"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, octobre 31, 2008

CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : nouvelobs.com en ligne le 31 octobre à 16h 47
sur Diasporablog à 17h 12


Le ticket Obama-Biden devance
de 13 points le ticket McCain-Palin


2 réactions



Selon un sondage, à quatre jours du scrutin Barack Obama et Joe Biden obtiennent 52% d'opinions favorables contre 39% pour John McCain et sa colistière Sarah Palin. Plus de la moitié des personnes interrogées estiment que Barack Obama est prêt pour la présidence.


Barack Obama et son colistier devance de 13 points le camp de John McCain (Sipa) Selon un sondage national CBS/New York Times publié vendredi 31 octobre, le ticket démocrate à la présidentielle américaine du 4 novembre Barack Obama-Joe Biden maintient l'écart avec son rival républicain John McCain-Sarah Palin, qu'il distance désormais de 13 points. Alors que la course entre dans sa dernière ligne droite, John McCain sillonnait l'Ohio pour tenter de regagner du terrain sur son adversaire démocrate dans cet Etat-clé de l'élection. De son côté, Barack Obama, après avoir passé une partie de la journée de jeudi en Floride et en Virginie, a fait route pour Columbia dans le Missouri. Cet Etat du Middle West est considéré comme le véritable baromètre du pays. Depuis 1956, les électeurs y ont désigné tous les futurs locataires de la Maison Blanche.


52% d'opinions favorables

Selon le sondage, à quatre jours du scrutin, le candidat démocrate et son colistier obtiennent 52% d'opinions favorables contre 39% à John McCain et Sarah Palin, si l'on tient compte des deux autres candidats mineurs, Bob Barr et Ralph Nader. Cet écart est ramené à 11% (52-41) si l'on ne tient compte que des deux tickets démocrate et républicain. Plus de la moitié des personnes interrogées estiment que Barack Obama est prêt pour la fonction présidentielle et près de la moitié le jugent capable de gérer une crise internationale. Mais plus de moitié des partisans du candidat républicain se déclarent effrayés à l'idée d'une présidence démocrate. Selon cette enquête, le sénateur de l'Illinois mènerait de quelque 20 points parmi les électeurs qui ont voté par anticipation.Sondage réalisé du 25 au 29 octobre auprès de 1.005 électeurs probables, qui comporte une marge d'erreur de plus ou moins 3 points de pourcent
LASHOAH
ETLEVATICAN
Source : lenouvelobs.com en ligne le 30 octobre



L'ouverture des archives vaticanes
sur la Shoah repoussée


10 réactions



Les archives du Vatican concernant l'Holocauste ne seront pas ouvertes avant au moins six ans, en dépit de la demande d'historiens et de dirigeants juifs.
Le Vatican a fait savoir, jeudi 30 octobre dans un communiqué, que l'ouverture de ses archives secrètes sur la période de l'Holocauste serait repoussée d'au moins six ans. Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi a jugé les demandes de consultation de ces archives "compréhensibles". Mais il a indiqué dans son communiqué que l'entreprise qui consistait à cataloguer 16 millions de documents prendrait six à sept ans de plus.


Des historiens et des dirigeants juifs avaient formulé la demande de pouvoir consulter et étudier les documents portant sur la Papauté de Pie XII et sur l'action du Vatican au moment de la Shoah. Certaines organisations juives estiment qu'au cours de la Seconde guerre mondiale le Pape d'alors n'avait pas suffisamment œuvré en faveur de la sauvegarde des juifs de l'extermination nazie.
TENSIONENTRE
LEGYPTEETISRAËL
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 30 octobre



Pérès et Olmert se sont excusés
auprès de Moubarak suite aux propos de Liberman


S’exprimant hier à la Knesset lors d’une séance commémorative à la mémoire du ministre assassiné Rehavam Ze’evi, le député de droite (Israël Beitenou) Avigdor Liberman a critiqué les dirigeants israéliens qui « s’abaissent et rampent devant les pieds du président égyptien » sans que celui-ci ne fasse preuve de réciprocité : « encore et encore nos leaders se rendent en Egypte pour rencontrer Moubarak alors que celui-ci n’a jamais accepté de venir en Israël en visite officielle. Tout dirigeant qui se respecte aurait conditionné ces rencontres par une expression de réciprocité. S’il veut nous parler – qu’il vienne ici ; s’il ne veut pas venir – qu’il aille au diable ! ».
Le président Shimon Pérès et Ehud Olmert ont téléphoné à Hosni Moubarak pour lui présenter leurs excuses à la suite de ces propos. M. Pérès a fait part à M. Moubarak de ses regrets pour « des propos inadaptés envers le président égyptien et son pays lors d’une cérémonie de commémoration nationale ».

Ce n’est pas la première fois qu’Avigdor Liberman provoque des tensions entre Israël et l’Egypte, rappelle le journal ; en 2001 il a déclaré qu’en cas d’attaque arabe contre Israël, ce dernier pourrait bombarder l’Iran et le haut barrage d’Assouan en Egypte.
Par ailleurs, sans rapport avec cet incident, Hosni Moubarak a accordé une interview au Yediot, dont l’intégralité sera publiée demain. Moubarak affirme dans cette interview qu’à sa connaissance, l’état de santé du soldat enlevé Guilad Shalit est bonne, et que sa vie n’est pas en péril car les Palestiniens savent bien que s’ils lui portent atteinte, « Israël ne libérera pas un seul prisonnier palestinien ». Le président Moubarak confirme en outre la réception par Guilad Shalit de la lettre que lui a été adressée par son père, Noam, et transmise par le biais du président français Nicolas Sarkozy, et promet bientôt une lettre de réponse de Guilad qui sera transférée à son père

jeudi, octobre 30, 2008

CAMPAGNE
ELECTORALE
ENISRAËL
Source : la revue de prsse de l'Ambassade de France en Israël
dffusée le 30 octobre



Kadima et le Likoud se disputent
les électorats laïque et russe



Selon le Maariv, après son échec à former un gouvernement avec le parti séfarade-orthodoxe Shas, ce qui a mené à l’anticipation des élections, la présidente de Kadima Tzipi Livni se tourne vers les électorats laïc et russe.
Dans une série d’interviews qu’elle a accordées hier aux médias israéliens en langue russe, Mme Livni s’est efforcée de faire passer le message selon lequel elle ne se livrait pas au chantage des partis ultra-orthodoxes. Elle a ainsi affirmé son soutien à la mise en place du mariage civil en Israël et s’est engagée à faire adopter une loi sur le mariage civil lors de la session actuelle de la Knesset, avant les élections.

Le mariage civil, notion farouchement désavouée par les ultra-orthodoxes, permettra à 265 000 personnes qui ne sont pas reconnus en Israël comme Juifs, pour la plupart des ressortissants de l’ex-union soviétique, de se marier en Israël avec des Juifs. Le journal rappelle que l’électorat russe qui représente 20 sur les 120 sièges de la Knesset est particulièrement convoité par le Likoud, Kadima et le parti d’Avigdor Liberman.

En essayant lui aussi de se distinguer de Shas et de plaire à l’électorat laïc, poursuit le Maariv, le président du Likoud Binyamin Netanyahu a déclaré hier à la Knesset que son parti conserverait le portefeuille de l’éducation dans le gouvernement qu’il formera après les élections. M. Netanyahou a fait cette déclaration, note le Maariv, pour soulager ses électeurs laïcs après qu’Eli Yishaï, président de Shas, ait fait part de la volonté de son parti de réclamer le portefeuille de l’éducation.
HISTORIC
Source : liberation.fr via l'AFP en ligne le 30 octobre



Une inscription remontant à trois millénaires
découverte en Israël



5 réactions


Des archéologues israéliens annoncent avoir découvert à l'ouest de Jérusalem une inscription rarissime remontant à trois millénaires, sur le site d'une forteresse située à la frontière du royaume de Judée.
L'inscription en cinq lignes, très difficiles à déchiffrer, est écrite sur une poterie en proto-cananéen, la langue qui servait aussi bien aux Hébreux qu'aux Philistins et autres peuples de la région.
Elle a été découverte cet été, lors des fouilles du site de la forteresse antique d'Elah, située à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem dans la vallée d'Elah, où selon le récit biblique David a combattu Goliath.

Le professeur Yosef Garfinkel, de l'université hébraïque de Jérusalem, responsable de la fouille, a annoncé dans un communiqué que la datation au carbone 14 avait permis de faire remonter cette inscription au Xème siècle avant JC, soit 1.000 ans avant les rouleaux de la mer Morte.
Selon lui, la forteresse était un avant-poste du royaume de Judée et le texte en hébreu ancien.
L'archéologue réputé Israël Finkelstein, auteur du best-seller La Bible dévoilée, estime cependant qu'il est prématuré de tirer de telles conclusions. «Il s'agit sans nul doute d'une importante découverte. Mais il faut noter qu'on a trouvé dans la même région des inscriptions philistines de même type, de sorte qu'il faut attendre que le texte soit décrypté pour en déduire l'origine.»
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 30 octobre à 15h 41
sur Diasporablog à 16h 25



Barack Obama a-t-il déjà remporté l'élection ?


4 réactions



Le démocrate devance actuellement son adversaire républicain dans un nombre suffisant d'Etats pour obtenir les 270 voix de grands électeurs qui ouvrent les portes de la Maison Blanche, selon l'analyse d'Associated Press.


