"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, septembre 28, 2009

LIRAN
PROVOQUE
LOCCIDENT

Source : lejdd.fr en ligne le 28 septembre


L'Iran défie le monde


Téhéran a procédé à de nouveaux tirs de missiles ce lundi et s'attire les foudres de la communauté internationale, à trois jours de la conférence de Genève avec le groupe des "5+1".


L'Iran a procédé à de nouveaux tirs de missiles lundi. (Reuters)
La rencontre de Genève s'annonce sous de biens mauvais auspices. Jeudi, les diplomates iraniens auront certainement fort à faire pour convaincre le groupe dit des "5+1" (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine + Allemagne) de ses bonnes intentions. Qu'il s'agisse de son activité nucléaire - dossier, jugé légitime, que la délégation iranienne ne souhaite pas aborder sur les bords du Lac Léman - ou de ses manœuvres militaires aperçues dimanche et lundi, Téhéran ne fait que, jour après jour, se mettre à dos la communauté internationale. Laquelle se contente pour l'heure de déclarations indignées, avant de décider dans un avenir proche de possibles sanctions contre le régime des mollahs.

Dernière incartade en date de la part de la République islamique, le tir d'un missile Shahab III, ce lundi donc, 24 heures seulement après avoir déjà procédé au lancement de missiles à court et moyenne portée. "Toutes les cibles dans la région, où qu'elles se situent, seront à la portée de ces missiles", s'est félicité après ces tests le général Hossein Salami, qui commande l'armée idéologique du régime. "Il s'agit d'exercices militaires à caractère, par nature, dissuasifs", a pour sa part précisé le ministère iranien des Affaires étrangères, ajoutant qu'il n'existait "aucun lien" entre ces manœuvres et le programme nucléaire de son pays qui inquiète tant les grands de ce monde.

"Méthode provocatrice" pour Washington
Des déclarations qui n'ont provoqué aucun apaisement dans les capitales occidentales. Bien au contraire. D'une portée moyenne de 1500 km, les missiles Shahab III ont en effet la capacité d'atteindre Israël, pays que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad souhaite, on le sait, "rayer de la carte". Les intérêts américains dans le Golfe persique pourraient également se trouver à portée de tir de l'armée iranienne. Dimanche, alors que Moscou se veut habituellement moins virulente vis-à-vis de Téhéran que Washington ou l'Union européenne, l'état-major russe s'est également inquiété de la puissance de feu ainsi mise au jour. "Les missiles de moyenne portée sont capables de pénétrer en territoire russe et d'atteindre la ville de Saratov", a d'ailleurs précisé le général Nikolaï Rodionov, ancien commandant des forces de fusées stratégiques de l'armée de terre, cité par l'agence Interfax.

Dans le concert des protestations, le ministère français des Affaires étrangères a lundi appelé "l'Iran à choisir la voie de la coopération et non celle de la confrontation en cessant immédiatement ses activités profondément déstabilisantes et en répondant sans délai aux demandes de la communauté internationale, afin de parvenir à une solution négociée sur le dossier nucléaire". Un même son de cloche s'est fait entendre du côté de Londres ou Berlin. Aux Etats-Unis, la Maison blanche a réagi en début de soirée à ces nouvelles "provocations". "Il est clair qu'il s'agit d'exercices militaires pré-programmés, a fait savoir le porte-parole de la présidence, Robert Gibbs. J'attribuerai cela à la méthode provocatrice utilisée par l'Iran sur la scène mondiale depuis un certain nombre d'années", a-t-il ajouté, alors que la semaine dernière, en confirmant l'existence d'une seconde usine d'enrichissement d'uranium sur le sol iranien, Barack Obama avait brandi la menace de "sanctions qui font mal" en cas d'échec des discussions avec Téhéran.

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