n'hésite jamais à promouvoir l'ouverture, tout en dénonçant le racisme.

"Je ne suis pas du tout pour la ghettoïsation des cultures. Il faut que les cultures s'échangent et soient ouvertes à tout le monde. Dans mes spectacles, je réunis tout le monde. Ou oublie tout, la politique, les problèmes", a poursuivi l'auteur, compositeur et interprète.

"Je veux réunir l'Andalousie des juifs, des chrétiens, des musulmans, en harmonie", a rappelé le chanteur. Mais conscient qu'il y a des moments difficiles et des tensions sur la planète, Enrico Macias se décrit comme un "éternel optimiste", notamment quand on l'interroge sur un règlement possible de la question palestinienne.

"Je crois que la finalité est merveilleuse pour le monde. Aujourd'hui, on parle des changements climatiques, de la nature, mais il faut aussi s'occuper des autres créatures. C'est comme ça que l'on pourra refroidir la planète et réchauffer les coeurs", a soutenu l'artiste.

Par ailleurs, l'humoriste Gad Elmaleh, un habitué du Festival Juste pour Rire, sera de passage au Théâtre St-Denis mardi pour la présentation de son spectacle "Papa est en haut". Le mardi 10 novembre, on rendra hommage à l'auteur-compositeur et interprète Félix Gray dans le cadre d'un gala où des artistes feront un survol musical de ses oeuvres, "Sherazade" et "Don Juan".

Le festival Séfarad se déroule presque en même temps que le Festival du Monde Arabe de Montréal en cours depuis vendredi, et qui célèbre ses 10 ans d'existence cette année.

Jusqu'au 15 novembre, cet autre événement montréalais accueillera des dizaines d'artistes venant de l'Europe, de l'Afrique, des États-Unis, du monde arabe et du Canada.

Des artistes connus à l'échelle mondiale comme Fayha Choir, sous la direction de Barkev Taslakian (Les Voix des Cèdres) et Naseer Shamma et Ashraf Sharif Khan (Les trois magnifiques) seront présents.

Là-aussi, les musiques, danses et folklores seront de la programmation colorée.

Un des événements majeurs du festival sera le récit musical et chorégraphique "Je me souviens" qui se tiendra le 14 novembre à la salle Maisonneuve de la Place des Arts.

Une trentaine de musiciens et danseurs présenteront une création spéciale pour le dixième anniversaire du FMA.
LEPRESIDENTDE
LAUTORITE PALESTINIENNE
BLOQUELAREPRISEDU
PROCESSUS DEPAIX
AVECISRAËL
Source : lenouvelobs.com via

l'Associated Press en ligne le 31 octobre
à 19h 20
sur Diasporablog à 19h 42



Hillary Clinton ne parvient pas
à convaincre Mahmoud Abbas
de reprendre les pourparlers de paix



Mahmoud Abbas campe sur ses positions. Il a réaffirmé samedi que le gel total de la colonisation juive était la condition préalable à la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes. Le président de l'Autorité palestinienne a fait cette mise au point après avoir rencontré à Abou Dhabi la cheffe de la diplomatie américaine Hillary Clinton, qui devait ensuite s'entretenir à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou dans l'espoir de relancer le processus.

Un proche collaborateur de Mahmoud Abbas, Saeb Erekat, a déclaré à l'Associated Press dans un entretien téléphonique qu'Hillary Clinton avait demandé au dirigeant palestinien d'autoriser le gouvernement israélien à terminer la construction de 3.000 logements dans des colonies juives de Cisjordanie et de lui permettre d'ériger des bâtiments publics et poursuivre les constructions à Jérusalem-Est, où les Palestiniens espèrent fonder leur future capitale.

Cette requête d'Hillary Clinton constituerait un changement majeur pour l'administration américaine, qui avait demandé à l'Etat hébreu d'arrêter toute construction dans les colonies pour que les négociations puissent reprendre.

"C'est voué à l'échec", a déclaré Saeb Erekat. "Et c'est pourquoi il est improbable que cela relance les négociations."

Mahmoud Abbas a déclaré un peu plus tard lors d'une conférence de presse qu'il avait répété sa position à Hillary Clinton, c'est-à-dire qu'une reprise des pourparlers de paix passe par "l'arrêt complet de constructions dans les colonies".

Dans l'avion emmenant Hillary Clinton en Israël, un porte-parole du Département d'Etat, P.J. Crowley, a dit ne pouvoir préciser la teneur exacte de l'entretien. Il a seulement souligné que l'objectif des Etats-Unis actuellement, concernant la colonisation israélienne, était de "réduire l'écart à un niveau suffisant" entre les deux parties pour qu'elles puissent reprendre les négociations.

Les Palestiniens considèrent la construction de colonies juives comme une des plus grandes menaces à la fondation d'un Etat viable en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la Bande de Gaza.

Pendant l'été, le président Barack Obama avait espéré pouvoir relancer les pourparlers entre les deux parties. En septembre, il avait organisé une rencontre à trois avec Abbas et Nétanyahou à New York, mais dans son rapport au président le 22 octobre, Mme Clinton a conclu que les conditions n'étaient toujours pas réunies.

La secrétaire d'Etat américaine est arrivée tôt samedi matin aux Emirats arabes unis, après avoir passé trois jours au Pakistan.

A Jérusalem, elle doit rencontrer le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, mais aussi le ministre de la Défense Ehoud Barak et le controversé chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.

Avant de quitter le Pakistan vendredi, Mme Clinton avait reconnu, dans un entretien à la BBC, n'avoir guère d'espoir de voir un accord rapide. "Nous savions que ce serait un défi", a-t-elle noté, soulignant le sérieux et la volonté des Etats-Unis de tout de même faire avancer les choses.

Alors que le dossier israélo-palestinien avait été décrété prioritaire par Barack Obama lors de son arrivée à la Maison Blanche, son incapacité à réussir à faire bouger Israël sur le dossier du gel de la colonisation, que réclament les Palestiniens, a profondément frustré les interlocuteurs arabes de Washington.

Cette visite de Mme Clinton intervient en outre alors qu'Abbas est au plus bas. Il s'est mis à dos un nombre encore croissant de Palestiniens lorsqu'il a suspendu les efforts en vue de poursuivre des responsables israéliens pour crimes de guerre présumés lors de l'offensive de l'hiver dernier dans la Bande de Gaza. Le tollé a été tel qu'il est vite revenu sur cette décision.

Hillary Clinton sera ensuite au Maroc lundi et mardi pour une conférence internationale à l'occasion de laquelle elle entend consulter nombre de ses homologues des pays arabes sur le gel israélo-palestinien. AP
HEUREUXCOMME
UNCHAMPIONSPORTIF
ISRAELIEN
Source : israelvalley.com en ligne
le 31 octobre




Omri Casspi, joueur israélien,
fait ses débuts en NBA.
Omri Casspi né à Yavne,
mesure 2,05 m et évolue actuellement
avec le club des Sacramento Kings.


Par
Michal Feuierstein


« J’avais l’estomac noué avant le match, mais maintenant la glace a été brisée », a déclaré Omri Casspi, un joueur israélien après ses débuts en NBA. Casspi a marqué 15 points et récupéré trois rebonds dans la rencontre contre les Sacramento Kings.

S’adressant à Ynet après le match, Casspi affirme : «Je vient de me lancer dans une nouvelle aventure qui, je l’espère, sera un succès."

Interrogé sur le fait qu’il est le premier Israélien à jouer en NBA, Casspi rétorque : “j’’y ai plus pensé durant la pré-saison. Quand nous avons commencé l’échauffement, je me suis dit : « ça y est, je suis en NBA… mais à l’issue de la 1ère mi-temps, quand je n’avais marqué que deux points, je me suis dit : « Assez de trac, je dois commencer à jouer ». Je suis content d’avoir mieux joué en 2ème mi-temps en ayant marqué 13 points.” Casspi, qui a joué pendant 19 minutes, a déclaré avoir reçu des commentaires positifs de son entraineur : « Ce n’est que le début, il y a encore 81 matchs à jouer. J’espère que je donnerai le maximum à chaque match. Je vais travailler dur."

S’adressant à ses supporters Israéliens, Casspi déclare : «Je tiens à tous les remercier pour leur soutien, cela me fait chaud au cœur. Je suis content que ce match a été diffusé en Israël et je promets à mes fans de continuer à travailler dur."

Pour rappel, Omri Casspi né le 22 juin 1988 à Yavne, est un joueur professionnel de basket-ball israélien. Il mesure 2,05 m et évolue actuellement avec le club des Sacramento Kings.

L’un de ses exploits consiste en ses trois réussites en trois tentatives, dont l’une à trois points, lors des 10 minutes qu’il passe sur le terrain lors de la rencontre opposant les New York Knicks au Maccabi le 11 octobre 2007, match de charité disputé au Madison Square Garden.

Le 18 février 2009, Casspi termine à la 4e place du « FIBA Europe Young Men’s Player of the Year Award », trophée récompensant le meilleur espoir européen de l’année 2008, derrière Ricard Rubio, Danilo Gallinari et Kosta Koufos.

Lors de la draft NBA 2009, il est choisi en 23e position par les Sacramento Kings.

M.F

vendredi, octobre 30, 2009

BIENTÔT
UNNOUVELAMBASSADEUR
DISRAËLENFRANCE
Source : israelvalley.com en ligne
le 30 octobre


UNE PREMIERE :
YOSSI GAL, LE PRESQUE PROCHAIN
AMBASSADEUR D'ISRAËL
EN FRANCE
NE PARLERAIT PAS FRANCAIS.
HEUREUSEMENT,
SON ANGLAIS EST PARFAIT !