L'écart se resserre entre Barack Obama et John McCain à 5 jours de la présidentielle, mais selon l'analyse d'AP, le démocrate devance actuellement son adversaire républicain dans un nombre suffisant d'Etats pour obtenir les 270 voix de grands électeurs qui ouvrent les portes de la Maison Blanche.Le président américain étant élu au suffrage universel indirect, ce sont les voix des grands électeurs de chaque Etat qui comptent, au sein du collège électoral, et non le résultat national des candidats.286 voix pour Obama, 163 pour McCainMême en remportant les six Etats où aucun vainqueur n'apparaît clairement, John McCain ne semble pas pouvoir l'emporter, d'après l'analyse des sondages et des stratégies de campagne ainsi que des entretiens avec des stratèges des deux camps.

Le candidat républicain peut encore gagner, mais il aura besoin d'un soudain virage des électeurs pour prendre ces six Etats plus un ou deux actuellement plutôt "obamistes".Barack Obama a acquis le soutien ou peut espérer l'obtenir de 23 Etats et le District de Columbia, qui représentent 286 voix de grands électeurs, et John McCain de 21 Etats, soit 163 voix. Une demi-douzaine d'Etats - Floride, Indiana, Missouri, Caroline du Nord, Nevada et Ohio -, soit 89 voix, sont encore à prendre. Il s'agit évidemment d'un instantané à ce point de la campagne, et non de prédictions. (avec AP)
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : bachchich.info en ligne le 30 octobre


Israël vote John McCain



par Feriel Alouti



En Israël, John McCain reste le plus populaire des deux candidats américains à la Présidence.
Israël vote McCain. Cette préférence de Tel Aviv pour les Républicains n’est pas une surprise. Déja, le président républicain Richard Nixon a su bénéficier du soutien israélien, en aidant le pays en 1973 lors de la guerre de Kippour. En revanche, Bill Clinton, président démocrate de 1993 à 2001, avait une fâcheuse tendance à s’afficher en compagnie de Yasser Arafat. Et cela, on n’aime guère en Israël. Encore aujourd’hui, le quotidien israélien Yediot aharonot explique que Clinton « a favorisé l’extension de la menace terroriste » alors que Nixon « reconnaissait l’importance d’Israël pour la sécurité américaine et en a fait la démonstration ».


L’Iran, encore et toujours !

« Inquiétude à Jérusalem sur la présidence d’Obama », avait titré, début 2008, le quotidien Maariv. Le journal explique que le manque d’expérience en politique étrangère du candidat démocrate éveille l’inquiétude. Sans parler de ses appels au dialogue avec l’Iran ! Encore que, lors d’une conférence de presse donnée aux côtés de Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères, Barack Obama affirmait que « le monde devait empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire ». Mais cela n’a pas suffi à rassurer l’opinion israélienne.
Quelques semaines plus tard, l’ancien ambassadeur israélien à Washington, Danny Ayalon, écrivait dans le Jerusalem Post « qu’il faut suivre la candidature d’Obama avec une certaine inquiétude ». Encore une fois, sa politique à l’égard de Téhéran était mise en avant.


Obama israélocompatible ?

Pour couronner le tout, le candidat démocrate déclare, dans une interview pour le magazine Atlantique : « je pense que l’idée d’un Etat juif sécurisé est fondamentalement et nécessaire, étant donné l’histoire et l’existence d’antisémitisme ». Mais ajoute : « cela ne signifie pas que je serais d’accord avec chaque action de l’Etat d’Israël ».
Un ancien diplomate, Alon Pinkas, avait néammoins écrit, dans le Jérusalem Post, que la campagne menée sur Internet contre Barak Obama n’est que de la désinformation. « Obama n’est pas mauvais pour Israël. […] Il n’a jamais dépassé une limite que les israéliens estimeraient incompatible avec ce qu’une politique moyen-orientale pro-israélienne devrait être ».


« Le baiser empoisonné du Hamas »

Le clan républicain a trouvé un allié objectif en la personne d’Ahmed Yussuf, chef du Hamas. Lequel a déclaré : « nous espérons qu’Obama gagnera les élections ». Gêné, ce dernier a répondu, dans une interview à Atlantic.com, « Je peux imaginer qu’il y en a dans le monde arabe qui se disent : « Voici un homme qui a vécu dans un pays musulman, son deuxième prénom est Hussein, il a l’air plus réaliste, il a appelé à discuter avec des gens, alors il ne va pas se lancer dans le même genre de diplomatie « à la cow-boy » que George Bush », et c’est ce qui leur donne de l’espoir. Je crois que cette perception est tout à fait légitime, tant que mon soutien inébranlable à la sécurité d’Israël reste clair pour eux ».


Un peu emberlificoté !

Afin de dissiper les craintes, Obama s’était rendu, en juillet dernier, en Israël. « Je suis ici pour réaffirmer, a t-il déclaré, la relation spéciale entre Israël et les États-Unis, mon attachement indéfectible à sa sécurité, et mon espoir que je pourrais être un partenaire efficace, que ce soit en tant que sénateur ou en tant que président, pour qu’advienne une paix plus durable dans la région ». Et le candidat démocrate en a remis des louches face au président Shimon Peres. Israël ? C’est, selon lui, un miracle durable. Et lorsqu’il rencontre Mahmoud Abbas, Barack Obama s’était abstenu de toute déclaration publique, en se contentant d’une simple poignée de mains devant les caméras.
Même cette poignée de mains, McCain ne l’avait pas accordé au leader palestinien. En mars, lors d’une tournée identique, le candidat républicain tout simplement zappé l’étape des Territoires palestiniens.


Encore un effort, Obama !
LACRISE...
AUPS
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 octobre


Rocard pourrait quitter le PS
en cas de victoire de Royal


206 réactions



"J'ai tout endigué: la guerre d'Algérie, les trahisons de Guy Mollet, la folie des premières nationalisations de 1981...". Mais "c'est vrai que ce résultat ne me ferait pas plaisir", déclare l'ancien Premier ministre.


L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, partisan de Bertrand Delanoë, n'a pas exclu mercredi 29 octobre de quitter le parti socialiste si Ségolène Royal devait remporter le congrès de Reims.Interrogé lors de l'émission 'Questions d'info" (LCP-France Info AFP), sur son départ éventuel en cas de victoire de la présidente de la région Poitou-Charentes, Michel Rocard, a répondu indirectement : "Je vais fêter l'an prochain mes soixante ans de parti. J'ai tout endigué : la guerre d'Algérie, les trahisons de Guy Mollet, la folie des premières nationalisations de 1981 qui ont failli mettre notre économie à genoux. On a digéré beaucoup de choses". Mais "c'est vrai que ce résultat ne me ferait pas plaisir", a-t-il ajouté à propos de Ségolène RoyalPartir du PS "ce n'est pas des décisions qu'on prend tout seul", a tempéré l'ancien ministre, précisant que "ça dépend des conditions, ça dépend de ce qui va être dit au Congrès". "Elle a encore le temps de faire des bons discours, on ne sait jamais", a-t-il ajouté. "Elle a aussi le temps d'en faire de mauvais".
GUILAD
SHALIT
Source : france-info.com via l'AFP en ligne le 29 octobre



La "France ne renoncera pas
à la libération de Gilad Shalit" (Dati)



VERARGUES (Hérault), 29 oct 2008 (AFP) - La ministre de la Justice Rachida Dati a assuré mercredi à Vérargues, près Montpellier, que la "France ne renoncera pas à la libération de Gilad Shalit", détenu depuis 2006 dans la bande de Gaza par le mouvement palestinien Hamas.
"La position de la France est particulièrement claire : le soldat franco-israélien (Gilad Shalit) doit retrouver la liberté. C’est une exigence de justice. Croyez-bien que la France ne renoncera pas à la libération de Gilad Shalit", a déclaré la ministre invitée d’honneur du dîner annuel de la délégation du Languedoc-Roussillon du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

Mme Dati répondait au président du Crif Languedoc-Roussillon, Hubert Allouche, qui, dans son discours, l’interrogeait sur le rôle que la France pouvait jouer pour la libération de M. Shalit. Questionnée sur "le racisme et l’antisémitisme qui continuent à se propager", la garde des Sceaux a dit : la "France est un des pays les plus répressifs au monde" contre l’antisémitisme. "Quand on agresse un juif parce qu’il est juif, c’est la République et tous ses citoyens qui sont agressés. Il n’y a pas de justification à chercher. C’est exactement la même chose quand deux jeunes d’origine maghrébine se font tirer dessus à Ajaccio", a-t-elle souligné.

"Depuis juin 2007, 277 infractions à caractère antisémite ont été signalées en France sur les cinq millions de procédures transmises à la justice chaque année. C’est peut-être peu mais c’est beaucoup trop...A chaque fois, j’ai demandé aux tribunaux de faire preuve de la plus grande sévérité", a déclaré Mme Dati. Elle a notamment assuré que la justice "mettait tout en oeuvre" pour retrouver les auteurs des tags racistes et antisémites découverts au collège René Cassin d’Agde (Hérault) début septembre et les punir avec "la plus grande fermeté".

mercredi, octobre 29, 2008

OBAMA
ETLESJUIFS
Source : la newsletter du site Yeroushalmi
diffusée le 29 octobre



La cause d’Israël joue un rôle important dans l’élection : 70% des américains ont une image positive d’Israël et négative des palestiniens. Les juifs votent «Démocrate» à 75%, mais leur question face à «l’énigme Obama» au parcours atypique et à la démarche déconcertante est «suis-je sûr de voter Obama, n’est-ce pas dangereux pour Israël?». Fils d’un Noir (tout comme son beau-père : musulman, mais agnostique et absent de son éducation) et d’une chrétienne blanche (dont les parents l’ont, de fait, élevé), ce diplômé de droit d'Harvard, chrétien et acteur de l’action sociale dans les quartiers noirs de Chicago, éprouve le besoin de rester proche des parties en opposition, créant l’ambiguité.


