"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, septembre 26, 2009

NOUVELLE
POLEMQUEAUTOUR
DUNUCLEAIREIRANIEN

Source : lemonde.fr en ligne le 26 septembre


Mahmoud Ahmadinejad
dénonce un "jeu médiatique" occidental


New York (Nations unies)
Correspondant

Souriant et décontracté, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a rejeté en bloc, vendredi 25 septembre, les accusations portées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni. La construction du nouveau site d'enrichissement d'uranium, "très ordinaire", a-t-il affirmé, rentre "parfaitement dans le cadre des règles" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui sera invitée à l'inspecter. Au cours d'une conférence de presse dans l'Hôtel Intercontinental de New York, il s'est dit "très surpris" d'un tel fracas médiatique.

Si l'endroit "est secret, pourquoi avons-nous informé l'AIEA?", a demandé le président iranien. Selon les règles de l'agence, telles que les présente M.Ahmadinejad, le nouveau site, qui n'en serait qu'à "ses débuts", n'avait à être déclaré que six mois avant que commence l'enrichissement d'uranium. Une interprétation contestée par les Occidentaux. "Nous avons en fait informé l'agence dix-huit mois en avance", a affirmé M.Ahmadinejad, ajoutant, ironique, qu'il aurait dû être "encouragé" pour avoir fait preuve d'un tel zèle.

Interrogé sur l'argument américain selon lequel la taille des nouvelles installations est incompatible avec un usage civil, le président iranien a répliqué que "M.Obama n'est pas un expert nucléaire" et devra laisser à l'agence "suffisamment de temps pour aller vérifier les choses". Il n'a toutefois pas précisé à quelle date les inspecteurs pourraient se rendre sur place, promettant seulement que "les choses avanceraient conformément" aux règles de l'AIEA.


M.OBAMA "MAL INFORMÉ"

Le dirigeant iranien a dénoncé ceux qui "croyaient disposer d'un joker". "De quel droit nous dites-vous ce que nous devons faire?", a-t-il lancé, jugeant que M.Obama, dont il a noté qu'il "veut changer l'image des Etats-Unis", avait été "mal informé". Quant à Nicolas Sarkozy et Gordon Brown, "ils ne sont pas très importants pour nous", a-t-il ajouté, précisant que les dirigeants français et britannique n'étaient "pas très crédibles" et se livraient à un "jeu médiatique".

"Vous souvenez-vous, quand l'Irak a été attaqué, c'était sous le prétexte que le pays possédait des armes nucléaires ou des armes de destruction massive", a-t-il déclaré, assurant que "la patrie iranienne est honnête, cultivée" et n'a "jamais envahi les autres". "Nous avons fait preuve de retenue et décidé de ne pas réagir brusquement, parce que nous espérons vraiment que des changements fondamentaux vont commencer à se produire", a-t-il précisé.

Les armes nucléaires, auxquelles l'Iran est "fondamentalement opposé", sont "criminelles", "inhumaines", et quiconque les possède est "politiquement arriéré", a affirmé le président iranien. Elles sont aussi "inefficaces", a-t-il ajouté, et "n'ont pas sauvé l'Union soviétique" ni "aidé les forces américaines en Irak ou en Afghanistan" ou même "le régime sioniste" à Gaza ou au Liban. Celles qui existent devraient "toutes être détruites", tandis que "la possibilité de toutes les nations d'avoir accès à une énergie nucléaire propre et écologique" doit être, selon le dirigeant iranien, préservée.

En allusion à Israël, M. Ahmadinejad a affirmé que "certains pays n'ont pas signé le TNP [traité de non-prolifération] mais s'en prennent à d'autres", alors qu'ils ont "eux-mêmes plusieurs milliers de bombes". Interrogé sur le risque d'une attaque israélienne contre ses installations nucléaires, le président iranien a déclaré qu'Israël était "bien trop petit pour parler comme ça" et "ne peut rien faire contre l'Iran". "Nous sommes capables de nous défendre", a-t-il prévenu. p


Philippe Bolopion

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