Par Daniel Rouach
à Paris


EXCLUSIF


Lors de nos précédentes éditions nous avions annoncé la venue du prochain Ambassadeur d’Israël à Paris, Yossi Gal. Une information importante qui nous est parvenue par trois voies différentes à Jérusalem et Tel – Aviv nous manquait : ce nouvel ambassadeur ne parlerait pas le français. Etonnant quand même.

L’ ambassade d’Israël en France est importante. Ne pas très bien parler français à la télévision, la radio, … est un réel handicap. Dans l’entourage de Yossi Gal on nous a affirmé : “il a encore quelques mois pour apprendre cette belle langue. Né au Maroc, il doit certainement connaître des rudiments.”

Bon à savoir … Il nous est arrivé de rencontrer à Paris des diplomates israéliens redoutables par leur efficacité et qui ne parlaient pas un mot de français. Ils connaissaient parfaitement les us et coutumes de la France. Mieux encore : nous avons rencontré des ambassadeurs d’Israël à Paris francophones et qui ne comprenaient pas du tout les subtilités des réseaux d’influences de l’hexagone.
Comme disent nos amis américains : “wait and see”…


DEUXIEME EDITION

Le diplomate israélien Yossi Gal remplacera prochainement Daniel Shek comme ambassadeur d’Israël à Paris. La chaîne 2 de la TV israélienne vient d’annoncer que le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Libermann envisage de nommer Yossi Gal ambassadeur à Paris en remplacement de Daniel Shek.

Le changement d’ambassadeur à Paris devrait avoir lieu à la fin de l’année prochaine. Daniel Shek est en poste à Paris depuis septembre 2006. Yossi Gal est actuellement le directeur général du Ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Il a servi dans différentes représentations israéliennes à l’étranger: il a notamment été porte-parole de l’ambassade israélienne à New York puis Ambassadeur aux Pays-Bas.

Dans ses fonctions au Ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, Yossi Gal a traité de nombreux dossiers « chauds »: le nucléaire iranien, les relations avec l’Union européenne, les négociations avec l’Autorité palestinienne, etc. Yossi Gal n’est pas le seul candidat au poste à Paris, mais il semble être le candidat préféré d’Avigdor Libermann.



DERNIERE MINUTE

Selon la presse israélienne, Yossi Gal devrait prendre ses nouvelles fonctions “en remplacement du très apprécié ambassadeur Danny Shek. Cinq autres diplomates sont candidats au poste, mais le rang plus élevé de Yossi Gal devrait lui assurer la nomination. La candidature de Yossi Gal au poste d’ambassadeur à Paris est une surprise car cela fait seulement six mois qu’il occupe les fonctions”

ISRAELVALLEY


BIO EXPRESS : Ambassador Yossi Gal Deputy Director General for Economic Affairs, the Ministry of Foreign Affairs. Joined the diplomatic service in 1975 and since then has held senior positions in Israel and abroad. Served as Israel’s Ambassador to the Netherlands, spokesman of the Israeli Embassy in Washington D.C., and Director of the Ambassador’s Office in Washington, D.C. Graduated from the Hebrew University of Jerusalem.
14èANNIVERSAIRE
DELASSASSINAT
DITZHAKRABIN
PARUNJUIFRELIGIEUX
Source : israelvalley.com en ligne
le 30 octobre


Les cérémonies du 14ème anniversaire de l’assassinat du Premier Ministre Yitzhak Rabin, marquées selon le calendrier hébraïque, ont débuté.


Par
Mati Ben-Avraham
à Jérusalem

Les cérémonies du 14ème anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, marquées selon le calendrier hébraïque, ont débuté hier soir. Elles s’achèveront samedi soir, avec la grande manifestation sur la place Rabin, à Tel-Aviv.

14 ans ont passé depuis ce geste inouï d’un jeune religieux, imbibé de messianisme frelaté, qui a planifié et exécuté son intention avec une parfaite maîtrise, mu par le sentiment d’être l’instrument de Dieu : Yitzhak Rabin devait mourir car traître à la volonté divine.

Mais a-t-il arrêté le cours de l’histoire, comme le ciel, son ciel le lui ordonnait ? La réponse est négative. Les principes dégagés à Oslo et signés à la Maison Blanche en septembre 1993 se sont imposés, de prime abord au sein de la société israélienne. Des tabous ont volé en éclats : négociations directes avec l’OLP, création d’un Etat palestinien, et même le statut de Jérusalem…Les sondages ont ponctué cette évolution.

La classe politique, principalement à droite, a eu du mal à suivre. Et puis, peu à peu, tous les ténors du Likoud – Dan Méridor, Ariel Sharon, Ehud Olmert, Tzipi Livni, Shaul Mofaz, se sont mis au diapason, ont adopté les fondamentaux d’Oslo. Binyamin Netanyahou a résisté pour finir par adhérer à la finalité des accords d’Oslo : deux Etats pour deux peuples. Pour mesurer le chemin parcouru, il faut se souvenir de cette soirée de protestation d’octobre 1995, organisée par les opposants au processus d’Oslo, place Sion à Jérusalem, et où, du balcon de l’hôtel Sion, furent lancés des propos outranciers par d’aucuns de ces dirigeants du Likoud, alors qu’étaient brandis des posters de Rabin en uniforme nazi.

Certes, rien n’est encore acquis. Le processus d’Oslo s’est enlisé, et au lieu de la confiance qu’il était destiné à insuffler aux deux partenaires, la méfiance s’est progressivement instaurée. Certes, les uns et les autres ont parfois avancé masqués, colportant d’inavouables arrière-pensées. Mais s’il fallait désigner un principal obstacle à toute réelle avancée, celui-ci se résumerait en un mot : terrorisme. Mahmoud Abbas l’avait compris qui, en succédant à Yasser Arafat a mis l’accent sur le dialogue. Mais voilà, il s’est révélé incapable de contrer l’extrémisme islamique au sein de la société palestinienne, au point d’en perdre le contrôle de la bande de Gaza. Les choses en sont là.—
CONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
LESCOMMUNAUTESJUIVES
SEDECHIRENT
Source : lemonde.fr en ligne le 29 octobre



J Street,
un groupe "pro-Israël, pro-paix",
trouble la communauté juive
aux Etats-Unis


Jérusalem Correspondant

Il est possible qu'en arrivant, mardi 27 octobre, au Congrès de "J Street", qui se tenait jusqu'à jeudi dans un grand hôtel de Washington, James Jones, le conseiller pour la sécurité nationale du président Barack Obama, ait aperçu les deux affiches brandies sur le trottoir par Bob Kunst, le président de Shalom International, dont la photo est publiée par le quotidien israélien Haaretz. Sur l'une d'elles, on peut lire "J St. Nazis", sur l'autre, "Obama's bad for America and Israel" ("Obama est mauvais pour l'Amérique et Israël").

Le premier congrès de J Street, une organisation pro-israélienne née il y a dix-huit mois, a déclenché une polémique, tant aux Etats-Unis qu'en Israël, où ses (nombreux) adversaires ont rivalisé d'accusations.

Le général Jones n'avait en revanche aucune chance de rencontrer l'ambassadeur d'Israël dans la capitale fédérale, Michael Oren, qui a préféré se faire représenter par un "observateur" car les positions de J Street "pourraient compromettre les intérêts d'Israël".

Quant à Bob Kunst, il représente certes un visage radical du lobby pro-israélien en Amérique, mais son jugement sur la politique du chef de la Maison Blanche n'est pas loin d'être partagé par Aipac (American Israel Public Affairs Committee), la puissante organisation pro-israélienne. A la fureur de celle-ci, J Street, qui veut défendre une politique "pro-Israël, pro-paix" (avec les Palestiniens) et qui incarne le point de vue libéral de la communauté juive américaine, a fièrement exhibé la liste des 148 membres du Congrès (essentiellement démocrates) qui ont rejoint son comité de soutien, de même que les lettres d'encouragement du président israélien Shimon Pérès et du leader de l'opposition et du parti Kadima, Tzipi Livni.

Certes, une dizaine de parlementaires américains, qui avaient prévu de se rendre au congrès de J Street, se sont décommandés ces derniers jours. L'organisation StandWithUs, très active sur les campus, avait acheté des pages de publicité dans différents journaux pour critiquer J Street, emboîtant le pas de groupes de pression républicains résolument hostiles à une organisation qui s'est prononcée pour la politique des "deux Etats", l'un israélien, l'autre palestinien, défendue par Barack Obama. Depuis, la campagne s'est exacerbée, notamment dans la presse israélienne.

Dans ce registre, Isi Leibler, l'ancien président du conseil des gouverneurs du Congrès juif mondial et éditorialiste au Jérusalem Post, s'est livré à une lourde charge, accusant J Street de soutenir le Hamas et d'être financé par "des éléments arabes et pro-iraniens". Face à la menace nucléaire iranienne, a-t-il souligné, Israël est très dépendant du soutien des Etats-Unis, "que J Street veut affaiblir". L'organisation, a-t-il assuré, est constituée de "juifs indécis" et elle doit être "dénoncée comme hostile à Israël et marginalisée au sein de la communauté juive".

Plusieurs défenseurs de J Street ont pris la plume pour expliquer que la nouvelle organisation s'est contentée de souligner que l'usage de la force par l'armée israélienne pendant la guerre de Gaza de l'hiver 2008 avait peut-être été "disproportionné", et que son objectif est de donner une voix aux partisans du processus de paix au sein de la communauté juive américaine.