Obama et l’Islam

Le mythe, selon lequel Obama serait un musulman caché pour conquérir le pouvoir aux USA, s’est répandu sur Internet et dans les médias à un moment de menace d’attentats islamistes. Chez les Juifs, ce lien entre Obama et l’islam a pu inquièter : l’image du musulman noir a pu évoquer les délires antisémites de la Nation of Islam de Farrakhan ; on a pu craindre qu’il ne soit porté le moment venu, par sa proximité avec l’Islam à composer avec les ennemis d’Israël. Mais la plupart des dirigeants communautaires dont l’AIPAC (vouée à la défense d’Israël) ont calmé ces inquiétudes, infondées à leurs yeux, dénonçant des «courriels haineux» «aux diffamations mensongères sur ses croyances religieuses » et rappelant que « les électeurs juifs, doivent, comme tous, soutenir celui dont ils considèrent qu’il sera le meilleur président». Soulignons que si plusieurs associations de «Juifs pour Obama» ont été créées, pour McCain, on ne trouve qu’un seul Blog et un seul club Facebook.


Obama, l’Iran et l’Irak

Sur l’Iran, il a déclaré que « l'Iran constitue une menace pour ses voisins et continue à financer le Hamas et le Hezbollah, ce dont nous devons nous préoccuper ». Il a répété «qu’un Iran nucléaire était intolérable et qu’une action militaire américaine n’était pas exclue». Mais il a ajouté un bémol: «il faut d’abord donner sa chance à la diplomatie», ce que les amis d’Israël interprètent comme une faiblesse. Aux conséquences dangereuses car l’administration Obama pourrait se laisser enfermer dans des rencontres sans fin, dont l’Iran tirerait profit pour que la ‘bombe iranienne’ devienne un jour un fait accompli.

Sur l’Irak, Obama a déclaré : «Nous pouvons être aussi prudents en nous retirant que nous avons été imprudents en y allant. Nous devons adresser un message clair au gouvernement irakien et à ses voisins car il n'y a pas de solution militaire. Nous devons donc amorcer un retrait progressif et un sursaut diplomatique chez ses voisins afin que chacun porte sa part du fardeau ».


Sur Israël

Ses adversaires ont ressorti ses anciennes relations amicales avec Khalidi, un Palestinien professeur à l’Université de Chicago. Notons qu’Obama avait noué parallèlement des liens étroits avec des Juifs Démocrates influents de Chicago. En 2000, selon Khalidi, Obama aurait tenu des propos appelant à «une approche plus équilibrée» du conflit israélo-palestinien. Cependant, illustration de l’ambiguité que sait créer Obama, Khalidi reconnaît que sa position était difficile à évaluer: «Il a pour habitude de créer des relations avec les communautés et, quand il franchit une nouvelle étape, de prendre ses distances pour se poser comme intermédiaire». Hussein Ibish, qui comme Bush appelle à la coexistence de deux États, voit dans Obama un adepte de «la fin de l’occupation», mais pense qu’il ferait pression sur les parties pour parvenir à une solution du conflit.
Concernant la place que donnerait Obama aux impératifs de la sécurité d’Israël ou à au droit au retour des réfugiés qui affecte directement sa nature juive, il faut reconnaître qu’à ce jour, il n’a pas pris de positions contraires à celles d’Israël.


Sur les juifs

Il a appelé à reconstituer la coalition judéo-noire du temps de la lutte pour les droits civiques. Noirs et Juifs «ont en commun un ensemble de principes pour mettre un terme aux injustices. Le mouvement des droits civiques n’aurait pas réussi sans l’énorme contribution de la communauté juive. Les USA devraient soutenir le besoin d’Israël de définir par lui-même les moyens de sa sécurité face à des menaces démesurées». Ira Silverstein, juif orthodoxe qui partagea son bureau pendant 8 ans au Sénat d’Illinois lui faisant découvrir la dimension religieuse du judaïsme, témoigne qu’il s’exprimait chaleureusement envers Israël ayant fait passer une loi autorisant les fonds de retraites à acheter des ‘Bonds’ du Trésor israélien.

NB : Il aime à souligner que son prénom ‘Barack’, «béni» en swahili (dérivé de l’arabe) est étymologiquement lié au prénom hébreu ‘Baroukh’. Si on n’a pas trouvé de Juif dans sa famille, son épouse a un cousin juif noir, Capers Funnye, un rabbin de Chicago..Sur le sionisme
Il a évoqué le sionisme comme «la préservation d’une culture pour un peuple déraciné, avec le projet d’un retour à la terre ancestrale ayant parfois exercé une forte attirance sur le jeune métis qu j’étais, en quête de racines ». Sa formation intellectuelle a été influencée par des auteurs juifs comme Philip Roth ou Léon Uris confirmant «l’attachement sentimental et la sympathie pour Israël ; l’idée d’un État juif jouissant de la sécurité est une idée fondamentalement juste, et une idée nécessaire». Le Jerusalem Post a publié un article soulignant que «son rapport à Israël est plus personnel, authentique et intransigeant».


Conclusions

Nous pensons que, si rien ne vient objectivement empêcher juifs ou proisraéliens de voter pour Obama, on ne peut s’empêcher de penser que son plus grand isolationnisme en matière militaire l’amènera à être moins actif en faveur d’Israël et surtout, beaucoup plus prudent qu’un Mac Cain en matière d’intervention, si l’Iran devait se rapprocher de sa ‘bombe nucléaire’. Ces questions sont assez graves pour que le doute soit redoutable. On ne peut alors que prier afin que D. fasse que le futur président des USA, quel qu’il soit, soit en phase avec ses promesses de campagne relatives à Israël !
UNLIVRE
ANTISEMITE
CENSUREENALGERIE
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 29 octobre



L’Algérie censure un livre antisémite


Le nouvel ouvrage du journaliste algérien, Mohamed Benchicou, intitulé « Journal d'un homme libre » a été censuré avant sa parution. La ministre algérienne de la culture, Khalida Toumi, a décidé d'interdire le livre, parce qu'il « banalisait les crimes du colonialisme », portait atteinte à « l'honneur des personnes et des corps constitués » et contenait « des propos antisémites ».

Pour protester, l’auteur a mis quelques extraits de son livre, qui devrait sortir en France aux Editions Riveneuve, sur Internet parmi lesquels ces notes qui affirment que le président français « doit son élection, en grande partie, aux lobbies pro-sionistes : le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), mais aussi et surtout l'AIPAC (The American Israel public affairs committee), principal lobby d'Israël aux Etats-Unis ».

Toujours selon Benchicou, le CRIF et l'AIPAC ont « autant favorisé le succès de Sarkozy que démoli les chances de Chirac et des chiraquiens ». Nicolas Sarkozy, estime-t-il, s'est fait « subtilement adouber par l'AIPAC lors de son fameux discours pro-israélien de 2005 à Washington avant de jouer habilement de son image de "juif hongrois" pour devenir la star du CRIF ».
Ces passages ont disparu, ces derniers jours, du site de Mohamed Benchicou, signale Le Monde qui précise qu’on ne les retrouve plus que sur certains blogs algériens.

Alger censure, avant sa parution, un livre "infamant" de Mohamed Benchicou (Le Monde)
HAMAS
ISRAËL
Source : french.xinhuatnet.com en ligne le 29 octobre


Peres:
Le Hamas rapproche Israël de la paix



JERUSALEM, 28 octobre (Xinhua) -- Israël fait face à la première chance réelle de parvenir à la paix avec les Palestiniens grâce aux actions du Hamas, a déclaré mardi le président israélien Shimon Peres cité par le journal Jerusalem Post.
Les ambitions du mouvement des militants visant à imposer une règne radicale sur la région pourraient influencer 90% d'Israéliens et Palestiniens qui ne souhaitent pas vivre sous la direction du genre, a expliqué le président lors d'une conférence de presse marquant le 10e anniversaire du Centre de Peres pour la Paix.
"Si nous nous approchons des Palestiniens, le monde arabe soutiendra la paix. C'est faisable, c'est possible. Nous ne sommes jamais plus proche de la paix que nous sommes aujourd'hui", a-t-il indiqué, soulignant que les actuelles divergences dans des négociations avec les Palestiniens sont réparables".
Il a ajouté que son pays "ne cessera pas de lancer des négociations avec les Palestiniens et les aider de notre mieux afin d'établir un Etat palestinien indépendant avec une réelle économie".
Néanmoins, peu de progrès n'a été réalisé depuis que des leaders israéliens et palestiniens ont promis il y a onze mois dans la conférence d'Annapolis, d'atteindre un plein accord pacifique d'ici la fin de l'année 2008.
LENOUVEAU
SOMMAIRE
DAKADEM

A L'OCCASION DES PROCHAINES
ELECTIONS AMERICAINES



Amérique:
mythe et réalité d'un vote juif


Les Etats-Unis d'Amérique jouent un rôle central dans la vie d'Israël et de la diaspora. Rien de ce qui s'y passe ne nous laisse indifférent et surtout pas l'élection d'un nouveau Président. Avec nos experts, faites le point sur l'actualité politique et géopolitique ou sur l’histoire de la diaspora juive américaine. Faites la part du mythe et de la réalité dans ce qu'on appelle le vote juif.

