"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, octobre 29, 2008

OBAMA
ETLESJUIFS
Source : la newsletter du site Yeroushalmi
diffusée le 29 octobre



La cause d’Israël joue un rôle important dans l’élection : 70% des américains ont une image positive d’Israël et négative des palestiniens. Les juifs votent «Démocrate» à 75%, mais leur question face à «l’énigme Obama» au parcours atypique et à la démarche déconcertante est «suis-je sûr de voter Obama, n’est-ce pas dangereux pour Israël?». Fils d’un Noir (tout comme son beau-père : musulman, mais agnostique et absent de son éducation) et d’une chrétienne blanche (dont les parents l’ont, de fait, élevé), ce diplômé de droit d'Harvard, chrétien et acteur de l’action sociale dans les quartiers noirs de Chicago, éprouve le besoin de rester proche des parties en opposition, créant l’ambiguité.


Obama et l’Islam

Le mythe, selon lequel Obama serait un musulman caché pour conquérir le pouvoir aux USA, s’est répandu sur Internet et dans les médias à un moment de menace d’attentats islamistes. Chez les Juifs, ce lien entre Obama et l’islam a pu inquièter : l’image du musulman noir a pu évoquer les délires antisémites de la Nation of Islam de Farrakhan ; on a pu craindre qu’il ne soit porté le moment venu, par sa proximité avec l’Islam à composer avec les ennemis d’Israël. Mais la plupart des dirigeants communautaires dont l’AIPAC (vouée à la défense d’Israël) ont calmé ces inquiétudes, infondées à leurs yeux, dénonçant des «courriels haineux» «aux diffamations mensongères sur ses croyances religieuses » et rappelant que « les électeurs juifs, doivent, comme tous, soutenir celui dont ils considèrent qu’il sera le meilleur président». Soulignons que si plusieurs associations de «Juifs pour Obama» ont été créées, pour McCain, on ne trouve qu’un seul Blog et un seul club Facebook.


Obama, l’Iran et l’Irak

Sur l’Iran, il a déclaré que « l'Iran constitue une menace pour ses voisins et continue à financer le Hamas et le Hezbollah, ce dont nous devons nous préoccuper ». Il a répété «qu’un Iran nucléaire était intolérable et qu’une action militaire américaine n’était pas exclue». Mais il a ajouté un bémol: «il faut d’abord donner sa chance à la diplomatie», ce que les amis d’Israël interprètent comme une faiblesse. Aux conséquences dangereuses car l’administration Obama pourrait se laisser enfermer dans des rencontres sans fin, dont l’Iran tirerait profit pour que la ‘bombe iranienne’ devienne un jour un fait accompli.

Sur l’Irak, Obama a déclaré : «Nous pouvons être aussi prudents en nous retirant que nous avons été imprudents en y allant. Nous devons adresser un message clair au gouvernement irakien et à ses voisins car il n'y a pas de solution militaire. Nous devons donc amorcer un retrait progressif et un sursaut diplomatique chez ses voisins afin que chacun porte sa part du fardeau ».


Sur Israël

Ses adversaires ont ressorti ses anciennes relations amicales avec Khalidi, un Palestinien professeur à l’Université de Chicago. Notons qu’Obama avait noué parallèlement des liens étroits avec des Juifs Démocrates influents de Chicago. En 2000, selon Khalidi, Obama aurait tenu des propos appelant à «une approche plus équilibrée» du conflit israélo-palestinien. Cependant, illustration de l’ambiguité que sait créer Obama, Khalidi reconnaît que sa position était difficile à évaluer: «Il a pour habitude de créer des relations avec les communautés et, quand il franchit une nouvelle étape, de prendre ses distances pour se poser comme intermédiaire». Hussein Ibish, qui comme Bush appelle à la coexistence de deux États, voit dans Obama un adepte de «la fin de l’occupation», mais pense qu’il ferait pression sur les parties pour parvenir à une solution du conflit.
Concernant la place que donnerait Obama aux impératifs de la sécurité d’Israël ou à au droit au retour des réfugiés qui affecte directement sa nature juive, il faut reconnaître qu’à ce jour, il n’a pas pris de positions contraires à celles d’Israël.


Sur les juifs

Il a appelé à reconstituer la coalition judéo-noire du temps de la lutte pour les droits civiques. Noirs et Juifs «ont en commun un ensemble de principes pour mettre un terme aux injustices. Le mouvement des droits civiques n’aurait pas réussi sans l’énorme contribution de la communauté juive. Les USA devraient soutenir le besoin d’Israël de définir par lui-même les moyens de sa sécurité face à des menaces démesurées». Ira Silverstein, juif orthodoxe qui partagea son bureau pendant 8 ans au Sénat d’Illinois lui faisant découvrir la dimension religieuse du judaïsme, témoigne qu’il s’exprimait chaleureusement envers Israël ayant fait passer une loi autorisant les fonds de retraites à acheter des ‘Bonds’ du Trésor israélien.

NB : Il aime à souligner que son prénom ‘Barack’, «béni» en swahili (dérivé de l’arabe) est étymologiquement lié au prénom hébreu ‘Baroukh’. Si on n’a pas trouvé de Juif dans sa famille, son épouse a un cousin juif noir, Capers Funnye, un rabbin de Chicago..Sur le sionisme
Il a évoqué le sionisme comme «la préservation d’une culture pour un peuple déraciné, avec le projet d’un retour à la terre ancestrale ayant parfois exercé une forte attirance sur le jeune métis qu j’étais, en quête de racines ». Sa formation intellectuelle a été influencée par des auteurs juifs comme Philip Roth ou Léon Uris confirmant «l’attachement sentimental et la sympathie pour Israël ; l’idée d’un État juif jouissant de la sécurité est une idée fondamentalement juste, et une idée nécessaire». Le Jerusalem Post a publié un article soulignant que «son rapport à Israël est plus personnel, authentique et intransigeant».


Conclusions

Nous pensons que, si rien ne vient objectivement empêcher juifs ou proisraéliens de voter pour Obama, on ne peut s’empêcher de penser que son plus grand isolationnisme en matière militaire l’amènera à être moins actif en faveur d’Israël et surtout, beaucoup plus prudent qu’un Mac Cain en matière d’intervention, si l’Iran devait se rapprocher de sa ‘bombe nucléaire’. Ces questions sont assez graves pour que le doute soit redoutable. On ne peut alors que prier afin que D. fasse que le futur président des USA, quel qu’il soit, soit en phase avec ses promesses de campagne relatives à Israël !

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