Au-delà d'une lutte d'influence, y compris pour recueillir les dons de la communauté juive américaine (forte de 5,3 millions de personnes), c'est bien l'orientation de la politique des Etats-Unis au Proche-Orient qui est en jeu derrière l'épreuve de force entre Aipac et les "colombes" de J Street.

Le président Obama s'efforce d'obtenir des concessions du gouvernement de M. Nétanyahou pour relancer le processus de paix israélo-palestinien. Sa marge de manoeuvre au Congrès (où Aipac dispose de puissants relais) étant étroite, l'émergence de J Street représente un renfort encore timide mais précieux.

Laurent Zecchini
LEDITO
DE...
Source : lanewsletter de Guysen
International News diffusée le 30 octobre


GUYSEN INTERNATIONAL NEWS


Au nom d'un Islam pur,
l'horreur talibane



Par Guy Senbel


Depuis Jérusalem, théâtre de violences désormais rituelles au Mont du Temple, depuis Jérusalem où le gouvernement israélien a décidé de riposter au tir libanais d'une Katioucha en Galilée, les terribles attentats qui ont frappé cette semaine l'Afghanistan et le Pakistan font frémir, tant la rage provoquée par un islamisme intégral rappelle le douloureux souvenir des attentats qui ne finissent pas de menacer. Kaboul et Peshawar ont connu l'horreur de la terreur talibane. Dans les deux pays, et pour des objectifs apparemment similaires, les talibans tentent de déstabiliser les gouvernements en terrorisant les populations. Le terrorisme islamiste poursuit son offensive.

Les uns visent le pouvoir et ses symboles. Les autres sont des fidèles d'Al Qaïda et les attentats qu'ils commettent ressemblent à ceux qui frappent l'Irak presque chaque jour, à l'heure où l'Amérique se retire d'un pays où les foyers du chaos ne sont pas éteints.

Au nom d'un Islam pur et originel, les talibans agissent comme des seigneurs féodaux, et leurs croisades les ont déjà menés à Kaboul et à quelques dizaines de kilomètres d'Islamabad. Ils voudraient y imposer l'idéologie de l'Islam des origines en tuant aveuglément 105 personnes au marché de Peshawar. Mercredi 28 octobre, c'était la septième attaque dans cette ville du Nord-Ouest du Pakistan, en bordure des zones tribales qui servent de refuge aux talibans afghans alliés d'Al Qaïda. Les gouvernements pakistanais et afghans n'ont pas fini de s'accuser mutuellement d'abriter des talibans.

Les talibans afghans et pakistanais ont en commun d'appartenir à la même ethnie, les Pachtounes. Les talibans prônent le "retour" à un Islam pur, celui du temps originel du prophète Mahomet. Les talibans veulent "ré islamiser" les mœurs, les êtres humains, la justice, dit-on ; l'objectif serait plus théologique que politique. "Talibans", le mot s'emploie volontiers pour qualifier toute forme d'intégrisme, faisant oublier dangereusement qu'ils furent au pouvoir en Afghanistan, dominé alors par quelque 30 000 terroristes qui instaurèrent un "ministère pour la promotion de la vertu et de la répression du vice".

Interdits, la télévision et le cinéma. Illégaux, les appareils photographiques. Les journalistes de la presse étrangère n'avaient plus le droit de parler aux femmes afghanes, exclues du marché de l'emploi, de l'enseignement, interdites de quitter leurs domiciles sans leurs maris, fouettées à mort en cas de refus de se plier aux codes vestimentaires. Au nom d'un "Islam pur", les poupées furent interdites aux fillettes, et détruites à la dynamite, les statues des bouddhas de Bamiyan vieilles de quinze siècles. Amputations, lapidations, condamnations à mort pour les relations sexuelles hors mariage, et les homosexuels, massacrés avec un sadisme qui dépasse l'entendement humain.

Plus que jamais, l'effort stratégique que poursuivent les troupes pakistanaises engagées contre les talibans dans la région du Waziristân pour protéger le pays de l'extrémisme islamiste, doit être encouragé. Le combat contre le terrorisme mené par le régime pakistanais coûte particulièrement cher. Mais le Pakistan est une puissance nucléaire. Et Washington doit suivre.

La visite d'Hillary Clinton destinée à renforcer la coopération américaine au Pakistan aura permis de rappeler que la lutte anti-terroriste demeure une priorité principale, et commune. Car les folies meurtrières de Peshawar ou de Kaboul visent aussi New York, Londres ou Tel-Aviv, comme le montre l'assassinat de six fonctionnaires internationaux dans la capitale afghane, mercredi 28 octobre.

L'Amérique s'intéresse aux talibans "repentis" qui renonceraient finalement à imposer l'Islam "originel", ou à exprimer leur haine des Occidentaux. Ceux qui ont déposé les armes, et pour lesquels on inventerait l'improbable catégorie de "talibans modérés", seraient payés et armés pour assurer la sécurité de leurs villages. Le chantage au terrorisme oblige l'Amérique à explorer des "solutions locales" qui seront peut-être moins onéreuses que les milliards de dollars octroyés au Pakistan pour lutter contre le terrorisme, ou dépensés en Afghanistan, pour traquer Ben Laden. Une forme de paix par ou pour le business, en somme.

Depuis Jérusalem, nous le savons, le terrorisme est une affaire d'argent. Le Hamas à Gaza en a fait la juteuse expérience. L'embargo justifié par le terrorisme des Palestiniens du Hamas est tout compte fait un excellent moyen de recevoir aides matérielles et subventions. Les premières sont en général des armes qui proviennent d'Iran ou de Syrie. Les secondes sont des aides internationales dont on sait qu'elles sont en grande partie détournées. La misère servira de bouclier humain, puis de faire valoir.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français. Otage du Hamas à Gaza depuis 1223 jours.

jeudi, octobre 29, 2009

OBAMA
SADRESSERA
AISRAËL

Source : la revue de presse de l'Ambassade
d'Israël diffusée le 29 octobre


Obama s’adressera à Israël
dans un message filmé :
Souvenez-vous de l’héritage
de Yitzhak Rabin


Barak Ravid, Yuval Azoulay,
Yehonathan Lis et Noa Kusharek
Haaretz

Le président américain, Barack Obama, s’adressera aux Israéliens lors du rassemblement annuel commémorant l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, samedi soir prochain à Tel-Aviv. M. Obama, qui à la demande de Dalia Rabin, la fille de l’ancien Premier ministre, a envoyé un message filmé, devrait évoquer l’héritage de Yitzhak Rabin et la nécessité de faire avancer le processus de paix.

Les cérémonies de la journée officielle de commémoration, qui marque le quatorzième anniversaire de l’assassinat, se sont ouvertes hier dans tout le pays. Cet après-midi se tiendra au mont Herzl à Jérusalem la cérémonie officielle d’hommage à Yitzhak et Léa Rabin, en présence du Premier ministre Netanyahu, du président de la Knesset, Reuven Rivlin, et de la présidente de la Cour suprême, Dorit Beinisch. Quelques heures plus tard, une séance commémorative extraordinaire se tiendra à la Knesset. Le président Shimon Pérès, qui a ouvert hier soir ces cérémonies au palais présidentiel, a déclaré : « La paix a de nombreux ennemis en dehors de nos frontières et, dans une autre mesure, des sceptiques parmi nous. Le meurtre a perturbé et retardé le processus de paix, mais la nécessité de parvenir à une entente historique entre nos voisins et nous s’est affirmée dans toute sa force et toute son urgence ».

Le message du président Obama, qui sera diffusé samedi soir lors du rassemblement auquel participeront le président Pérès, le ministre de la Défense, le chef de l’opposition, le ministre de l’Education et le maire de Tel-Aviv, est un geste supplémentaire du chef d’Etat américain en direction des Israéliens qui sont peu nombreux à lui être favorables.

Ces dernières semaines, le gouvernement américain a multiplié les messages à l’attention des Israéliens concernant le processus de paix : le président Obama a adressé ses vœux au peuple juif à l’occasion de Rosh Hashana et, lors de la conférence du Président qui s’est tenue la semaine dernière à Jérusalem, il a envoyé un message filmé dans lequel il a réaffirmé son engagement en faveur de la sécurité d’Israël et a appelé à faire avancer le plus rapidement possible le processus de paix. Cette semaine, le président Obama a également publié un message à l’occasion du quinzième anniversaire de l’accord de paix israélo-jordanien.

Selon des sondages publiés au cours des derniers mois, le président américain a le soutien de seulement 6 % à 10 % des Israéliens. Les conseillers de M. Obama estiment que cette impopularité nuit à ses efforts en faveur du processus de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne et fait que les Israéliens ont une vision faussée des efforts que fait le président dans le dossier iranien.

Ces dernières semaines, plusieurs réunions se sont tenues à ce sujet à la Maison Blanche. Une des idées qui ont été évoquées est l’organisation d’une visite du président Obama en Israël. A ce stade, il a toutefois été décidé d’attendre et d’envoyer à Jérusalem la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. Celle-ci atterrira en Israël samedi soir. P.J. Crowley, qui dirige le département de diplomatie publique au ministère américain des Affaires étrangères, a fait savoir il y a deux semaines à l’ambassadeur d’Israël à Washington, Michael Oren, que Mme Clinton souhaite accorder des interviews à la presse israélienne pour adresser aux Israéliens des messages concernant la politique américaine dans les dossiers iranien et palestinien.
LATURQUIE
SERECONCILIE
AVECISRAËL
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël



Erdogan adresse un message conciliant
à Israël


Smadar Péri
et agences de presse
Yediot Aharonot

Après des semaines de forte tension entre Jérusalem et Ankara, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a adressé hier un premier message de réconciliation à Israël. Et il a choisi de le faire en Iran, où il effectue une visite officielle.