Obama, McCain et les juifs, par Dominique MOÏSI (entretien)

"Les Juifs américains" d'André KASPI, présenté par Shlomo MALKA

Les américains juifs de 1654 à aujourd'hui, par Françoise OUZAN

Terre d'asile et d'espérance, l'immigration juive aux Etats-Unis, par André KASPI

Les alliés d'Israël: la spécificité américaine, par Michel GURFINKIEL

Des affinités électives, négritude et judaïsme, par Abdoulaye BARRO

Juifs et noirs, dépasser ensemble la souffrance, par Laurence THOMAS
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 octobre


Sondage :
McCain réduit son écart avec Obama



7 réactions



L'étude de Quinnipiac portait sur trois états clefs : la Floride, l'Ohio, la Pennsylvanie, où le démocrate arrive toujours en tête. Le directeur de l'institut estime que le candidat républicain ne dispose pas assez de temps rattraper tout son retard, sauf en Floride.
Le républicain John McCain, le 25 octobre 2008, ne récolte que 1 % des intentions de vote dans l'Ohio (Reuters)


L'université Quinnipiac publie mercredi 29 octobre un nouveau sondage pour la présidentielle américaine. Il montre que l'avance du démocrate Barack Obama sur le républicain John McCain se réduit dans trois états clefs : la Floride, l'Ohio, la Pennsylvanie. Reste à savoir si l'ex-marine pourra rattraper son retard d'ici le scrutin du 4 novembre, dans six jours. Barack Obama est crédité de 47% d'intentions de vote en Floride contre 45% pour John McCain, de 51% d'intentions de vote contre 42% dans l'Ohio et de 53% contre 41% en Pennsylvanie.Par rapport au précédent sondage réalisé par Quinnipiac, le 23 octobre, John McCain a réduit son écart dans ces trois Etats clefs.

Depuis 1960, aucun candidat n'a remporté la Maison Blanche sans gagner au moins deux de ces trois Etats clefs.Le dernier candidat à avoir remporté à la fois l'Ohio, la Floride et la Pennsylvanie est Ronald Reagan en 1980.Nombreux votants démocrates dans l'Ohio"Le temps file pour le sénateur McCain et ce sondage montre que les électeurs qui affirment qu'ils pourraient encore changer d'avis et le soutenir sont de moins en moins nombreux", a commenté Peter Brown, vice-directeur de l'institut de sondage de l'université Quinnipiac.Selon Peter Brown, le redressement enregistré par le candidat républicain est trop faible et intervient trop tardivement pour changer la donne. La course ne demeure indécise qu'en Floride, a-t-il estimé.

Peter Brown a noté qu'en Floride et dans l'Ohio, où le vote anticipé est possible, les électeurs enregistrés comme démocrates ont été plus nombreux à se rendre dans les bureaux de vote que leurs homologues républicains.

En Floride, parmi les personnes ayant déjà voté, 58% affirment avoir choisi Barack Obama contre 34% qui disent avoir voté McCain.Dans l'Ohio, 57% des personnes ayant déjà voté affirment l'avoir fait en faveur de Barack Obama contre 31% qui disent avoir voté John McCain.Avantage de McCain dans l'électorat masculinQue ce soit en Floride, dans l'Ohio ou en Pennsylvanie, John McCain compte un léger avantage dans l'électorat masculin (49% contre 44% en Floride, 48% contre 45% dans l'Ohio et 49% contre 46% en Pennsylvanie). En revanche Barack Obama est majoritaire dans l'électorat féminin (50% contre 42% en Floride, 55% contre 36% dans l'Ohio et 59% contre 35% en Pennsylvanie).John McCain est majoritaire parmi les électeurs blancs de Floride (53% contre 40%) et possède un point d'avance parmi cet électorat dans l'Ohio (47% contre 46%).

En Pennsylvanie, les Blancs sont davantage favorables à Barack Obama (48% contre 47%).Que ce soit dans l'Ohio ou en Pennsylvanie, les Noirs sont à une écrasante majorité en faveur de Barack Obama (89% contre 1% dans l'Ohio, 95% contre 2% en Pennsylvanie).Barack Obama a également l'avantage dans les trois Etats chez les électeurs âgés de 18 à 34 ans. Ceux âgés de 35 à 54 ans se partagent exactement entre les deux candidats en Floride et sont plutôt en faveur de John McCain (47% contre 46%) dans l'Ohio tandis qu'ils sont majoritairement favorables à Barack Obama en Pennsylvanie. Les électeurs âgés de plus 55 ans sont plutôt en faveur de John McCain en Floride (47% contre 45%) mais sont majoritairement favorables à Barack Obama dans l'Ohio et en Pennsylvanie.Les électeurs indépendants se prononcent en faveur de Barack Obama dans les trois Etats.Le sondage a été réalisé du 22 au 26 octobre auprès de 1.435 personnes en Floride, de 1.425 personnes dans l'Ohio et de 1.364 personnes en Pennsylvanie. La marge d'erreur de ce sondage est de plus ou moins 2,6% en Floride et dans l'Ohio et de plus ou moins 2,7% en Pennsylvanie
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 octobre


75% DES JUIFS AMERICAINS
SE DISENT PRËTS
A VOTER OBAMA


http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/10/29/obama-et-le-vote-juif.html
ENROUTE
VERSLAPAIX
Source : le service de presse de l'Ambassade de France
en Israël distribuée le 29 octobre


Ehud Barak soutient l’initiative de paix arabe


Selon le Haaretz, le ministre de la Défense et président du parti travailliste, Ehud Barak, a adopté dernièrement les principes de l’initiative de paix arabe, selon laquelle Israël mènera des négociations avec une représentation de l’ensemble du monde arabe dans le but de parvenir à la signature de traités de paix avec tous les pays arabes en échange d’un retrait israélien total des territoires conquis en 1967. M. Barak estime que cet élargissement du cadre du processus de paix facilitera pour les Syriens et pour les Palestiniens la réalisation de concessions et convaincra les Israéliens de soutenir un retrait total des territoires, dans la perspective d’une paix globale.
Cette approche, note le journal, est également partagée par le président de l’Etat, Shimon Près, dont la fonction officielle l’oblige toutefois à rester à l’écart de tout débat politique. Selon les proches de MM Barak et Pérès, les deux hommes seraient coordonnés récemment sur la question de l’initiative arabe.

Quant à la ministre des Affaires étrangères et présidente de Kadima, Tzipi Livni, qui est également la principale concurrente de M. Barak pour la conquête de l’électorat de centre-gauche en vue des élections, elle serait opposée à l’adoption du plan arabe, estimant qu’il vaut mieux concentrer les efforts sur les négociations directes avec les Palestiniens. Selon le journal, de nombreux responsables arabes avec qui Mme Lini s’est entretenue cette dernière année lui ont assuré que la clé à l’avancée du processus de paix israélo-arabe est la signature d’un accord bilatéral israélo-palestinien.
DEBATTONS
Source : critiqueslibres.com en ligne le 29 octobre



Dieu comprend les histoires drôles :
L'humour perdu des juifsde Victor Malka



critiqué par Smokey, le 29 octobre 2008
(Lille, Inscrite le 12 août 2008, 22 ans)


La note :


"Rire malgré tout"



Voici la question sur laquelle repose ce livre: où est donc passé le célèbre humour des juifs? Ne fonctionne-t-il que lorsqu'ils sont en état d'exil? ou dans une situation d'oppression? Ou encore quand les pogroms les menacent? "Pourquoi n'y a-t-il plus aujourd'hui, surtout en France, que des auteurs béats d'admiration devant leurs oeuvres et idolâtres d'eux-mêmes devant leurs miroirs?

Pourquoi n'ont-ils aujourd'hui qu'un seul discours à la bouche: celui qui consiste à repérer le moindre signe d'antisémitisme ou de rejet pour le dénoncer et le condamner? Pourquoi les réponses sont-elles remplacées par des doutes et des interrogations? Bref, ainsi que le disait mon ami le regretté Arnold Mandel, qu'est-ce que les juifs ont gagné en chemin à perdre leur humour?"
Malka traite de manière intéressante ce qu'est l'humour juif, tout d'abord en admettant qu'il n'est pas réellement "explicable"; en effet, qu'est-ce qu'un juif?

Comment un peuple a forgé son propre style dans ce domaine qu'est l'humour?
Malka pense que cet humour n'est plus à l'ordre du jour dans la communauté. Souvent d'ailleurs, des histoires dites juives ne sont prétexte qu'au racisme, à l'entretien de la haine.

Serait-ce "Auschwitz" qui a changé la donne et qui fait que Dieu ne rit plus?
Malgré toutes ces interrogations, nous sommes face à plusieurs histoires drôles qui ont pris naissance dans la culture juive et qui mettent en valeur le folklore et le côté pétillant des mots d'esprits ( notamment chez les ashkénazes).

