"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, décembre 30, 2008

VIVERIPOSTE
DISRAËL
CONTREGAZA
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 30 décembre


Israël envisage une trêve de 48 heures



L'offensive lancée samedi sur la Bande de Gaza s'est poursuivie mardi, pour la quatrième journée consécutive, alors qu'Israël n'excluait pas une trêve de 48 heures pour laisser la possibilité au Hamas d'arrêter ses tirs de roquettes. Mais la menace tient toujours de passer à la vitesse supérieure -l'offensive terrestre- si le Hamas n'y souscrit pas.

Selon deux hauts responsables du ministère de la Défense s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, leur patron Ehoud Barak devait en tout cas aborder la question mardi soir avec le Premier ministre Ehoud Olmert. Et ce alors que se tenait à Paris une réunion européenne d'urgence consacrée à la situation à Gaza, qui devrait réclamer une nouvelle fois un cessez-le-feu.
L'idée d'une trêve découle en effet des fortes pressions diplomatiques exercées par l'UE, dont la France assure la présidence encore pour quelques heures, et l'ONU.
Les chefs de la diplomatie arabes se réunissent eux mercredi au Caire, l'Egypte étant sur la sellette car refusant d'ouvrir son poste-frontière de Rafah pour soulager l'étau de Gaza.
Selon ces mêmes responsables, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a exhorté Ehoud Barak, au cours de deux entretiens téléphoniques lundi et mardi, à envisager la trêve pour permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Gaza.
Mais Mushir Masri, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique, reste sur la ligne adoptée par le Hamas, affirmant que seule la levée du blocus serait déterminante: "S'ils arrêtent l'agression et le blocus, alors le Hamas étudiera ces propositions".
Depuis 72 heures que l'offensive israélienne a commencé, les tirs de roquettes sur le sud d'Israël se poursuivent, malgré les bombardements sur au moins 325 cibles dans la Bande de Gaza.
A ce jour, aucune opération militaire n'a jamais réussi à cesser les tirs de roquettes sur le sud d'Israël.

Reste que d'autres sources israéliennes démentaient qu'une trêve soit envisagée, ce qui suggère que les fuites pourraient avoir été organisées comme ballon d'essai.
Mardi, alors que le dernier bilan s'élevait à 368 morts et quelque 1.400 blessés, l'aviation israélienne a lâché un tapis de bombes sur un complexe gouvernemental du Hamas, le plus important détruit à ce jour. D'autres installations ont également été frappées ainsi que le domicile d'un commandant militaire et des tunnels de contrebande après la tombée de la nuit.
A Gaza, les incendies faisaient rage. Cinq bâtiments gouvernementaux y ont été sérieusement endommagés et 40 personnes blessées. On ignoraient si des victimes se trouvaient sous les décombres.
Si la majorité des victimes sont des membres des forces de sécurité du Mouvement de la résistance islamique, au moins 64 civils ont aussi été tués, selon l'ONU. Dont deux soeurs, âgées de quatre et 11 ans, mortes dans le nord du territoire mardi.
Les Gazaouis ont profité mardi de brèves accalmies pour se hasarder dehors, afin de refaire les provisions et récupérer des affaires dans les maisons abandonnées depuis le début des frappes samedi.

Quant aux tirs de roquettes sur Israël, ils ont fait en tout cinq morts. Et surtout, leur périmètre d'action s'est élargi, avec des missiles plus puissants, comme les "Grad": selon Tsahal, 700.000 Israéliens seraient désormais à leur portée. C'est ainsi qu'Ashdod, ville de 200.000 habitants, à 37 km de Gaza, et à 40 de Tel Aviv, a pour la première fois reçu des obus.
Abou Obeida, porte-parole de l'aile militaire du Hamas, a promis des roquettes "quotidiennes" aux Israéliens, et pire en cas d'offensive terrestre: "Si vous entrez dans Gaza, les enfants ramasseront votre chair et les restes de vos chars éparpillés dans les rues".

Si les premiers bombardements ont pris le Hamas par surprise, les bombardements suivants touchent maintenant surtout des bâtiments évacués. Pour Ziad Koraz, dont la maison a été endommagée par les bombes de mardi, les civils sont inutilement mis en danger: "Plus de 17 missiles tirés sur un complexe gouvernemental vide, sans égards pour les civils vivant à côté. Si quelqu'un a commis un crime, il faut s'en prendre à lui, pas à une nation entière".

Israël a lancé l'offensive peu après que le Hamas avait annoncé le 19 décembre la fin d'une trêve de six mois. La question est désormais de savoir si et quand Israël passera à l'offensive terrestre. La zone frontalière a été décrétée zone militaire fermée lundi. Des milliers d'hommes, des chars et de l'artillerie s'y sont massés tandis que l'aviation continue d'abattre cible après cible dans la Bande de Gaza.

Aucun commentaire: