"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 29, 2008

ISRAËL
SYRIE
Source : lefigaro.fr en ligne le 28 juillet



Damas esquisse une ouverture
en direction d'Israël



L'ambassadeur syrien à Washington tend la main à l'État hébreu, alors que les négociations indirectes entre les deux pays doivent reprendre cette semaine.

La Syrie fait patte de velours avec Israël sur le front diplomatique. «Voyons grand, asseyons-nous (à la table des négociations), faisons la paix et mettons fin une fois pour toutes à l'état de guerre», a lancé Imad Moustapha, l'ambassadeur syrien à Washington. Ce diplomate, qui a l'oreille du président Bachar al-Assad, a tenu ces propos exceptionnellement conciliants lors d'une interview accordée à une organisation juive américaine de gauche. Signe du grand intérêt qu'ils ont suscité en Israël, la radio de l'armée israélienne s'est empressée hier de les diffuser.
Détail important : la main tendue de l'ambassadeur précède de peu le quatrième round, prévu cette semaine à Ankara, des négociations indirectes entre Israël et la Syrie. Ces discussions entamées au mois de mai, que les deux parties s'accordent à présenter comme «positives», sont menées par l'intermédiaire de diplomates turcs qui effectuent la navette entre les deux délégations.

« Il y a une occasion historique pour Israël de faire la paix non seulement avec la Syrie et le Liban mais aussi avec l'ensemble du monde arabe », a souligné Imad Moustapha. Les experts israéliens ont souligné le caractère novateur de ces déclarations. «L'ambassadeur n'aurait pas pu les tenir sans le feu vert de son président, sinon il aurait été limogé sur-le-champ», estime le professeur Moshé Mahoz, un expert de la Syrie de l'université hébraïque de Jérusalem. «Damas teste l'option modérée qui réunit les Américains, les pays arabes, le monde sunnite et Israël face à l'option iranienne», ajoute cet universitaire. Les responsables officiels israéliens affirment eux aussi, en privé, qu'il faut «prendre le geste de Damas au sérieux».



Ehoud Olmert au cœur d'un scandale financier

Cet optimisme tranche avec le constat d'échec dressé hier par Ehoud Olmert sur le volet palestinien. Pour la première fois, le chef du gouvernement israélien a admis qu'il ne serait pas possible de parvenir cette année à un «arrangement global comprenant Jérusalem».
Le président américain, George W. Bush, qui poussait à la roue pour parvenir cette année à un accord de principe israélo-palestinien et finir en beauté son dernier mandat, ne pourra pas réaliser son rêve. Une fois de plus, la question de l'avenir de la partie arabe de la Ville sainte, où vivent environ 270 000 Palestiniens, aura fait capoter les discussions, alors que, sur les frontières du futur État palestinien ainsi que sur l'avenir des réfugiés palestiniens notamment, «les divergences n'ont rien de dramatique», selon l'expression d'Ehoud Olmert.

Le premier ministre mise désormais sur la carte syrienne. Cela ne signifie pas que la paix avec Damas soit pour demain. Il est difficile d'imaginer qu'un chef de gouvernement empêtré dans un scandale financier qui risque de lui coûter son fauteuil dans les prochaines semaines soit en mesure de faire la moindre concession. Même s'ils arrondissent les angles, les Syriens ne sont pas décidés à lui faire de cadeau. Ils continuent à exiger un retrait total du plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie durant la guerre des Six-Jours de juin 1967. Or quelque 20 000 Israéliens sont installés dans cette région et plus des deux tiers des Israéliens sont, pour le moment, hostiles à une restitution de cette région stratégique qui surplombe le nord du pays et le lac de Tibériade, la principale réserve en eau douce de l'État hébreu.

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