Voici d'ailleurs un extrait d'une histoire entre un savant scientifique et un religieux:"

-Comme je suis incroyant,je suis heureux de vous connaître!
-Avez-vous étudié le Talmud de Babylone?
-Pas du tout!-Et celui de Jérusalem?
-Pas davantage!-Et les commentaires de Rachi, vous savez ce qu'ils représentent?
-Pas le moins du monde!-Et les livres de Maimonide, d'Ibn Gabirol et de Saadia Gaon, en avez-vous pris connaissance?
-Non, puisque je vous dis que je suis incroyant.
-Certainement pas monsieur! Vous n'êtes pas incroyant! Vous êtes ignorant. C'est différent!

"Le regard de Malka sur l'humour actuel de la communauté juive est pessimiste. Mais il indique dans son livre que:" L'humour est une philosophie de vie, peut-être une vocation. L'homme d'humour est celui qui sait que nul n'est jamais totalement fautif ni tout à fait innocent. Il sait que le péché existe, mais il croit en sa réparation. Il sait, d'un mot, d'une consonne, colmater les brèches, caresser, faire disparaître l'angoisse, libérer, avoir sur les êtres et sur les choses un regard attendri et amusé.

Il y a chez l'homme d'humour une générosité d'âme: il cherche à faciliter la vie, pour lui-même mais surtout pour les autres. Il se voit petit, presque insignifiant, il a conscience de son échec parce que, que l'on soit roi ou mendiant, toute aventure humaine finit dans l'échec."
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : cyberpresse.ca en ligne le 28 octobre



«Joe le plombier» et Israël


Joe «le plombier» Wurzelbacher a fait campagne pour John McCain aujourd’hui, affirmant qu’«un vote pour Barack Obama était un vote pour la mort d’Israël». Cette déclaration pour le moins provocatrice a valu à Wurzelbacher d’être invité à s’expliquer sur la chaîne Fox News :

Le camp McCain a défendu le commentaire de Wurzelbacher dans un communiqué. Notons que le Parti républicain de Floride distribue ces jours-ci un
dépliant accusant Obama de n’être pas «un ami d’Israël».
LESNEWS
DISRAËL
INTERNATIONAL
NEWS
Source : la newsletter d'Israël International News
en ligne 29 octobre



L'un des rabbins les plus influents du courant sioniste-religieux, le rabbin Shlomo Aviner, a expliqué sur les ondes de la radio Kol Haï, mardi, que la majorité de ses sympathisants à Jérusalem voteront pour le candidat laïc Nic Barkat lors des élections municipales dans la capitale israélienne et ne soutiendront pas le candidat orthodoxe Meir Porush.

Selon le rabbin Aviner, les juifs orthodoxes dénigrent systématiquement les sionistes religieux et n'ont aucune considération pour l'idéologie qu'ils défendent

mardi, octobre 28, 2008

ELECTIONS
ENISRAËL
Source : ouestfrance.com en ligne le 28 octobre



Le poids des partis fragilise Israël


Pressentie pour former le prochain gouvernement israélien après la démission d'Ehoud Olmert, à la mi-septembre, Tzipi Livni a préféré, au bout de cinq semaines de laborieuses tractations, jeter l'éponge. Pour constituer une nouvelle coalition, il aurait fallu céder aux demandes pressantes du parti ultra-orthodoxe Shas (déblocage de 210 millions d'euros pour les allocations familiales, pas de discussion sur Jérusalem avec les Palestiniens), ce que l'actuelle ministre des Affaires étrangères a refusé de faire. Les Israéliens seront donc appelés aux urnes, pour des élections anticipées, au début de l'année prochaine : depuis 1996, cela fera la cinquième fois que les électeurs devront désigner leurs 120 députés.

Ces consultations à répétition ne sont pas un signe de bonne santé pour la démocratie en Israël. Elles montrent que le pays souffre d'une partitocratie excessive. C'est bien le pouvoir des partis - au demeurant de plus en plus nombreux - qui fragilise le fonctionnement du système, et ce, de deux façons. D'abord, il entretient une grande instabilité gouvernementale qui empêche l'action politique de s'inscrire dans la durée. Depuis 1996, aucune législature n'est allée à son terme normal de quatre années, en raison de la défection de l'un ou l'autre des partis associés au gouvernement. Ensuite, il favorise un clientélisme corrupteur : le soutien politique est monnayé par la distribution de faveurs aux uns et aux autres avec, pour conséquence, la multiplication, dans la classe politique, de pratiques, au mieux immorales, au pire illicites.

La démission d'Ehoud Olmert, pour une succession « d'affaires » peu reluisantes, n'est que le dernier épisode d'une dégradation de la morale publique. Israël est malade du poids excessif des partis, comme l'était l'Italie à la fin des années 1980. Tzipi Livni, désormais à la tête du parti Kadima, a une réputation d'intégrité et elle pourra peut-être contribuer à redorer le blason de la politique. Mais, pour rétablir le système sur des bases plus saines, il serait indispensable d'instiller, enfin, une dose de scrutin majoritaire, lors des élections législatives, pour que le gouvernement ait une assise plus solide. Cette refondation serait d'ailleurs nécessaire, non seulement pour renforcer la confiance des Israéliens envers leurs élus, mais aussi pour que les négociations avec les Palestiniens cessent d'être tributaires des aléas de la politique intérieure israélienne.

Comment un Premier ministre peut-il négocier sereinement s'il doit, sans cesse, colmater les brèchesqui s'ouvrent dans sa majorité, du fait du chantage au départ de l'une ou l'autre formation ? Comment peut-il faire les nécessaires compromis (sur les frontières, sur Jérusalem) si le prix à payer est sa mise en minorité automatique? L'enjeu de la paix exigerait plus de stabilité gouvernementale et mériterait que l'on s'élève au-dessus de la « politique politicienne ». Malheureusement, la réforme du système politique reste un voeu pieux, les « grands partis » étant trop faibles pour l'imposer et les « petites » formations trop présentes pour l'accepter. Tout laisse à penser, hélas, que le prochain Premier ministre israélien aura, comme ses prédécesseurs, une marge de manoeuvre diplomatique étroitement bornée par de remuants partenaires.




(*) Directeur de recherche au Ceri (Centre d'études et de recherches internationales), Sciences-Po. Adirigé L'État d'Israël (Fayard 2008).



Alain Dieckhoff (*)
LESNEWS
DEFRANCEINFO
Source ; france-info.com via l'AFP en linge le 28 octobre


Israël:
des médecins vendaient de faux certificats
de maladie à des soldats



JERUSALEM, 28 oct 2008 (AFP) - Des centaines de soldats israéliens servaient
dans des unités à l’arrière avaient trouvé un moyen efficace et bon marché pour partir en permission : des certificats médicaux de complaisance.

Pour la modique somme de 5 shekels (un euro) par jour de permission, des médecins arabes israéliens leurs délivraient des certificats de maladie, après une visite médicale ultra rapide ou même par simple contact téléphonique, a-t-on appris de source policière. La police militaire avait envoyé de faux malades pour incriminer les suspects. Cinq médecins et trois infirmiers ont été placés mardi en garde à vue. La petite affaire était devenue une véritable entreprise, avec publicité (discrète) sur internet.
Maradona nommé sélectionneur de l'Argentine (Bilardo)
28/10/2008-[21:49] - AFP




Possible découverte des mines mythiques
du roi Salomon en Jordanie

WASHINGTON, 27 oct 2008 (AFP) - Les mythiques mines du roi Salomon qui, selon la légende, étaient remplies d’or et de diamants, pourraient en fait avoir contenu du cuivre, selon une découverte faite lors d’une campagne de fouilles dont les résultats paraissent dans la dernière édition des Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
CHRONIC

INFO
DIASPORABLOG

Présenté, pour la 1ère fois, dimanche dernier au l'Espace Rachi à Paris, le bouleversant documentaire de Bo Gauthier de Kermoual
" Mémoire d'enfants"* sur une visite au Camp d'Auschwitz-Birkenau d'une classe d'élèves d'un lycée français en Tunisie devrait être diffusé à travers les communes de la Seine Saint Denis courant 2009.

Opération soutenue par l'Imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, pourrait être financée par le Conseil Général de Seine Saint Denis. D'autres partenaires devraient s'associer à ce remarquable devoir de mémoire voulu et réalisé par Pierre Gillet, profeseur d'Histoire - Géographie au Lycée Gustave Flaubert de la Marsa.
Diasporablog qui sera l'un des partenaires médias de cette diffusion continuera à vous informer sur cet évènement dans les prochains jours.

Bernard Koch


*Une diffusion de ce documentaire est prévue sur FR3

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"Mémoire d'enfants" :
Documentaire
de Bo Gauthier de Kermoual



Des Tunisiens abordent la Shoah



C'est un documentaire exceptionnel qui a été présenté à l'espace Rachi, à Paris, le dimanche 26 octobre 2008. "Mémoire d'enfants" présente la confrontation de jeunes élèves tunisiens du lycée Gustave Flaubert de La Marsa avec la réalité de la Shoah.

Le film documentaire raconte un voyage inédit effectué du 14 au 18 avril 2008 par des lycéens tunisiens d'une classe de première scientifique qui se sont rendus au camp d'extermination d'Auschwitz Birkenau : Une "première" pour un pays arabe.