« La Turquie a l’intention de poursuivre ses relations avec Israël malgré les tensions que connaissent les relations diplomatiques entre les deux pays », a déclaré Erdogan dans un langage diplomatique prudent. Selon des sources haut placées à Ankara, le Premier ministre Erdogan adressera en fin de semaine un message positif à Israël afin que les relations entre les deux pays « reprennent leur cours normal ».
SYRIE
ISRAËL
FREMISSEMENTS
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 29 octobre


Tâtonnements et livraisons d’armes


Yossi Yehoshua
Yediot Aharonot



Alors que la tension reste vive le long de la frontière nord, les messages surprenants ont été échangés hier entre Israël et la Syrie quant à une possible reprise des négociations de paix entre les deux pays.

Au cours de sa visite hier à Zagreb, le président syrien, Bachar Assad, s’est dit favorable à la reprise des négociations de paix avec Israël et a appelé l’Union européenne à agir pour contribuer à cette reprise. « Nous avons le soutien de notre nation pour poursuivre les pourparlers face à Israël. Toutefois, la condition pour que ces pourparlers reprennent est que du côté israélien, il y ait quelqu’un qui le souhaite », a déclaré Bachar Assad après son entretien avec le président croate, Stjepan Mesic.

Le président Assad a remercié la Turquie pour son implication dans les pourparlers l’année dernière et a souligné que l’aide d’un tiers sera nécessaire pour que les négociations reprennent : « Nous appelons les pays d’Europe à apporter leur contribution et à aider la Turquie, mais aussi à nous aider à reprendre les négociations là où nous les avions interrompues », a-t-il ajouté. Le président Mesic s’est dit favorable à la reprise des négociations et à la restitution du Golan à la Syrie, tout en garantissant la sécurité d’Israël.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a réagi hier aux propos du président Assad. La paix avec la Syrie, a-t-il déclaré, est « un élément central de tout accord régional ». Pour M. Barak, « Israël a recherché et continuera à rechercher les moyens de faire progresser la paix avec la Syrie ». Il a cependant ajouté : « Il faut aussi que les Syriens et les dirigeants du Hezbollah adoptent une attitude responsable, pour éviter que la situation dans la région ne se détériore ».

Aussi bien le ministre de la Défense, Ehud Barak, que le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, sont favorables à la reprise du dialogue avec la Syrie. De hauts responsables militaires estiment qu’il est important que la Syrie quitte « l’axe du mal » mené par l’Iran, qui alors s’affaiblira.

En Israël on souligne toutefois que la Syrie continue à armer le Hezbollah en lui fournissant des armements sophistiqués, ce qui inquiète fortement Tsahal. Selon la presse étrangère, la principale crainte d’Israël est la livraison au Hezbollah de batteries de missiles sol-air SA-8 en provenance d’Iran via la Syrie.
LECIRQUE
PORTEPAROLE

DELAPAIX
Source :la depeche.fr en ligne
le 29 octobre


Du 29/10/2009 au 31/10/2009


Auch, capitale du cirque


Rien de mieux que le festival Circa pour se rendre compte de l'évolution la plus récente



DDMCirca est une vitrine internationale des spectacles créés dans l'année par des artistes venus notamment de Tchéquie, du Canada, de Russie, du Japon, d'Israël ou d'Argentine.

Cette 22e édition, qui se poursuit jusqu'au 31 octobre, a attiré 250 professionnels de 25 nationalités différentes, venus choisir des spectacles parmi ceux présentés par les 175 artistes participants. Sans compter les 300 jeunes et professeurs des écoles de la fédération française de cirque et des écoles d'enseignement supérieur, venus d'Australie ou de Colombie, par exemple. Les artistes professionnels ou en herbe sont accueillis par 170 bénévoles et permanents. Ils se produisent sous six chapiteaux installés dans la ville et en d'autres lieux. «Pendant huit jours, confie Marc Fouillant, directeur du festival, Auch bruisse de toutes les langues du monde».

Un peu d'histoire
Ce n'est pas un hasard si Circa s'est implanté à Auch. C'est, en effet, dans cette ville du Gers qu'est née, il y a 35 ans, Pop Circus, une école de loisirs qui a su transmettre la passion du cirque à des jeunes dont plusieurs ont intégré l'école de Chalon. C'est aussi à Auch que le cirque Zavatta prenait ses quartiers d'hiver, « sa remise d'hiver », saison pendant laquelle les cirques sous chapiteau ne tournent pas. Cela a duré six ans. La première représentation de printemps était donc logiquement offerte aux Auscitains. La jeune chambre économique a donc décidé de créer, il y a 22 ans, un festival de cirque qui n'était,à l'origine, qu'une rencontre des écoles. Dix ans plus tard, les élèves sont revenus à Auch présenter leurs spectacles professionnels, hissant progressivement la ville au rang de premier festival de cirque contemporain en France.

Ce qui différencie le cirque d'aujourd'hui du cirque traditionnel, c'est un mélange de techniques ancestrales, uniques ou plurielles, avec d'autres disciplines artistiques, telles que le théâtre, la danse, les arts plastiques ou la vidéo. Marc Fouillant cite par exemple « Le Sort du dedans », un spectacle de Baro d'Evel Cirk Cie où l'acrobatie et les numéros de bascule se mêlent à la voix et à la musique pour nous interroger sur l'intimité et l'être ensemble. « Il était une fois », spectacle de la compagnie israëlienne Fly ày Nevo, porte un message de paix. Orit Nevo, la directrice, considère le cirque comme une discipline qui permet de dépasser ses peurs. Or, la paix fait peur dans cette partie du monde. Elle cherche à développer sa pratique, aussi bien en Israël qu'en Palestine.
COMME
LESTALIBANS
Source : alsace.fr en ligne le 29 octobre


Gaza
Le Hamas interdit les élections


Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé hier qu’il interdirait l’organisation, dans ce territoire, des élections palestiniennes convoquées pour janvier. Cette annonce, qui n’est pas une surprise, accentue la crise entre le mouvement islamiste et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui ne sont toujours pas parvenus à un accord de réconciliation malgré la médiation de l’Égypte
PROCES
DESTOMBESJUIVES
PROFANNEES

Source : le site de Nord-Eclair en ligne
le 29 octobre


51 tombes juives profanées



Dans la nuit du 31 mars 2007, c'est l'horreur au carré juif du cimetière de Lille-Sud. 51 pierres tombales israélites renversées, cassées, profanées. Hier, le prévenu est absent.



DIDIER SPECQ
didier.specq@nordeclair.fr


Sur le banc des parties civiles, avocats et simples citoyens sont nombreux. Ce monsieur par exemple qui, à mes côtés, a découvert, cassées, les pierres tombales de son père et de son grand-père. Un peu plus loin, Jean-Claude Komar, le président de l'association cultuelle israélite.
Victime à deux titres : comme responsable de l'association, à titre personnel puisque la tombe de son père a été profanée. Cinquante et une tombes, en quelques heures, c'est énorme même si, pour certaines, les dégâts ne sont pas conséquents. Pour Jean-Claude Komar, un homme seul n'a pu détruire autant de tombes. Mais le président Bernard Lemaire, avec prudence, objecte : « Si, c'est techniquement possible ». Me Lefebvre, pour une des parties civiles, évoque un rapport des renseignements généraux qui parle de plusieurs personnes et assure que le cimetière était surveillé. Crainte de profanations, surveillance des dealers qui se servent de caches... Tout est possible.


L'enquête semble incontestable. Après les cérémonies où chacun, religieux ou laïcs, a proclamé sa solidarité à la communauté juive, la police judiciaire a lancé ses meilleurs limiers. Une trace ADN a paru particulièrement intéressante car elle indiquait que le vandale s'était blessé. La trace est partie dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Verdict : c'est de Rabah Laouar, un Lillois âgé de 35 ans habitant le secteur, qu'il s'agit.
L'homme a déjà été condamné, y compris pour des dégradations. Gardé à vue, il avoue : il rentrait ivre, il aurait voulu aller sur la tombe de son frère et s'en serait pris alors avec rage aux tombes juives. Tout seul.
Me Kaminski, pour la Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme, doute. Me Lefebvre doute encore plus de ce profanateur isolé. Me Tillie, pour le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, est plus circonspect. Tous dénoncent l'horreur de ces actes.
Il revenait au procureur Créon de faire le point : « Aucune charge sérieuse ne permet de penser à une action collective. En revanche, l'acharnement contre autant de tombes juives indique le caractère raciste de ces dégradations ». Seize mois de prison sont requis. Il manquait la voix de Rabah Laouar qui, après trois mois de détention provisoire, a pris la fuite en Algérie. Mais l'essentiel est peut-être ailleurs : hier, comme le souhaitait le procureur, on a parlé beaucoup de fraternité. Prononcé du jugement le 18 novembre.

mercredi, octobre 28, 2009

ARTE
LIVEWEB
SURDIASPORABLOG



CONCOURS DES JEUNES
CHEFS D'ORCHESTRE A BESANCON









PREMIERE SUR
UN WEB JUIF FRANCAIS
NE MANQUEZ PAS
CE SOIR ...

ARTELIVEWEB
SURDIASPORABLOG


WE WANT MILES :
CONCERT EN HOMMAGE

A MILES FAVIS
A LA CITE DE LA MUSIQUE









ISRAËL
SYRIE
LAPAIXPOSSIBLE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne

le 28 octobre


Paix avec la Syrie:
Israël prêt à avancer



Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a affirmé mercredi que son pays "continuera à chercher les voies pour faire avancer la paix" avec Damas en réponse à des déclarations du président syrien Bachar al-Assad.

