"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, novembre 28, 2007

PASSERELLE
Source : nouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 28 novembre à 19h 39


Sarkozy et les juifs :
la visite à Alger maintenue

Mohamed Cherif Abbés, ministre des Anciens combattants, a évoqué lundi le soutien du "lobby juif" au président français. Pour le Quai d'Orsay et le gouvernement, ces propos ne remettent pas en cause la visite de Nicolas Sarkozy la semaine prochaine.

Alors que Nicolas Sarkozy effectue une visite d'Etat la semaine prochaine à Alger, le ministre algérien des Moudjahidine Anciens Combattants Mohamed Chérif Abbés jette un pavé dans la mare en accusant, dans une interview au quotidien El Khabar, le chef de l'Etat français d'obéir aux orientations du "lobby juif".Cet entretien publié lundi n'a suscité aucune réaction en Algérie et a été rapporté mercredi 28 novembre par Le Figaro à Paris."Vous connaissez les origines du président français et ceux qui l'ont amené au pouvoir". "Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l'effigie de Sarkozy, en pleine campagne électorale?" [Ndlr : la vérité sur l'histoire du vrai-faux timbre] interroge ce ministre issu du Rassemblement national des démocrates (RND), un parti de l'alliance soutenant le président Abdelaziz Bouteflika.Etonnement au Quai d'Orsay"Pourquoi Bernard Kouchner, une personnalité de gauche, a décidé de sauter le pas (en entrant dans le gouvernement)? Cela ne s'est pas fait pour des croyances personnelles. C'était le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l'industrie en France", a affirmé Mohamed Chérif Abbés, cité lundi dans le journal arabophone El Khabar, plus gros tirage de la presse quotidienne algérienne.Le ministère français des Affaires étrangères a fait part de son étonnement. "Nous nous étonnons de ces propos, parus dans la presse, qui ne correspondent pas au climat de confiance et de coopération dans lequel nous préparons la visite d'Etat du Président de la République", a déclaré mercredi la porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andreani, lors de son point de presse quotidien."Travail de fond""Les relations entre la France et l'Algérie n'ont jamais été aussi denses", a ajouté Pascale Andreani, et "la visite d'Etat démontrera qu'elles ont progressé dans de très nombreux domaines".
La visite du 3 au 5 décembre constituera le deuxième déplacement du président Sarkozy en Algérie depuis sa prise de fonctions, après une première visite en juillet.Interrogé sur le sujet mercredi, le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a affirmé, pour sa part, ne pas avoir "vu" cette interview. "Le président de la République a fait un travail de fond sur l'amélioration des relations franco-algériennes, donc on est toujours sur cette tendance et son voyage s'inscrit dans ce travail de fond", a-t-il ajouté.Dans cette interview, Mohamed Chérif Abbés n'hésite pas à aller à contre-courant des déclarations officielles et fait de la repentance de la France une condition sine qua non pour l'établissement de relations "d'égal à égal" et estime que ce n'est certainement pas Nicolas Sarkozy qui y oeuvrera "au regard de ses origines"."Visite de courtoisie"Ne prévoyant aucune détente entre les deux pays, le ministre des Moudjahidine (Anciens combattants) estime à propos de la visite d'Etat du président français en Algérie, que "c'est une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l'avenir. Aujourd'hui des rapports d'égal à égal ne sont pas envisageables, les Français ne sont pas prêts, en particulier durant le mandat de M. Sarkozy".Pour Mohamed Chérif Abbés, "si la France ne reconnaît pas les crimes qu'elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n'est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d'un traité d'amitié ou de réconciliation sans excuses?... Impossible"."Etonnement" et "mécontentement" du ministre algérien
Mercredi, dans une déclaration à l'agence officielle APS, Mohamed Chérif Abbés, sans démentir les propos qui lui sont attribués dans le journal El Khabar, a assuré qu'il n'avait jamais été dans son "intention" de "porter atteinte à l'image d'un chef d'état étranger".En revanche, le ministre a exprimé son "étonnement" et son "mécontentement" suite à l'interprétation qui a été faite de ses propos par "certains journaux". Le ministre algérien faisait probablement allusion aux commentaires du Figaro qui a parlé à son égard d'"insinuations antisémites" et pour qui le ministre "accuse à mots à peine couverts le président français d'être un agent à la solde d'Israël". Pour Mohamed Chérif Abbés, il s'agit de "spéculations irresponsables".

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