La soirée de l'espace Rachi était pleine d’émotion, présentée par Francine Disegni, une ancienne du lycée Carnot de Tunis, elle s’est tenue en présence d’un conseillé spécial de son excellence, Monsieur Raouf Nadjar, Ambassadeur de Tunisie en France.

Il était est important pour ses élèves tunisiens, qui représentent l’exemple de la tolérance prônée par le lycée Gustave Flaubert, de savoir la réalité de ce qui s’est passé à Auschwitz Birkenau entre mai 1940 et janvier 1945. C’était une première fois pour eux de découvrir les chambres à gaz et touts les méthodes horribles utilisés dans « solution finale » (1) pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque les deux tiers de la population juive européenne à périt soit environ 40 % des Juifs du monde.

Le voyage à Auschwitz Birkenau a permit à ces jeunes tunisiens de s’arrêter sur l'horreur de ce « crime de masse » qui a conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité »et de « génocide » utilisé aujourd’hui dans des faux contextes.

Ils ont eu l’opportunité de s’apercevoir que l'extermination du Peuple Juif durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique, qui la fait rester à l'heure actuelle unique dans l'histoire de l'humanité. Paroxysme d'un antisémitisme européen à la très longue histoire, ce génocide a voulu éliminer radicalement la totalité d'une population qui ne représentait aucune menace militaire ou politique pour les bourreaux. Les femmes, les bébés ou les vieillards furent tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. L'extermination physique des Juifs fut aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d'une part considérable de leur patrimoine culturel ou religieux.


La Shoah constitue l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, culturel et religieux a été immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. A côté de l'investigation historique, la littérature de la Shoah et sa documentation offre aujourd’hui quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l'horreur exceptionnelles du génocide.

Nous espérons que ce genre d’initiatives se multiplient et que d’autres jeunes tunisiens puissent accomplir des pèlerinages à Auschwitz Birkenau. Il est au moins nécessaire que ce film documentaire "Mémoire d'enfants" puissent être projeté par la suite à tous les lycées tunisiens.

Ces actions de prise de conscience sont primordiales pour la promotion de la paix et la tolérance alors même que - hélas - le négationnisme et la haine antijuive n'ont pratiquement pas de contre feux dans la plupart des autres pays arabes. Aujourd’hui le terrorisme d’inspiration fasciste ou nazie, et de la part de gouvernements ou d’organisations fait encore le choix de menacer Israël.



Ftouh Souhail, Tunis
Citoyen du Monde




(1) Le mécanisme de la solution finale est exposé dans le livre La Destruction des Juifs d'Europe, éd., ( Gallimard, 2006) de Raul Hilberg qui analyse la Shoah comme un processus, dont les étapes sont la définition des Juifs, leur expropriation, leur concentration, et enfin leur destruction. C’est pour cela que seul le massacre des Juifs a été conduit avec acharnement jusqu'aux derniers instants du Reich.




ANTISEMITISME

DIASPORAGLOG
accueille...

SERGE KLARSFELD
Président de Fils et Filles de Déportés


Chers amis,


Mercredi 29 octobre à 13 heures,

à la 11° Chambre de la cour d’Appel au Palais
de Justice à Paris, se tiendra l’audience consacrée à l’Appel par Le Pen de sa condamnation le 8 février 2008 par la 17ème Chambre Correctionnelle pour "apologie de crimes de guerre" et pour "contestation de crimes contre l’humanité".

Nous avons publié l’essentiel de ce jugement exemplaire dans notre bulletin n° 99 de mars 2008.
Le Pen sera personnellement présent le 29 octobre, ce qui indique l’importance qu’il attache au futur jugement de la Cour d’Appel.

Nous comptons sur vous pour être présents à cette audience.

Munissez vous d’une pièce d’identité pour le contrôle à l’entrée du Palais de Justice.

A mercredi 29 octobre à 13heures.


Cordialement,


Serge Klarsfeld

CETTE INFO

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COMPTE BERNAR KOCH




NOUVELLES
ELECTIONS
ENISRAËL
Source : lenouvelobs.com avec l'AFP en ligne
le 28 octobre à 15h 27
sur Diasporablog à 16h 10


Les élections législatives anticipées
auront lieu le 10 février


Après l'échec des négociations menées par Tzipi Livni pour former un gouvernement, les chefs des partis israéliens à la Knesset se sont mis d'accord pour que des élections anticipées aient lieu le 10 février 2009.


Après une réunion des représentants des partis israéliens à la Knesset [le parlement israélien, ndlr], la date des élections anticipées en Israël a été fixée au 10 février, a annoncé le porte-parole du parlement israélien, mardi 28 octobre."A la suite d'une réunion des groupes de la Knesset, il a été décidé que les élections se tiendraient le 10 février", a déclaré Giora Pordes. Il a précisé que la Knesset suspendrait ses activités le 11 novembre.

L'un des représentants des partis, Ahmed Tibi, chef de la Liste arabe unifiée - Mouvement arabe pour le changement (4 sièges), a également annoncé la date du 10 février.


L'échec de Livni

"Au cours d'une rencontre de la présidente de la Knesset Dalia Itzhik avec les chefs des groupes parlementaires, un accord a été trouvé pour l'organisation des prochaines élections législatives le 10 février", a-t-il dit, interrogé par l'AFP.Lundi, le président israélien Shimon Peres avait ouvert la voie à des élections anticipées.Admettant l'échec des tractations menées par Tzipi Livni, la nouvelle dirigeante du parti Kadima (centre) au pouvoir, pour la formation d'un gouvernement, le président israélien a indiqué dans une lettre à la présidence de la Knesset qu'après avoir consulté tous les représentants des partis il ne voyait "pas de possibilités de former un gouvernement".
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : phisophie.blogs.liberation.fr
en ligne le 28 octobre



Obama, coqueluche des intellectuels américains
Par Joseph Litvak •


Il faut l’avouer: les intellectuels progressistes américains sont aussi épris de Barack Obama que le sont des millions de leurs compatriotes non-intellectuels. Chez les professeurs universitaires aux États-Unis, l’amour pour Obama, l’Obamamanie, n’est pas moins ardente, ni moins répandue, que chez leurs étudiants.Tomber amoureux, c’est toujours un peu embarrassant —surtout quand on se définit comme professionnel de la raison, de l’analyse, de l’intelligence, et surtout quand on se voue, en tant qu’intellectuel de gauche, à la critique rigoureuse de tout séduction consensuelle, de toute complicité avec l’idéologie (néo-)libérale, de toute médiatisation de la politique.

Que beaucoup d’intellectuels américains soutiennent un candidat démocrate n’a, certes, rien d’étonnant. Ce qui peut néanmoins paraître bizarre, notamment d’un point de vue français, c’est l’intensité de l’attachement de l’intelligentsia états-unienne pour un candidat présidentiel dont les positions sont impeccablement centristes, normales, et prudentes, si respectables, enfin, que Nicolas Sarkozy puisse avoir reconnu en Obama son «copain».

On peut se demander: où sont les vrais intellectuels américains, ceux qui refuseraient tout ce spectacle bruyant qui se prend, à tort, pour une politique digne de ce nom?Il y a pas mal de théoriciens radicaux dans les universités américaines, pas mal de philosophes, de sociologues et de critiques littéraires dans la lignée de la pensée 68. Ces gens-là, ils ne sont pas du tout timides: ils n’hésitent pas à contester agressivement les orthodoxies et les oppressions politiques, sexuelles, économiques et raciales.

Mais on aurait du mal, dans les cercles intellectuels américains de 2008, à entendre le cri, «Elections, piège à cons!», ou à trouver un philosophe important qui dénoncerait, à la manière d’Alain Badiou, ce que ce dernier appelle le «capitalo-parlementarisme» dans laquelle les élections sont impliquées. Bien au contraire: le professorat américain s’intéresse passionnément, même obsessionnellement, à ce qui va se passer le 4 novembre, et surtout à tout ce qui concerne le copain de Sarkozy.
Est-ce qu’il s’agit là, tout simplement, de l’hypocrisie d’une gauche caviar anglophone? Ou est-ce qu’on ne voit, dans cette passion des clercs, qu’un symptôme du fameux charisme d’Obama Superstar, capable d’éblouir même ceux dont la vocation est de ne jamais être ébloui? Ou, encore, est-ce qu’on pourrait proposer une explication moins cynique?Obama n’est pas seulement la coqueluche des intellectuels: c’est un intellectuel lui-même. Voilà l’une des raisons pour lesquelles il a provoqué la haine de la droite.

Il ne faut pas, bien sûr, oublier la part du racisme dans cette haine: pour certains, un Noir à la Maison Blanche serait une blessure narcissique insupportable. Mais ce racisme s’enchevêtre avec une autre haine: la campagne de John McCain et la propagande républicaine actuelle se distinguent par une inimitié extraordinaire, on pourrait dire sans exagérer meurtrière, envers non seulement les intellectuels mais tout ce qui relève de la pensée.
Cette inimitié a des racines très anciennes dans la vie américaine: si elle a commencé bien avant la candidature de McCain, elle ne se limite pas, non plus, au parti républicain.

Mais l’anti-intellectualisme joue un rôle de plus en plus central dans le répertoire républicain depuis les années cinquante, pour ne pas remonter plus loin dans l’histoire américaine: le ressentiment mccarthyste à l’endroit des eggheads (nom qu’on a donné, par exemple, au candidat démocrate de l’époque, Adlai Stevenson) n’est pas mort avec le sénateur McCarthy. Loin de là, ce ressentiment «populiste» n’a fait que s’augmenter dans les dernières années.

