"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juin 30, 2009

LADANSE
CONTEMPORAINE
PERDLUNE

DESESETOILES
Source : 20minutes.fr en ligne le 30 juin à 20h 01
sur Diasporablog à 21h 05


Mort de Pina Bausch,
«monstre sacré de la danse»


La chorégraphe allemande Pina Bausch est morte à 68 ans. C'est sa compagnie de danse Tanztheater Wuppertal, basée en Allemagne, qui l'a annoncé. Les médecins venaient, la semaine dernière, de lui diagnostiquer un cancer.


Née le 27 juillet 1940, Pina Bausch aurait eu 69 ans dans trois semaines. Figure de proue du monde de la danse, elle est aussi connue du grand public pour avoir chorégraphié des scènes du film «Parle avec elle» de Pedro Almodovar (2001). On la voit même danser dans l'une des séquences du cinéaste espagnol.



Au cinéma toujours, elle a aussi joué un rôle dans le film du réalisateur italien Federico Fellini, «Et vogue le navire» (1982), avant de réaliser elle-même un film intitulé «La plainte de l'impératrice» (1990). «Je voudrais filmer comme je construis mes pièces, sans script, en trouvant la forme et le contenu au fur et à mesure», avait-elle confié.


Renommée internationale

Pina Bausch n'a vécu que par et pour la danse. Une danse trash, bouleversante, parfois bruyante. A la tête de sa compagnie Tanztheater Wuppertal depuis 1973, qui tournait dans le monde entier à guichets fermés, elle n'avait pourtant jamais parlé de prendre sa retraite.
«C'était quelqu'un de considérable. Elle n'a pas révolutionné la danse, elle est allée bien au-delà: c'était de la danse, du théâtre, le travail d'un auteur complet", a déclaré l'ancien directeur du Théâtre de la Ville à Paris Gérard Violette. «Pina Bausch a d'abord créé des pièces cruelles, radicales. Ensuite, ce n'est pas qu'elle avait changé d'opinion sur la solitude, la difficulté de communiquer, mais l'amour reçu du public avait fini par lui donner le plaisir d'apporter du plaisir».


Parcours

Elevée dans un petit hôtel-restaurant que tenaient ses parents, elle est entrée à 14 ans à l'école de Folkwang d'Essen sous la direction du chorégraphe Kurt Jooss, l'un des pères fondateurs de l'«Ausdruckstanz», qui combine le mouvement, la musique et des éléments d'art dramatique. Diplôme en poche en 1958, elle a poursuivi entre 1959 et 1962 sa formation à la Juilliard School of Music et été engagée au New American Ballet et au Metropolitan Opera de New York.

A son retour des Etats-Unis, elle est devenue membre du nouveau ballet Folkwang et y a signé sa première chorégraphie, «Fragment», sur une musique du compositeur hongrois Bela Bartok en 1968. A ne pas rater aussi: ses chorégraphies de «Barbe-Bleue» et «Les 7 Péchés capitaux». Sans oublier «Le Sacre du Printemps».


Une silhouette de liane

Prêtresse du corps, sorcière, impératrice de la danse, monstre sacré... Les formules n'ont pas manqué pour décrire Pina Bausch, cette femme très maigre aux cheveux très longs et très raides. Et au port de reine, forcément.

Selon les critiques, il y aurait même une méthode Pina Bausch, qui fonctionnerait de la façon suivante: la chorégraphe pose des questions à ses danseurs, qui y répondent par des improvisations gestuelles et/ou vocales. «Psychanalyse? Exorcisme?, interrogeait "Le Monde". Il est impossible de rester au Tanztheater si l'on n'accepte pas cet échange, ce don de soi.»

Ce qu'a aussi dit Brigitte Lefèvre, directrice de la danse à l'Opéra de Paris, en réagissant à sa mort: «Tous ceux qui ont travaillé avec elle ne peuvent plus être les mêmes après. Elle a appris aux danseurs à être à l'intérieur d'eux-mêmes, savoir qui ils sont pour danser. C'est à dire au delà de la forme, le fond, qu'est ce qu'on a au fond de soi. C'est cela vraiment le don d'un artiste par rapport aux gens qui le regardent.»



Alice Antheaume

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