"La paix avec la Syrie constitue un élément central de tout règlement régional stable. Israël a cherché dans le passé et continuera à chercher à l'avenir les voies pour faire avancer la paix avec la Syrie", a déclaré Barak, cité par un communiqué du ministère de la Défense.

Barak a toutefois souligné que pour relancer des discussions, "il faut une attitude responsable de la Syrie ainsi que du Hezbollah pour contrer les dangers d'une dégradation dans la région".

Le ministre, comme l'a indiqué le communiqué, a ainsi répondu à des déclarations faites par le président Assad qui s'est dit aujourd'hui favorable à une reprise des négociations de paix avec Israël.
LEDOUBLEJEU
DELATURQUIE
Source : la Revue de Presse de l'Ambassade

de France en Israël diffusée


Rencontre en Iran,
exercice militaire à Eilat



Jacky Hougui
et Amir Buhbut
Maariv

Tandis que des soldats israéliens et turcs terminaient hier un exercice de déminage conjoint en mer Rouge, le Premier ministre turc était en Iran pour une rencontre qui risque elle de mettre en danger les relations de son pays avec Israël.

Recep Tayyip Erdogan était venu à Téhéran à l’occasion de la signature de contrats importants avec les Iraniens, mais il s’est retrouvé figurant dans le spectacle d’un autre, le président iranien, Mahmud Ahmedinejad, qui a profité de leur conférence de presse conjointe pour renforcer l’image anti-israélienne de son invité.

« Vos positions vis-à-vis d’Israël ont fait le bonheur des peuples du monde », l’a félicité Ahmedinejad. Face à lui, le Premier ministre turc a poliment soutenu « le droit qu’a l’Iran de développer une énergie nucléaire à des fins pacifiques », tout en déclarant que les sites nucléaires iraniens font partie d’un projet énergétique les buts sont humanitaires.

Des responsables israéliens ont indiqué que la visite du Premier ministre Erdogan en Iran n’est pas le signe d’un rapprochement significatif entre les deux pays et ne représente certainement pas un danger. « Ce sont deux pays qui luttent pour l’hégémonie, qui ont des intérêts communs mais aussi opposés. La Turquie est loin d’être l’Iran », ont déclaré ces responsables.
UNRABBIN
PEDOPHILE

ARRÊTEDANS
SACAVALEAUBRESIL
Source : la newsletter de Guysen
International News diffusée le 28 octobre


Le faux rabbin, Elior Chen,
en route pour Tel Aviv
après son extradition du Brésil


Le faux rabbin Elior Chen, accusé d'avoir ordonné à ses disciples d'abuser sexuellement des enfants et des nourrissons, est en route pour Tel-Aviv après son extradition du Brésil. Il a été embarqué dans un avion, accompagné de policiers israéliens avant les autres passagers. Se débattant, il a hurlé que son extradition était illégale et il a fallu l'intervention des policiers brésiliens pour le faire assoir sur son siège.
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DIEUDONNE
ATTISEUR
DEHAINE
Source : liberation.fren ligne

le 28 octobre


Dieudonné condamné à
10.000 euros d’amende
pour «injures» antisémites



Il était poursuivi pour ses propos tenus au Zénith en présence de l’historien révisionniste Robert Faurisson.



Dieudonné a été condamné mardi à 10.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos sur la scène du Zénith lors de la remise du «prix de l’infréquentabilité» à l’historien révisionniste Robert Faurisson par une personne déguisée en déporté juif.

Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende avaient été requis à son encontre le 22 septembre. A l’audience, il avait qualifié son geste d’«attentat humoristique» tout en tentant d’en relativiser la portée et en invoquant sa «liberté d’expression».

Le tribunal a par ailleurs condamné Dieudonné M’Bala M’Bala à verser un euro au titre de dommages et intérêts à huit associations qui s’étaient portées partie civile et un total de 10.000 euros pour frais de justice à l’ensemble de ces associations.

Dans son jugement, le tribunal a estimé que Dieudonné s’était bien rendu coupable d’«injure publique» envers des personnes d’origine ou de confession juive.

Me Michael Ghnassia, avocat de SOS Racisme s’est déclaré «tout à fait satisfait de cette décision qui confirme que Dieudonné est un récidiviste de l’injure raciale». «Cette énième condamnation montre que Dieudonné M’Bala M’Bala n’est pas un humoriste mais se cache derrière cette étiquette pour exprimer sa haine et le rejet de l’autre.»


Troisième condamnation

Pour Me Stéphane Litli (Union des étudiants Juifs de france), «ce provocateur a ainsi été invité par le tribunal à réviser les fondements de son humour antisémite».

Deux condamnations pour propos antisémites ont déjà été prononcées à l’encontre de Dieudonné. La cour d’appel de Paris avait confirmé le 26 juin 2008 sa condamnation à 7.000 euros d’amende pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la «pornographie mémorielle». La cour d’appel l’avait condamné le 15 novembre 2007 à 5.000 euros d’amende pour avoir comparé en 2004 les «Juifs» à des «négriers».

Dieudonné, 43 ans, s’est forgé l’image d’un provocateur professionnel adepte de déclarations choc sur la religion ou les Juifs et se pose volontiers en redresseur de torts d’un pays qui occulterait son rôle dans l’esclavage et la traite des Noirs.


Spectacle interdit

Dimanche, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu un arrêté préfectoral interdisant son spectacle et l’autorisant donc à se produire ce même jour en soirée à Grenoble. Le préfet de l’Isère avait interdit par arrêté ce spectacle, craignant «des troubles à l’ordre public».
Plusieurs municipalités ont interdit ces dernières années ses représentations.

Le parquet de Paris a ouvert le 4 juin 2009 une enquête préliminaire à l’encontre de l’humoriste pour injure antisémite dans une vidéo sur internet où il dénonce «le puissant lobby de youpins sionistes».

L’humoriste avait mené, pour les élections européennes du 7 juin 2009, une liste «anti-sioniste» qui avait réalisé le score moyen de 1,30 % en Ile-de-France, seule circonscription où elle se présentait. Le terroriste Carlos, emprisonné à la centrale de Poissy, lui avait alors apporté son soutien.

mardi, octobre 27, 2009

LAFFAIRE
POLANSKI
Source : web-libre.org en ligne le 27 octobre




Samantha Geimer réclame
l’arrêt des poursuites contre Polanski




Samantha Geimer en a marre de tout ce battage médiatique autour d’elle et de Polanski. Cette mère de famille qui est âgée aujourd’hui de 45 ans est la victime présumée de Roman Polanski qui aurait été violée par Polanski en 1977 après avoir été endormie et saoulée à l’âge de 13 ans, Polanski ayant 44 ans à l’époque des faits qui lui sont reprochés.

Vivant tranquillement à Hawaï, Samantha Geimer se plaint d’être harcelée par les journalistes depuis l’arrestation de Polanski à Zurich le 26 septembre. Selon son avocat, cette médiatisation aurait des effets néfastes sur sa santé… En effet, elle aurait reçu environ 500 appels téléphoniques depuis le début de ce que l’on appelle maintenant « l’affaire Polanski ».

Ainsi, a-t-elle demandé officiellement à la cour de justice californienne, l’abandon des charges contre Roman Polanski car elle espère retrouver une vie calme et sereine. Après avoir pardonné, Samantha Geimer ne veut plus entendre parler de cette histoire. Son avocat a donc écrit à la cour d’appel de Californie : « La procédure lui a causé des problèmes de santé. La procédure a entraîné des interférences dans son travail et a provoqué l'ennui compréhensible de son employeur, et rend véritablement possible que Samantha perde son emploi ».

Seulement voilà… La justice américaine a demandé officiellement l’extradition de Roman Polanski et elle peut passer outre le désir de Samantha Geimer d’en finir, une fois pour toutes, avec cette affaire.
AVIGDOR
LIEBERMANN
MINISTREISRAËLIEN
DESAFFAIRESETRANGERES
INDESIRABLEENEGYPTE

Source : lenouvelobs.com via l'Asociated Press
en ligne le 27 octobre à 18h

sur Diasporablog à 18h 32


Union pour la Méditerranée:
report d'une réunion pour cause
d'hostilité du Caire
envers Avigdor Lieberman



Une réunion de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui compte 43 pays, a été reportée en raison du refus de chef de la diplomatie égyptienne de rencontrer son homologue israélien, a annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Des experts de l'Union européenne, de pays arabes et d'Israël tentent de trouver une solution pour que la réunion puisse avoir lieu cette année à Istanbul, a précisé M. Kouchner lors d'une réunion de l'UE à Luxembourg.

Il était initialement prévu que les ministres des Affaires étrangères de l'UPM, organisation qui comprend les Vingt-Sept, Israël et des pays d'Afrique du Nord, se réunisse d'ici la fin novembre, selon des diplomates français.

M. Kouchner a précisé que le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit refuse, en tant que co-président de l'UPM, de rencontrer son homologue israélien, le controversé leader ultranationaliste Avigdor Lieberman, en raison de ses déclarations sur le processus de paix au Proche-Orient et les arabes israéliens.

Des diplomates européens avaient confirmé auparavant que les pays arabes refusaient toute rencontre en face à face avec Lieberman.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a expliqué à l'Associated Press que des membres arabes de l'UPM cherchaient à mettre des obstacles à la participation d'Israël à cette organisation: "Il y a eu toutes sortes de problèmes de la part des Etats arabes depuis la création de ce forum. Ils n'ont pas voulu coopérer avec Israël sur les projets dans lesquels ils auraient dû être des partenaires", a-t-il affirmé.