Bien qu’on ait peut-être voulu voir en George W. Bush le point culminant de cette trajectoire, il semble qu’on n’en a pas encore atteint le zénith: la colistière de McCain, Sarah Palin, marque une nouvelle étape dans le mépris organisé à l’égard des intellectuels, voire de l’intelligence même. Dans les parodies de Palin (voir les videos désopilantes de Tina Fey), ce qu’on met en valeur, c’est sa ringardise et sa bêtise. Mais le plus effrayant chez elle, c’est la férocité —elle se targue de sa ressemblance à un pitbull— de sa colère contre le cosmopolitisme des «élites», la fureur de son étreinte des Joe Six-Pack et des hockey mom, citoyens et citoyennes exemplaires qu’elle incite à punir les méchants intellos.

Quand on crie «tuez-le» à propos d’Obama, lors d’un des rassemblements récents de Palin, c’est l’expression hideuse d’une violence raciale qui ne s’enferme pas dans le passé américain. John McCain a voulu l’écarter comme un accident, une éructation sans importance, venue de la «frange». Mais ce qu’on entend également dans ce cri obscène, mêlé avec la rage raciste, c’est quelque chose qui est aussi typiquement américain: c’est la voix vengeresse d’une rancune qui veut en finir avec l’intellectuel une fois pour toutes.Sarkozy, on le sait bien, n’aime pas non plus les intellectuels. (Ce n’est pas l’intellectualité d’Obama, il faut deviner, qu’apprécie le président français.) Mais j’ai l’impression que, même aujourd’hui, l’intellectuel (ou du moins l’image de l’intellectuel) fait partie d’une certaine idée du patrimoine français. Aux États-Unis, par contre, l’intellectuel reste toujours suspect: sinon un «terroriste» (ou, il y a cinquante ans, un «communiste»), quelqu’un d’étrange et d’étranger, quelqu’un qui n’est pas tout à fait américain, pas tout à fait blanc, pas comme Joe le Plombier.Obama même reconnait chez lui un peu de cette antipathie nationale. «Si je regardais Fox News [la chaîne républicaine et pro-McCain], je ne voterais pas pour moi, tu comprends? Parce qu’on me présente incessament comme un monstre! Je suis un progressiste arrogant, politiquement correct, veule, et efféminé qui» —il évoque ici une rengaine de la droite «populiste»— «sirote des cappucinos, qui lit le New York Times, qui conduit une Volvo, et qui ne possède aucune arme. Qui veut quelqu’un comme ça?»

Moi, j’aime bien les progressistes efféminés. Mais ce n’est pas exactement «quelqu’un comme ça» qu’on veut en Obama. Ce qu’on veut, c’est quelqu’un qui puisse aider les États-Unis et le monde entier à sortir des désastres innombrables —des crises économiques, sociales et politiques— infligés par l’administration Bush. Ce qu’on veut, après ce cauchemar, c’est un président américain qui saurait exercer son grand pouvoir de ne pas détruire le monde. Autrement dit, ce qu’on veut en Obama, c’est un intellectuel, même un intellectuel de type libéral. Oui, l’amour est embarrassant. Mais il n’est pas toujours fou.



L'Américain Joseph Litvak est professeur de littérature anglaise et américaine à Tufts University (USA). Son nouveau livre, The Un-Americans: Jews, the Blacklist, and Stoolpigeon Culture, paraîtra chez Duke University Press
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lexpress.fr en ligne le 24 octobre



L'ancien porte-parole de Bush
votera Obama


Selon Scott McClellan, le candidat démocrate Barack Obama est celui "qui a le plus de chances de changer la manière dont Washington fonctionne".

L'ancien porte-parole du président américain George W. Bush, Scott McClellan, a apporté son soutien au candidat démocrate à la Maison-Blanche Barack Obama, a rapporté jeudi la chaîne américaine CNN.

"Depuis le tout début, j'ai dit que je soutiendrai le candidat qui a le plus de chances de changer la manière dont Washington fonctionne", a déclaré M. McClellan, selon le texte, communiqué jeudi, de son interview, qui devait être diffusée vendredi sur CNN.
"Je voterai pour Barack Obama", a-t-il ajouté.

M. McClellan fut le visage de l'administration Bush entre 2003 et 2006. Il est l'auteur d'un livre brûlot sur Washington: "What happened: inside the Bush White House and Washington's culture of deception" (Ce qui s'est passé: au coeur de la Maison Blanche de Bush et la culture de la désinformation à Washington).







CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 27 octobre


Barack Obama arrive en tête
dans cinq Etats clés de l'élection


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Les deux candidats sont à égalité dans l'Etat de Floride, qui avait décidé de l'issue de l'élection de 2000. Barack Obama est toujours crédité de cinq points d'avance sur son rival républicain.

Le démocrate Barack Obama devance le républicain John McCain dans cinq des huit Etats qui pourraient jouer un rôle décisif dans l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, selon une série de sondages Reuters/Zogby publiés lundi 27 octobre.

Le sénateur de l'Arizona est en tête dans deux autres Etats et les deux principaux candidats à la Maison blanche sont à égalité en Floride. "Bonne chance"Le sénateur de l'Illinois possède une courte avance dans les Etats de Virginie, de Caroline du Nord, du Missouri, de l'Ohio et du Nevada, en tenant compte d'une marge d'erreur de 4,1 points. Son rival républicain possède dix points d'avance en Virginie occidentale (50-40) et six points d'avance dans l'Indiana (50-44).En Floride, Etat qui avait décidé de l'issue de l'élection de 2000 et où doivent être désignés 27 grands électeurs, le démocrate et le républicain sont tous deux crédités de 47% des intentions de vote.

La plupart des sondages montrent que Barack Obama dispose d'une position solide dans les Etats remportés par John Kerry en 2004. En revanche, John McCain est menacé dans une douzaine d'Etats remportés par George W. Bush il y a quatre ans. "Si Obama tient dans les Etats où Kerry l'avait emporté, il possède alors une bonne chance de gagner la course à la Maison blanche", a jugé le sondeur John Zogby. "Ces sondages montrent le combat d'arrière-garde que McCain doit mener pour gagner", a-t-il ajouté. "Il s'agit d'Etats républicains et McCain doit faire face à un redoutable défi.Campagne en FlorideEn Virginie,Barack Obama mène 52-45, en Caroline du Nord, son avance est de 50 contre 46 et dans le Missouri de 48 contre 46.

Dans le Nevada, qui a connu un accroissement de sa population hispanique et des difficultés économiques, l'écart est de quatre points (48-44). Dans l'Ohio, Etat qui avait scellé la victoire de Bush en 2004, le démocrate est crédité de 50% contre 45% à John McCain.Alors que la campagne va entrer dans sa dernière semaine, les deux candidats envisagent de passer du temps en Floride : Barack Obama est attendu mercredi à Orlando en compagnie de l'ancien président, Bill Clinton.5 points d'avance

Sur le plan national, Barack Obama conserve une courte avance de cinq points sur son rival parmi les électeurs potentiels. Le candidat démocrate devance John McCain de 13 points dans les intentions de vote des électeurs indépendants et de 12 points auprès de l'électorat féminin. A l'inverse, le candidat républicain est crédité de 54% des intentions de vote des électeurs blancs, contre 41% pour Barack Obama.

Compte tenu du système électoral en vigueur, où le président est élu par des grands électeurs désignés Etat par Etat, le scrutin sera particulièrement suivi dans une dizaine d'Etats indécis, les "Swing States" susceptibles de basculer dans un camp ou dans l'autre.



Les enquêtes d'opinion par Etats ont été conduites de jeudi à dimanche auprès de 600 à 603 électeurs dans chaque Etat avec une marge d'erreur de 4,1 points
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 28 octobre à 8h 02
à 8h 20 sur Diasporablog


Le Financial Times
apporte son soutien à Obama


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Le quotidien des affaires estime que le candidat démocrate a mené sa campagne "superbement" alors que son rival républicain "a souvent semblé en pagaille". Le quotidien se dit cependant déçu par la politique commerciale de Barack Obama.


Le très respecté quotidien des affaires Financial Times a annoncé dans son édition de lundi 27 octobre qu'il soutient la candidature de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine, même s'il préfère la politique commerciale de son rival John McCain.

Le quotidien qui compte 1,3 million de lecteurs dans le monde selon son propriétaire, le groupe Pearson, pense que le candidat démocrate est "le bon choix" même si ses positions politiques mélangent "du bon, du pas si bon et du carrément mauvais", dans un éditorial."Test de leadership"Le Financial Times, dont le siège est basé à Londres, estime que le candidat démocrate a mené sa campagne "superbement", ce qui équivaut, souligne le journal à un "test de leadership". Au contraire, la campagne de John McCain "a souvent semblé en pagaille", relève le quotidien.

Barack Obama, qui est donné gagnant avec dix points d'avance dans les sondages à une semaine du scrutin du 4 novembre, est également "le meilleur orateur politique que le pays ait connu depuis des décennies", souligne le journal, alors que le candidat républicain aseulement une capacité "suffisante" à s'exprimer devant les électeurs. Le quotidien des affaires loue la principale proposition du candidat démocrate en politique intérieure, c'est-à-dire l'introduction d'un système de protection sociale complet, jugeant les projets de John McCain sur ce thème, "trop timides"."Décevant" sur les échanges commerciauxLe FT considère en revanche que la politique de Barack Obama sur les échanges commerciaux est "décevante", s'inquiétant d'un penchant pour le protectionniste alors que son rival républicain est "courageusement et de manière consistante en faveur du libre-échange".

