"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, septembre 27, 2009

ELECTIONS
ENALLEMAGNE
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 septembre



Angela Merkel gouvernera avec le FDP,
le SPD dans l'opposition


BERLIN


Sur fond de participation historiquement basse, les électeurs allemands ont accordé dimanche un second mandat de quatre ans à la chancelière conservatrice sortante, Angela Merkel, qui devrait pouvoir gouverner cette fois avec les Libéraux du FDP, partenaires traditionnels de la CDU/CSU.

Sur fond de participation historiquement basse, les électeurs allemands ont accordé dimanche un second mandat de quatre ans à la chancelière conservatrice sortante, Angela Merkel, qui devrait pouvoir gouverner cette fois avec les Libéraux du FDP, partenaires traditionnels de la CDU/CSU.

En cette année où l'on s'apprête à fêter les 20 ans de la chute du Mur de Berlin, le centre-droit va se retrouver seul aux affaires pour la première fois depuis l'ère Helmut Kohl (1982-1998).

C'en est fini de quatre années de "grande coalition" entre les conservateurs et la gauche sociale-démocrate, qui, dimanche, essuie une débâcle avec son pire score en 60 ans: autour de 23%.

Avec 33,6 à 33,8% selon les estimations, la CDU/CSU recule d'environ 1,5 point par rapport à 2005 mais obtiendrait 230 sièges.

Avec les 93 sièges du FDP, la future coalition "noir-jaune" disposerait d'un total de 323 sur un total minimum de 598 au Bundestag, soit une majorité claire et nette, sans attendre l'attribution des quelques "mandats supplémentaires" découlant d'un système électoral complexe. Le bloc de gauche (SPD, Die Linke et les Verts) réunirait lui autour de 290 députés.

La chancelière s'est réjouie des nouvelles perspectives de coalition : "Nous avons atteint notre objectif électoral consistant à pouvoir mettre sur pied un gouvernement stable", a-t-elle dit, souriante, devant des militants chrétiens-démocrates enthousiastes.

"Je crois que ce soir, nous pouvons nous laisser aller à faire la fête!", a-t-elle lancé à ses partisans. "Ce soir, je suis satisfaite et heureuse!"

Tout ne sera sans doute pas facile lors du second mandat Merkel. "Gouverner l'Allemagne va être plus difficile maintenant. Il y aura une opposition plus forte qu'auparavant", fait remarquer Dietmar Herz, politologue à l'université d'Erfurt. "Il existe des différences notables entre les conservateurs de Merkel et le FDP en politique économique, et il y aura des conflits entre eux", ajoute-t-il.


SE RENOUVELER DANS L'OPPOSITION

Le FDP, qui préconise des baisses d'impôt plus marquées que la CDU et un assouplissement des conditions de licenciement, est avec son chef Guido Westerwelle le principal gagnant de la soirée. Les dernières projections lui donnent 14,6%, score dont il se prévaudra lors des négociations qui vont s'ouvrir pour la formation du nouveau cabinet.

Westerwelle, dont le parti était dans l'opposition depuis 1998, s'est félicité du "résultat électoral exceptionnel", soulignant que, désormais, "nous voulons participer au gouvernement".

Lui est a priori réservé le portefeuille des Affaires étrangères, celui-là même que détenait le candidat malheureux du SPD à la chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, jusqu'alors vice-chancelier et numéro deux de la coalition sortante.

Ce dernier a reconnu que son parti subissait une "amère" défaite. "Les électeurs ont tranché et ce résultat marque un jour amer pour la social-démocratie allemande", a-t-il dit.

Avec 23% des voix, le SPD devrait n'obtenir que 148 sièges, soit une perte de 73 par rapport à la chambre sortante. Jusqu'alors, son score le plus faible depuis la fondation de la République fédérale en 1949 avait été 28,8% en 1953.

"Il n'y a aucun moyen de le présenter favorablement, ce résultat est une amère défaite", a ajouté devant ses partisans Steinmeier, 53 ans, qui entend désormais devenir le chef de l'opposition au Bundestag et diriger le groupe parlementaire de son parti.

Pour le maire social-démocrate de Berlin, Klaus Wowereit, le SPD va devoir maintenant se renouveler dans l'opposition, après une longue période au pouvoir. "Le SPD va devoir passer par un processus de renouvellement et de rajeunissement", a-t-il dit à la chaîne ZDF.


APPEL DU PIED DE DIE LINKE AU SPD

De l'avis des experts, le SPD a souffert d'un report des voix au sein de la gauche. En 2005, il avait obtenu 34,2% des voix, déjouant des sondages qui le donnaient pour nettement battu.

Dans le même temps, le parti Die Linke progresse spectaculairement sur la gauche du SPD. En 2005, le PDS, dont il est issu, avait réuni 8,7% des suffrages; dimanche, Die Linke a engrangé autour de 12,5% des voix, soit 53 sièges.

Il est le quatrième parti d'Allemagne, devant les Verts. "Nous sommes désormais le parti qui fera pression pour que l'Etat social soit reconstitué", a déclaré son coprésident Oskar Lafontaine, transfuge du SPD qu'il présida dans les années 1990.

Die Linke entend continuer de ravir au SPD certains thèmes de gauche, même si l'une de ses figures de proue, l'ancien avocat Gregor Gysi, lui a fait dimanche soir un appel du pied, en soulignant que Die Linke et les sociaux-démocrates pourraient désormais, dans l'opposition, se rapprocher.

Les Verts passent pour leur part de 8,1% à 10,0-10,4%. Tout en se félicitant de ce bon score, Jürgen Trittin, candidat des Verts à la chancellerie et ancien ministre de l'Environnement, a estimé que "même des Verts super-bons n'ont pas pu compenser le désastre du SPD".

Le taux de participation a été historiquement bas dimanche à ces élections au 17e Bundestag, 72,5% contre 77,7% en 2005, qui marquait déjà un record à la baisse. Dans les années 1980, la participation était comprise entre 84 et 90%.

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