Lieberman est particulièrement peu apprécié en Egypte pour avoir notamment déclaré que le président égyptien, Hosni Moubarak, pouvait "aller au diable".

Le report de la réunion constitue une situation embarrassante pour la France, qui s'était démenée pour lancer l'UPM et a accueilli son premier sommet en juillet 2008, réunissant dirigeants israéliens et arabes à la même table. Depuis, le gouvernement israélien a changé et le président français Nicolas Sarkozy aurait conseillé en juin au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de renvoyer son controversé chef de la diplomatie. AP
LECAIRE
RESTAURE
UNESYNAGOGUE

info transmise par Ftouh Souhail


Restauration
d'une grande synagogue cairote



Le gouvernement égyptien a décidé de restaurer la synagogue "Ben Maïmon" se trouvant dans le vieux quartier juif du Caire, pratiquement vide de ses habitants de confession juive, et qui n'est plus fréquentée depuis de longues années.



D'après le journal USA Today, des travaux ont déjà commencé dans le bâtiment dont le toit s'est écroulé, pour évacuer les eaux qui se sont accumulées dans les sous sol de la vieille synagogue.



Selon le chef des antiquités égyptiennes et l'archéologue principal de l'Egypte, Zahi Hawass "les sites juifs du pays représentent une partie importante de l'héritage culturel égyptien, et leur restauration est aussi importante que celles visant à conserver les mosquées et les églises du pays" affirme-t-il.



La communauté du Caire, au travers de son histoire et de la diversité de ses membres, a privilégié le maintien dans son patrimoine d’un grand nombre de synagogues, dont malheureusement plusieurs nécessitent une restauration très importante. Le Quartier juif du Caire, où plus un juif ne vit, l'ancienne synagogue Ben Maimon (Ibn Maïmoun) a aujourd’hui un besoin sérieux de restauration. Cette synagogue se trouve dans le vieux quartier juif du Cire (Hart El Yahoud). Le Rambam y enseigna et y fût temporairement inhumé. La dernière fois qu’elle fut restaurer c’était en 1966, mais elle est régulièrement inondée par la montée des eaux. Délabrée et ciel ouvert, le gouvernement égyptien a décidé aujourd’hui de la restaurer.



Il faut signaler ici que plusieurs synagogues à l’état de ruines, sont à présent sous la protection du Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes. Une quinzaine de monuments Juifs sont ainsi sur la liste du patrimoine archéologique égyptien. Parmi ces sites figurent la grande synagogue d'Alexandrie ou encore la tombe du rabbin et guérisseur Abou Hatzira, dans le village de Nekraha, dans le delta du Nil.



La plus connue du Caire est la synagogue Ben Ezra. L'édifice, qui daterait de 882 avant Jésus-Christ, est aujourd'hui coincé entre les églises et les boutiques de souvenirs. C'est là qu'était conservée la Guenizah, inestimable ensemble de milliers de documents, rassemblés et entreposés par les juifs de la région au cours des siècles. Ce fonds documentaire, d'une immense valeur historique, est maintenant conservé dans des bibliothèques en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.



Ailleurs, dans le centre du Caire, derrière des barrières de protection et une dizaine de policiers armés, s'élève la monumentale synagogue Shaar Hashamayim (porte du ciel). Entre ses murs dorés, les juifs de la haute bourgeoisie cairote se retrouvaient pour le shabbat dans les années 1940. Maintenant, même le jour du shabbat, la synagogue est vide, à l'exception d'un gardien musulman.



La communauté juive d'Egypte, vieille de plusieurs millénaires, a connu un âge d'or au début du XXe siècle. Elle comptait encore 80.000 personnes dans les années 40, avant de se réduire comme peau de chagrin, surtout après l'arrivée au pouvoir du colonel antijuif Nasser, puis du fait des persécutions liées au conflit israélo-arabe.



Si la communauté juive a quasiment disparu d'Egypte, elle a laissé derrière elle de nombreuses traces de son passé. Les habitants sont pour la plupart indifférents face à cet héritage, voire hostiles lorsque les autorités restaurent des synagogues, geste qu'ils jugent trop zélé vis-à-vis d'Israël.



Le Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes se force aujourd’hui à restaurer certaines synagogues, la préservation du patrimoine communautaire cultuel, culturel et religieux de la communauté juive d’Égypte. Ceci garantit bien leur pérennité…; mais de quel entretien bénéficieront-ils au regard des besoins financiers de l’Egypte relatif à ses trésors pharaoniques ? Il faut reconnaître au gouvernement Egyptien, cependant, d’avoir su protéger les lieux de culte, et les cimetières, malgré une situation géopolitique tendue et une opinion publique souvent exacerbée.







N.B/ Il existait plusieurs synagogues à Suez, Ismaïlia, Port Saïd, Mansourah Tantah, Kafr El Zayat, Damanhour chacune avec ses 5 à 10 Sifrei Torah et autres objets de Culte, dont le sort est indéterminé. Seules quelques synagogues, uniquement à Alexandrie et au Caire, ont survécu parmi les nombreux temples et oratoires qui s’y trouvaient.

lundi, octobre 26, 2009

REECOUTEZ
ENTELECHARGEANT













L'INTERVIEW
DE JACQUES ATTALI

DIFFUSEE

VENDREDI DERNIER
SUR RADIO J


Vous pouvez acceder au fichier "23OCTOBRE2009JACQUESATTALI.mp3"
à l'adresse suivante:

http://dl.free.fr/rYnbUMF8m




JACQUES ATTALI,
CE MATIN SUR RADIO J (94. 8 Mhz) :
«En ce moment, il n'y a pas d'antisémitisme en France. Il ne faut pas crier aux loups!»

Extrait du commentaire sur les nouvelles déclarations de Jacques Attali, publié sur :

http://laveriteentrenous.lejdd.fr
UNEGUERREDES
RELIGIONSAUTOUR
DELESPLANADE

DESMOSQUEES?
Source : dépêche AFP en ligne

le 26 octobre à 10h 30
sur Diasporablog à 11h 16


L'esplanade des Mosquées:
une poudrière au coeur
de Jérusalem


De Philippe AGRET


JERUSALEM — L'esplanade des Mosquées, que les juifs appellent le mont du Temple, est une poudrière au coeur de Jérusalem, prête à exploser à la moindre rumeur ou provocation, comme en témoignent les heurts répétés autour de ce lieu sacré à la fois pour l'islam et le judaïsme.

"Jérusalem est une ligne rouge à ne pas franchir", a averti dimanche un porte-parole palestinien, Nabil Abou Roudeina.

Les derniers incidents, qui ont fait une trentaine de blessés dimanche, ont éclaté lorsqu'un groupe d'extrême-droite juif a pressé ses partisans de "monter en ordre" vers le mont du Temple et que des radicaux islamistes ont appelé à "défendre" l'esplanade des Mosquées.

Celle-ci est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine. Placée sous la garde d'un Office des biens musulmans, le Waqf, elle accueille l'emblématique mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher à l'étincelante coupole dorée.

L'esplanade est bâtie sur le site du second Temple juif détruit par les Romains en l'an 70 de l'ère chrétienne, dont le principal vestige est le Mur des Lamentations, l'endroit le plus sacré du judaïsme et premier site touristique israélien (6 millions de visiteurs par an).

Certains extrémistes juifs ne cachent pas leur intention de reconstruire le temple biblique sur son site originel.

Pourtant, selon la loi religieuse, aucun juif n'a le droit de fouler ce mont vénéré quand bien même des activistes ultra-nationalistes appellent régulièrement à le faire, ce qui déclenche la colère des musulmans.

Ces derniers fustigent un processus de "judaïsation" de Jérusalem-est, le secteur oriental de la Ville sainte annexée par Israël en juin 1967, sur fond de poursuite de la colonisation.

Les musulmans accusent les archéologues israéliens de creuser sous l'esplanade, une "colonisation souterraine" selon eux qui vise à mettre la main sur leurs lieux sacrés et menace la structure même de la mosquée Al-Aqsa.

Les autorités israéliennes démentent catégoriquement faire de telles excavations.

En revanche, le département israélien des Antiquités a dégagé des tunnels antiques, visités par 700.000 touristes en 2008, et conduit des fouilles au pied du "Mur occidental" (dit Mur des Lamentations), en contrebas de l'esplanade, du côté du quartier juif de la Vieille ville.

Les archéologues israéliens affirment avoir exhumé là des objets remontant à l'époque du premier Temple juif construit sous le roi Salomon il y a 3.000 ans.

L'ingénieur en chef des travaux, Ofer Cohen, assure que les fouilles ne mettent pas en péril la mosquée Al-Aqsa.

"Nous avons multiplié par dix la stabilité structurelle du site ces dernières années. Nous avons même renforcé les zones qui menaçaient de s'effondrer. La sécurité est notre priorité", a plaidé M. Ofer lors d'une visite des tunnels organisée jeudi dernier par le gouvernement israélien.

"Toutes les découvertes archéologiques (israéliennes) sont situées en dehors du mont du Temple" --et donc de l'esplanade des Mosquées--, a insisté le chef rabbin du Mur des Lamentation, Shmuel Rabinovitz, au cours de la même visite.

"Ceux qui disent le contraire ne savent pas distinguer la nuit du jour. Ce sont des menteurs", a affirmé le rabbin Rabinovitz en exhortant les juifs à ne pas entrer sur l'esplanade controversée.