Le journal a cependant applaudi l'attitude du candidat démocrate depuis le début de la crise financière, soulignant qu'il avait montré "du calme et de la méthode" alors que son rival avait fait des "interventions mal préparées et précipitées". En politique étrangère, considérée comme le point fort de John McCain, le candidat républicain a paru "trop guidé par un instinct favorable aux actions préventives", a prévenu le FT.
CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 28 octobre



Le FBI a déjoué
un attentat néo-nazi contre Obama



Deux hommes prévoyaient de tuer 88 noirs, dont 14 par décapitation, au cours d'une cavale meurtrière qui aurait pu les emmener dans plusieurs Etats. Ils souhaitaient achever leur cavale meurtrière par l'assassinat du candidat démocrate.

Des agents fédéraux américains ont affirmé qu'ils avaient déjoué un complot de deux skinheads néo-nazis visant à assassiner le candidat démocrate à l'élection présidentielle Barack Obama, et à tuer 88 noirs américains.Selon des documents de justice rendus publics lundi à Jackson (Tennessee), ces agents fédéraux précisent que ces deux néo-nazis voulaient commencer par dévaliser une armurerie et s'attaquer à un lycée fréquenté essentiellement par des Afro-américains dans le Tennessee.D'après Jim Cavanaugh, agent spécial dirigeant le Bureau des alcools, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) à Nashville, ces deux hommes prévoyaient de tuer 88 noirs, dont 14 par décapitation, au cours d'une cavale meurtrière qui aurait pu les emmener dans plusieurs Etats.

Les chiffres 88 et 14 sont symboliques dans les milieux skinheads blancs.Daniel Cowart, 20 ans, et Paul Schlesselman, 18 ans, voulaient ensuite tuer Barack Obama, selon Jim Cavanaugh. "Ils ont dit que ce serait leur dernier acte, qu'ils essayeraient de tuer le sénateur Obama", a-t-il précisé. "Ils ne croyaient pas qu'ils arriveraient le faire, mais qu'ils se feraient tuer en essayant".


Carabine à canon scié

Les agents ont saisi un fusil, une carabine à canon scié et trois pistolets au moment de l'interpellation des deux hommes dans le Tennessee. Ils s'apprêtaient apparemment à cambrioler une armurerie pour voler d'autres armes.Les deux hommes ont été inculpés notamment pour détention illégale d'armes et menace envers un candidat à l'élection présidentielle.Selon les documents de justice, ils "prévoyaient de conduire leur véhicule aussi vite que possible vers Obama, en tirant sur lui par les fenêtres". Ils voulaient porter "des smokings blancs et des chapeaux haut-de-forme pendant la tentative d'assassinat" et "souhaitaient mourir pendant la tentative d'assassinat", d'après les documents judiciaires.Jim Cavanaugh a assuré que les autorités avaient pris ces menaces très au sérieux. "Ils semblaient déterminés à le faire", a-t-il déclaré. Les deux hommes ont été arrêtés le 22 octobre par des policiers du comté de Crockett, dans le Tennessee. Ils se sont rencontrés il y a environ un mois sur Internet et partagent une philosophie "skinhead" prônant "le pouvoir blanc".

D'après les documents de justice, les deux hommes ont confié aux enquêteurs que le jour où ils ont été arrêtés, ils avaient tiré dans une vitre de l'Eglise du Christ de Beech Grove, une congrégation comptant une soixantaine de fidèles noirs à Brownsville, dans le Tennessee. Personne ne se trouvait dans l'Eglise quand le coup de feu a été tiré. "Nous sommes sur ce site depuis environ 120 ans, et nous n'avions jamais eu de problème comme cela auparavant", a déclaré Nelson Bond, membre de cet église depuis 45 ans.
RACISME
Source : dépêche AFP diffusée le 27 octobre



Discrimination et fichage ethnique :
légère amende pour une entreprise



NANTERRE


La société Daytona, spécialisée dans la mise à disposition d'hôtesses et de commerciaux pour de grandes marques, a été condamnée lundi à Nanterre à 20.000 euros d'amende dont 15.000 avec sursis pour discrimination raciale et fichage ethnique de ses collaborateurs.
Lors de l'audience du 23 juin dernier, le parquet de Nanterre avait requis 80.000 à 100.000 euros d'amende contre l'entreprise, poursuivie pour avoir utilisé un fichier Excel classant ses collaborateurs selon leur origine ethnique et pour avoir répercuté sur son personnel les exigences "raciales" de ses clients.

Daytona, dont l'équipe dirigeante a changé depuis l'époque des faits, en 2002, risquait jusqu'à 1,5 million d'euros d'amende.
C'est sur la base d'un fichier classant les candidats à des opérations commerciales - 1 pour les Européens blancs, 2 pour les Maghrébins, 3 pour les Noirs et 4 pour les Asiatiques - et signalé par un employé de Daytona à SOS Racisme en novembre 2002, que l'association avait porté plainte contre l'entreprise.

SOS Racisme, qui s'était constitué partie civile avec la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), avait également apporté la preuve d'une attitude discriminatoire avec un document émanant de la société et sur lequel figurait, à propos des hôtesses permanentes, la mention "de nationalité française et +pure white+" (blanche pure).
Reconnu coupable du fichage de collaborateurs, l'ancien directeur général François Leveque a écopé de 3.000 euros d'amende (dont 2.000 avec sursis). L'ex-directrice du département hôtesses, Caroline Housset, a été condamnée pour discrimination raciale et fichage ethnique à 4.000 euros d'amende (dont 2.500 avec sursis).

Dans son jugement, la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre a considéré que Daytona n'avait "pas démontré une attitude discriminatoire de principe" mais plutôt "une pratique discriminatoire en réponse à une demande externe".
"Nous attendions une sanction très significative (contre Daytona) au regard du cumul des deux infractions", a reconnu Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, qui recevra 3.500 euros de dommages et intérêts et de frais d'avocats de la part des prévenus.

SOS Racisme et la Licra, dédommagée à hauteur d'environ 2.800 euros, ont cependant considéré que la condamnation d'une entreprise pour "fichage ethnique" était une "première".
"C'est un message fort à toutes les entreprises qui voudraient ficher leurs salariés au prétexte d'améliorer la diversité", a commenté Samuel Thomas, en dénonçant la proposition en 2008 de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH) de mettre en place un "outil de mesure" de l'origine des salariés pour lutter contre les discriminations.

lundi, octobre 27, 2008

ANTISEMITISME
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 27 octobre




Le caractère antisémite de l’agression de Vitry
n’est pas retenu


Trois des cinq jeunes arrêtés le 22 octobre dernier après une agression à Vitry-sur-Seine ont été déférés au parquet de Créteil. Ils seront jugés en décembre pour violences en réunion. Il a été établi lors de l’enquête que cette agression n’était pas antisémite. Toutefois, deux d’entre devront répondre d’insultes à caractère antisémites, précise le Monde.

dimanche, octobre 26, 2008

CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE


ISRAËL DEVIENT "UN SWING STATE

+ VOTE MASSIF DES JUIFS AMERICAINS
POUR OBAMA

http://www.planetenonviolence.org:80/Presidentielle-Americaine-Israel-Devient-Un-Swing-State-Etat-Bascule-_a1708.html
LEPARTI
RELIGIEUXSHAS
ENISRAËL FAIT ECHOUER
LACOMPOSITION
DUGOUVERNEMENTLIVNI
Source : lenouvelobs.com en ligne le 26 octobre à 16h 24
sur Diasporablog à 17h



Tzipi Livni va appeler à des élections anticipées


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L'actuelle ministre des Affaires étrangères, chargée par le président Shimon Peres de tenter de former un gouvernement, a échoué à former à constituer une coalition.

La chef du parti au pouvoir en Israël Kadima (centre), Tzipi Livni, a appelé publiquement dimanche 26 octobre à l'organisation d'élections anticipées début 2009 après avoir renoncé à former une coalition gouvernementale.Tzipi Livni a rencontré à 14H00 (12H00 GMT) à Jérusalem le président Shimon Peres afin de lui faire part officiellement de sa décision."Je ne suis pas prête à céder à des chantages politiques et budgétaires. C'est pourquoi nous nous dirigeons vers des élections. Je n'en ai pas peur", a déclaré auparavant la ministre des Affaires étrangères et dirigeante du Kadima (centre) dans une brève interview au quotidien


Haaretz.

Tractations vainesLa ministre des Affaires étrangères a tiré la conclusion de plus d'un mois de tractations vaines avec plusieurs partis. Son sort a été scellé par la défection ces derniers jours des ultra-orthodoxes du Shass (12 députés sur les 120 de la Knesset) et de la Liste Unifiée de la Torah (6 députés).Ces deux formations, dont l'appui était indispensable pour dégager une majorité au Parlement, avaient exigé de Tzipi Livni qu'elle s'engage par écrit de de ne mener aucune négociation avec les Palestiniens sur la question ultra-sensible de Jérusalem-est annexé par Israël, après sa conquête en juin 1967.Elles avaient exigé en outre une forte augmentation des allocations familiales.