"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, février 26, 2009

FINDECRISE
ENVUE
ENGUADELOUPE

Source : lenouvelobs.com en ligne le 26 février à 9h
sur Diasporablog à 9h 49



Négociations :
un accord sur une hausse de 200 euros
sur les bas salaires en bonne voie



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C'est ce qu'assure un dirigeant de l'intersyndicale, tandis que le préfet indique pour sa part qu'un accord définitif "n'est pas signé et les débats ne sont pas terminés". Le leader du LKP Elie Domota se veut "prudent".

Elie Domota porte-parole du LKP lors d'une conférence de presse L'Etat, le patronat et le collectif LKP qui mène la grève en Guadeloupe depuis le 20 janvier sont parvenus dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 février à un accord non définitif sur une augmentation de 200 euros des bas salaires, selon l'un des dirigeants de l'intersyndicale."Les 200 euros c'est OK. L'Etat va garantir les 200 euros", a déclaré à la presse l'un des dirigeants de l'intersyndicale Rosan Mounien après plus de dix heures de discussion qui avaient débuté à 16H00 locale (21H00, heure de Paris) et qui ont été suspendues à 02h30 (07H30 à Paris)."On est habitués aux revirements du patronat, on se méfie, la grève continue", a toutefois déclaré le leader du LKP Elie Domota.


Le LKP ne cède pas sur les 200 euros

Le préfet Nicolas Desforges a indiqué pour sa part qu'un accord définitif "n'est pas signé et les débats ne sont pas terminés". "Nous n'avons pas totalement abouti, les discussions sont suspendues et reprendront à 14H30" ce jeudi, a-t-il ajouté.Les différentes parties ont négocié à partir du montage du gouvernement qui prévoyait approximativement: 80 euros de l'Etat, 50 euros des entreprises et 50 des collectivités locales, soit 180 euros de hausse des bas salaires.Mais le LKP a toujours revendiqué une augmentation de 200 euros.Finalement, selon Rosan Mounien, l'Etat ajoutera 20 euros pour les petites sociétés de moins de 20 salariés. Le préfet est resté plus évasif sur ce point évoquant cela comme une possibilité.


Le LKP prudent

Au delà de 20 salariés, les chefs d'entreprises prendront la différence à leur charge, certaines allant au delà de 200 euros d'augmentation.Restent à régler le problème de la date de prise d'effet de cette mesure, la durée de l'accord (2 ou 3 ans), le salaire de base (brut nu ou avec les primes).Jean-Marie Normertin du LKP, a déclaré : "on a avancé, on a eu les 200 euros, mais le problème qui reste le plus important est la pérennité du système au delà de 3 ans". "On attend de connaître la position du Medef à 14H30, pour reprendre les négociations", a-t-il dit. Rosan Mounien a prévenu aussi qu'un accord définitif sur les 200 euros ne signifierait pas la fin des négociations. "Cela permettra de débuter les discussions sur les 19 derniers points à débattre", a-t-il dit.Parmi ces points, figure la question du paiement des jours de grève.Le LKP appelle à un rassemblement à Baie-Mahault, non loin de Pointe-à-Pitre jeudi à 08H00, heure locale.Mercredi, l'Etat avait proposé un "revenu supplémentaire temporaire d'activité" en réponse au montage mis sur la table par le collectif intersyndical. Le compte serait presque bon.

A Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le gouvernement a proposé d'ajouter 80 euros aux contributions accordées par le patronat. Au total, il ne manquerait que 20 euros sur la somme réclamée par les grévistes. L'augmentation de salaires atteindrait ainsi 180 euros par mois.
Jusqu'en 2011Mercredi, juste avant le début de la réunion, Matignon a proposé un Revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA) avec 80 euros mis par l'Etat jusqu'"à l'horizon 2011" avant un retour au revenu de solidarité active (RSA).A cela viendrait s'ajouter un "bonus" des entreprises de 50 à 90 euros exonérées de toutes charges salariales et patronales et enfin une participation autour de 50 euros des conseils général et régional pour arriver "à peu près" aux 200 euros réclamés par le LKP depuis le début du conflit.45.000 salariés gagnant jusqu'à 1,4 fois le Smic seraient concernés indépendamment de leur situation familiale.Pour ceux qui ont un salaire supérieur à 1,4 Smic et qui auraient dû bénéficier du RSA, soit environ 1.000 à 2.000 salariés, l'Etat garde une "petite enveloppe".L'exécutif, qui redoute une extension des revendications à la métropole, ne veut pas entendre parler d'une exonération de la CSG et de la CRDS, servant au financement de la sécurité sociale. Une proposition a été faite en ce sens par l'UCEG, l'Union des chefs d'entreprises guadeloupéens (UCEG), organisation patronale proche de l'intersyndicale.


La pression maintenue par les grévistes

Des grévistes maintenaient la pression, après un mois de manifestations, rassemblés tard mercredi soir, devant la capitainerie du port autonome de la Guadeloupe, où se déroulaient les discussions.Mais le leader du LKP (Ensemble contre la surexploitation), Elie Domota a immédiatement rétorqué qu'il était encore trop tôt pour dire si cette nouvelle offre serait acceptable. "C'est une proposition, mise sur la table, que nous allons examiner."Les représentants du gouvernement avaient quitté la table des négociations lundi soir, précisant qu'ils ne pourraient répondre à la demande de hausse de 200 euros mensuels, pour les salaires de 900 euros.

A Fort-de-France, en Martinique, la police patrouillait dans les rues, tard mercredi soir, au lendemain d'une nuit agitée, alors que la mobilisation contre la vie chère se poursuit et que le gouvernement craint que l'instabilité guadeloupéenne ne se propage à la Martinique.Près de 30 personnes ont été arrêtées dans la capitale martiniquaise dans la nuit de mardi à mercredi, avait précisé la police: des dizaines de manifestants s'étaient rassemblées près de l'Hôtel de Ville, exigeant les résultats des négociations en cours. Vers minuit, certaines personnes avaient alors lancé des pierres et des bouteilles contre la police, qui a répondu par des gaz lacrymogènes. Au moins cinq voitures ont été brûlées, ainsi que des poubelles et une petite épicerie, plusieurs magasins pillés, selon la police.

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