En septembre 2000, c'est une visite du chef de la droite israélienne de l'époque, Ariel Sharon, sur la même esplanade qui a déclenché la seconde Intifada, dite "l'Intifada d'Al-Aqsa", qui allait embraser les Territoires palestiniens.

Quatre ans avant, l'ouverture par la municipalité israélienne de Jérusalem d'un tunnel à proximité de l'esplanade des Mosquées avait déclenché des émeutes qui avaient fait plus de 80 morts palestiniens et israéliens.
ISRAËL
LIBAN
QUERELLES
DECUISINE
Source : dépêche AFP diffusée
le 25 octobre


Arès lecouscous,
le Liban décroche le record Guinness
du plus gros taboulé



BEYROUTH


Trois cents cuisiniers ont établi dimanche le record Guinness du plus grand taboulé, l'une des grandes spécialités du Liban, portant à trois le nombre de records culinaires décrochés cette année par le pays du Cèdre.

Sous la supervision d'un représentant du Guinness World Records, 250 cuisiniers et 50 chefs de l'école hôtelière Al-Kafaat ont découpé en petits morceaux plus de 3,5 tonnes de salade, soit 1.600 kg de persil, 1.500 kg de tomates et 420 kg d'oignons.

Samedi, 250 cuisiniers avaient déjà établi le record Guinness de la plus grande platée d'houmous, en préparant ensemble plus de deux tonnes de cette purée de pois chiches.

Les organisateurs avaient annoncé dans un communiqué "un événement patriotique d'ampleur nationale" visant à revendiquer le caractère libanais du houmous, mais aussi du taboulé.

Ces deux plats sont l'objet d'une querelle culturelle entre Israël et le Liban --deux voisins techniquement en guerre-- sur leur origine et leur nationalité.

Le houmous est un mélange de pois chiches, de crème de sésame, d'huile d'olive, de jus de citron et d'ail. Le taboulé est une salade de blé concassé, de persil, d'oignons, de tomates hachées, de menthe, assaisonnée d'huile d'olive et de jus de citron.

En août, la ville d'Ehden, dans le nord du Liban, était entrée dans le Livre Guinness grâce au plus grand "kebbe" du monde, un plat à base de viande hachée et de blé concassé.
VIOLENCES
ALINTERIEUR
DETSAHAL

Source : la newsletter de Guysen International
News diffusée le 26 octobre


Tsahal a démis de ses fonctions un commandant de la brigade d'infantrie Golani qui avait blessé un soldat sous ses ordres, la semaine dernière. L'officier avait frappé le soldat durant un cours de Krav Maga, un art martial enseigné aux troupes de Tsahal, lui faisant subir des lésions corporelles et une hémorragie interne.


Le porte parole de Tsahal a déclaré que "l'incident était grave et qu'il n'était pas en accord avec les valeurs de l'armée et des Golanis".
LALICRA,
LECRIFONTPERDU
LEURBATAILLE
CONTREDIEUDONNE
Source : dépèche AFP diffusée le 25 octobre


Dieudonné:
le tribunal administratif de Grenoble
autorise le spectacle de l'humoriste



GRENOBLE


Le tribunal administratif de Grenoble a suspendu dimanche l'arrêté préfectoral interdisant le spectacle de l'humoriste controversé Dieudonné M'Bala M'Bala, autorisant ainsi ce dernier à se produire ce même jour en soirée à Grenoble, a-t-on appris de source judiciaire.

Dieudonné M'Bala M'Bala avait assigné en référé le préfet de l'Isère pour "atteinte à la liberté d'expression" après que ce dernier eut annulé par arrêté préfectoral son spectacle, craignant "des troubles à l'ordre public".

"L'appel à se mobiliser de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et SOS-racisme Grenoble-Isère ne caractérise pas en lui-même un risque de trouble sérieux à l'ordre public", a justifié dans son ordonnance le tribunal.

Le juge des référés a par ailleurs retenu que l'arrêté préfectoral constituait une "atteinte grave et illégale à une liberté fondamentale".

La préfecture avait expliqué samedi sa décision par les "prises de positions extrêmement controversées" de l'humoriste au cours de ces dernières années, qui "ont amené le Crif, la Licra et SOS-racisme Grenoble-Isère" à appeler "les démocrates, élus et citoyens, à se mobiliser pour exprimer leur indignation et s'opposer au spectacle".

"Ce rassemblement significatif, confronté à de nombreux spectateurs, ne manquera pas de provoquer de graves troubles à l'ordre public", avait justifié dans un communiqué la préfecture.

Le 22 septembre, un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis à l'encontre de Dieudonné par le tribunal correctionnel de Paris pour "injures raciales", pour avoir remis sur la scène du Zénith "le prix de l'infréquentabilité" à l'historien révisionniste Robert Faurisson. Le jugement a été mis en délibéré au mardi 27 octobre.

L'humoriste, qui a déjà fait l'objet d'interdictions du même genre par le passé, qu'il a parfois contournées en donnant son spectacle à partir d'un bus, a été condamné à plusieurs reprises pour ses provocations.

La cour d'appel de Paris avait ainsi confirmé le 26 juin 2008 sa condamnation pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la "pornographie mémorielle".

La cour d'appel l'avait également condamné le 15 novembre 2007 pour avoir tenu en 2004 des propos où il comparait les "juifs" à des "négriers".

dimanche, octobre 25, 2009

UNDECISON
JUDICIAIRE
QUIPOURRAITFAIRE
JURISPRUDENCEENISRAËL

Source : la newsletter de Guysen
International news dissusée le 25 octobre



Le bureau du procureur de l'État a demandé au ministère de l'Intérieur d'accorder la nationalité israélienne selon la loi du Retour à Timothy Nicholas Steger, un américain de 39 ans qui a été élevé dans une famille catholique mais dont l'un des parents était juif. (Guysen.International.News)

Steger, né d'un père juif, a été adopté tout petit par une famille catholique pratiquante, ouvertement antisémite. Ses frères sont devenus des militants néo-nazis, alors que lui a décidé de revenir à ses racines, d'abord en épousant une juive puis en voulant faire son alyah.
TENSIONS
SURLESPLANADES
DESMOSQUEES
AJERUSALEM
Source : lenouvelobs.com avec l'AFP
en ligne le 25 octobre



La police fait évacuer l'esplanade
des Mosquées à Jérusalem


La place de la vieille ville de Jérusalem cristallise les tensions depuis début septembre, des Palestiniens protestants contre l'intrusion d'extrémistes juifs venus prier sur le site.


Esplanade des mosquées.(AFP)
La police israélienne a pénétré dimanche 25 octobre au matin sur l'esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem, à la suite de manifestations de Palestiniens, a-t-on indiqué de sources policières. La radio publique a précisé que des policiers ont été attaqués à coups de pierres, et que douze manifestants ont été interpellés. A la suite de ces incidents, la police a fermé l'accès de l'esplanade, qui avait ouvert normalement peu auparavant aux fidèles musulmans ainsi qu'aux visiteurs non-musulmans, selon des sources policières.


"Défendre le Mont du Temple"
La police israélienne avait déployé en début de matinée des renforts dans la vieille ville de Jérusalem. "Il y a eu des appels lancés parmi des Palestiniens et des Arabes israéliens pour venir manifester soi-disant pour défendre le Mont du Temple (l'esplanade des Mosquées), c'est pourquoi nous avons renforcé les patrouilles dans la vieille ville pour éviter tout désordre", a affirmé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. La radio publique a indiqué que la prière au Mur des Lamentations situé en contrebas n'avait pas été perturbée.


L'appel d'extrême-droite
Ce dispositif policier a été mis en place à la suite de la tension suscitée par l'organisation dans la journée d'une réunion à Jérusalem de "l'organisation de Défense des droits de l'Homme sur le Mont du Temple". Cette organisation, qui a obtenu le soutien de rabbins et de députés d'extrême-droite, voulait convaincre les juifs de se rassembler en masse sur l'esplanade des Mosquées."Le peuple juif doit se rendre au Mur des Lamentations et au Mont du Temple afin que ce lieu devienne un lieu de paix et de sérénité et non pas un site de haine et de terrorisme contre le monde entier", a affirmé le dirigeant de ce mouvement, Yéhuda Glick.


Un lieu saint
L'esplanade des Mosquées a été le théâtre d'affrontements au début du mois à la suite de manifestations palestiniennes organisées pour "la défense de Jérusalem". Ce site, qui abrite les mosquées Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine. Il est aussi l'endroit le plus sacré pour les juifs qui l'appellent le Mont du Temple. Le conflit s'est rallumé à la fin septembre, des Palestiniens protestant contre l'intrusion selon eux d'extrémistes juifs venus prier sur le site, ce que la police a démenti.

(Nouvelobs.com avec AFP)

samedi, octobre 24, 2009

AUXSALONSDESIDEES
LAVIEDESREVUES
LITTERAIRES
Source : lemonde.fr en ligne le 24 octobre


Rushdie, vingt ans après...



Un passionnant dossier consacré à Salman Rushdie et aux 20 ans de la fatwa prononcée par le régime iranien contre l'auteur des Versets sataniques constitue la pierre de touche de la nouvelle livraison de La Règle du jeu. Une lettre inédite d'Emmanuel Levinas à Maurice Blanchot, écrite peu après la création de l'Etat d'Israël en 1948, et le long récit de Raphaël Haddad, le président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), à propos de la conférence de Durban 2 sur les droits de l'homme en avril complètent le sommaire.

A la veille de son 20e anniversaire, la revue créée par Bernard-Henri Lévy offre une nouvelle maquette, dont la couverture sera confiée à un illustrateur ou à un photographe. Celle du numéro d'octobre est réalisée par la dessinatrice et cinéaste, Marjane Satrapi, avec un dessin intitulé Iran, j'écris ton nom, en référence aux massacres de juillet à Téhéran. La revue reste plus que jamais fidèle aux objectifs qu'elle s'était assignés : créer un espace de discussion, prendre parti là où se font jour les aspirations démocratiques. "Penser les barbaries du moment", selon la formule de Bernard-Henri Lévy.

Pour le philosophe, la chute du communisme, loin de signifier une hypothétique fin de l'histoire, ouvrait au contraire la porte à d'autres périls. Une intuition avérée depuis par les faits , des guerres dans l'ex-Yougoslavie au génocide rwandais, en passant par la résurgence de l'islam fondamentaliste.

Les différentes facettes de ce dernier constituent le plat de résistance de ce numéro, à commencer par le dossier consacré à Salman Rushdie. Il ouvre l'ensemble avec une contribution intitulée "Une malédiction littéraire", où la tâche de l'écrivain est énoncée avec une rare pertinence.

L'entretien avec l'ancien ministre de la culture, Jack Lang, qui relate avec franchise ses difficultés à convaincre, en 1992, le gouvernement Bérégovoy d'inviter Rushdie en France, montre que la cause de l'écrivain n'était pas gagnée d'avance. Le texte d'Ayaan Hirsi Alie, femme politique néerlandaise, nous rappelle les failles de la solidarité occidentale contre la fatwa. L'ancien président américain, Jimmy Carter, accusait l'écrivain d'avoir "insulté des millions de musulmans dont les croyances sacrées ont été bafouées".

Vingt après, la fatwa demeure. Ayaan Hirsi Ali l'écrit avec force : "Les actes barbares drapés dans de saintes écritures se sont succédé : tyrans domestiques niant aux musulmans ordinaires les droits humains les plus élémentaires, débordements d'intimidation, de terreur et de meurtres dans les sociétés libres."

Le récit de Raphaël Haddad sur la mascarade que fut Durban 2, organisée sous l'égide de l'Organisations des Nations unies (ONU), présidée par la Libye, vice-présidée par l'Iran, donne une démonstration supplémentaire : face à l'islam radical, l'Occident devra agir et cesser de clamer une indignation de façade. Ce que le président de l'UEJF a fait en perturbant le discours du président Ahmadinejad. "Battons-nous pour réformer la gouvernance de la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Plaidons pour que n'y siègent que les Etats respectant un certain nombre de fondamentaux", conclut Raphaël Haddad.

Cette règle du jeu est limpide et raisonnable. On peut craindre qu'il faille beaucoup d'autres livraisons de La Règle du jeu pour en marteler les fondamentaux.
SONDAGES
ENISRAËL
LEPARTITRAVAILLISTE
ENCHUTELIBRE
Source : israelvalley.com en ligne

le 24 octobre


LE PARTI TRAVAILLISTE
A LA DERIVE…
BINYAMIN NETANYAHOU
EN PLEINE FORME!


Par Mati Ben-Avraham



Les sondages publiés en fin de semaine ne sont guère flatteurs pour le parti travailliste en général et celui qui le dirige, le ministre de la Défense Ehud Barak.

Des 13 mandats obtenus voici sept mois, il n’en resterait plus que 7, si les élections avaient lieu aujourd’hui. Une véritable gifle qui marque bien la piètre estime en laquelle l’opinion publique tient l’actuelle génération des héritiers de l’historique mouvement ouvrier israélien, qui a donné à l’Etat d’Israël ses pères fondateurs, sa vision sociopolitique et ses outils administratifs.

Le parti travailliste a perdu toute cohérence, divisé entre ceux qui s’accrochent à des parcelles de pouvoir à tout prix et ceux qui souhaitent un retour aux fondamentaux du travaillisme. Des querelles étalées sur la voie publique, qui finissent par lasser.

Et que dire de son leader, Ehud Barak, dont le comportement hautain, l’insensibilité exaspèrent d’aucuns, même parmi ses proches? Les sondages sont clairs à son propos : si 66% des personnes interrogées lui font confiance en tant que ministre de la Défense, 78% le rejettent en tant que possible 1er ministre. Une triangulaire aux législatives le place loin, avec 7% des intentions de vote, derrière Binyamin Netanyahou (41%) et Tzipi Livni (31%). Pire encore, l’opinion publique lui préférerait Ehud Olmert, si celui-ci pouvait se représenter…

Le grands gagnant de ces sondages est l’actuel premier ministre, Binyamin Netanyahou. Non seulement son parti, le Likoud gagne six sièges par rapport aux 27 remportés aux dernières législatives, mais lui-même est conforté dans son action politique : 66% la jugent globalement satisfaisante.
ASTERIXNESTJAMAIS
ALLEENISRAËL,
ETPOURTANT!....

Source : israelvalley.com en ligne le 23 octobre



BD :
POURQUOI DONC ASTERIX N'A
JAMAIS MIS LES PIEDS EN ISRAËL
LORSQUE GOSCINNY ETAIT VIVANT ?
LE DERNIER VOYAGE EN FAMILLE
DE GOSCINNY A EU LIEU A JERUSALEM



Par Youval Barzilaï
à Tel-Aviv



Nous avons selectionné un article très intéressant sur l’histoire d’Asterix publié par Le Figaro. Au détour d’un texte assez long Israël est bien mentionné presque par hasard, alors que ce pays a bien été au centre de la vie personnelle et religieuse de Goscinny. Goscinny était juif pratiquant. Il était le petit-fils du Rabbin Abraham Goscinny de Varsovie (par son père) et d’Abraham Beresniak, auteur du dictionnaire Yiddish/Hébreu édité à Paris en 1939 (par sa mère).

Très discret sur sa vie juive, avait-il peur que des antisémites s’attaquent a son oeuvre ? Un élement est assez curieux : dans Wikipedia en Anglais le fait que Goscinny soit juif est mentionné. Dans la version française, cet élement fondamental de sa vie avait été pendant bien longtemps… oublié. Sa fille Anne (1) a déclaré récemment à la question suivante d’un journaliste : "Dans votre troisième roman, “Le père éternel”, vous dévoilez la ­judéité de votre père. La religion était-elle très présente ?

Réponse : “On ne pratiquait pas, mais l’identité était forte. Le dîner du vendredi était important. Notre dernier voyage en famille fut en Israël. C’était la première fois pour mon père. A Jérusalem, il a mis sa kippa et est allé devant le mur des Lamentations. Je l’ai vu glisser un papier entre les pierres. J’ai trouvé cela ­saugrenu. Alors, j’ai souhaité une ­explication. Il m’a répondu : “J’ai ­demandé que maman et toi soyez toujours en bonne santé.” J’ai eu le sentiment que ces pierres avaient pris un peu du poids qu’il portait”.

LE FIGARO (Copyrights) : "Astérix a 50 ans. Il a poussé son premier cri en 1959. Avec 325 millions d’albums vendus dans 107 langues, ils ont fait connaître la Gaule au monde entier. Goscinny, juif d’origine ukraino-polonaise ayant grandi en Argentine et à New York, et Uderzo, fils d’immigré italien, dressent dans leurs albums un portrait affectueux de la France des années 60 et 70.(…)

Pas de préférences politiques exprimées dans Astérix.«Nous sommes des comiques qui n’avons qu’un seul désir, une seule vocation : amuser les enfants et ceux qui le sont restés !» C’est ce qui conduira le scénariste, de confession juive, à éviter soigneusement d’envoyer Astérix en Israël".


ISRAELVALLEY PLUS

Extrait d’un article paru dans le site Asterix.com (2)
“Astérix et Obélix en terre de Palestine” est sorti après la mort de Goscinny:

L’Odyssée d’Astérix en hébreu, c’est un choix riche de résonances et de sens, puisque nos héros Astérix et Obélix y parcourent les terres de Palestine, découvrant sur leur chemin le petit village de Bethléem, et faisant taire les “lamentations” de l’espion Zérozérosix devant le mur du même nom…

Albert Uderzo s’est rendu sur la colline de Massada, “là où les juifs se sont tous donné la mort pour ne pas être prisonniers des Romains du général Flavius Silva, sauf un d’entre eux…pour qu’il puisse raconter l’histoire”. Si la lutte des Juifs contre l’occupant Romain est un des ressorts de l’album, cet épisode historique, survenu plus de 20 ans après le voyage d’Astérix, n’y apparaît pas, pour préserver une certaine cohérence dans les dates. Impressionné par les lieux, l’auteur s’est cependant amusé à dessiner une partie du grand piton rocheux de Massada sur la couverture de l’album.

Une anecdote, racontée par Albert Uderzo dans son livre Albert Uderzo se raconte: “Très peu de temps avant la disparition de René, nous avons passé, mon épouse et moi-même, quelques jours dans l’appartement de René et Gilberte Goscinny à Cannes. Et un matin, j’ai étonné René en lui racontant que j’avais rêvé que je planais et survolais Jérusalem, une Jérusalem dorée sous le soleil, dans un ciel bleu très pur, alors que je ne connaissais pas encore cette ville. Je l’ai quasiment reconnue dans sa réalité plus tard.”.

(1) http://www.parismatch.com/People-Match/Livre/Actu/Anne-Goscinny-la-grande-saeur-du-petit-Nicolas-132626/

(2) http://www.asterix.com/encyclopedie/traductions/asterix-en-hebreu.html

Source: http://www.lefigaro.fr/