"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, novembre 26, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 26 novembre à 23h 10


CONFERENCE D'ANNAPOLIS



George Bush reçoit Mahmoud Abbas
et Ehud Olmert avant Annapolis

par Mohamed Assadi et Jeffrey Heller

WASHINGTON (Reuters) - George W. Bush a reçu séparément Ehud Olmert et Mahmoud Abbas à la Maison blanche à la veille de la conférence de paix d'Annapolis sur l'issue de laquelle il s'est déclaré optimiste.
Le président américain a déclaré que son dialogue avec le Premier ministre israélien et le chef de l'Etat palestinien visait "à voir si la paix est ou non possible".
"Je suis optimiste", a ajouté le chef de la Maison blanche, qui reverra les deux hommes ensemble mardi matin, peu avant de prononcer le discours d'ouverture de la conférence d'Annapolis.

Le chef de la diplomatie saoudienne a déclaré lundi que l'Arabie saoudite s'attendait à ce que les Etats-Unis fassent des propositions précises en cas de blocage des discussions entre Palestiniens et Israéliens.
Lorsque les Etats-Unis ont invité la Syrie à se joindre à la conférence, ils ont promis "d'user de toute leur influence" pour parvenir à un accord de paix, a déclaré le prince Saoud al Fayçal. Selon le ministre, cela signifie que "les Etats-Unis mettront en avant leurs propres idées" en cas de blocage.
A l'issue de son entrevue avec Bush, Olmert a annoncé que les pourparlers officiels sur un Etat palestinien commenceraient bientôt. "Très certainement et dans un très court délai, nous devrons nous asseoir (...) et de nouvelles rencontres entre nos délégations auront lieu", a-t-il déclaré aux journalistes sans donner de date précise.
Bush a remercié Abbas pour ne pas avoir pas ménagé ses efforts afin de "mettre en oeuvre une vision d'un Etat palestinien". "Les Etats-Unis ne peuvent pas imposer leur vision mais ils peuvent aider à faciliter" les choses, a dit Bush à Abbas.
"Notre espoir est grand de pouvoir, à l'issue de la conférence, commencer des négociations sur les questions du statut final, afin de parvenir à un accord de paix entre Palestiniens et Israéliens pour que la paix et la sécurité prévalent", a déclaré le président de l'Autorité palestinienne pendant leur entrevue.


"CONVERGENCES" SUR UN DOCUMENT

Aiguillonnés par la diplomatie américaine, les négociateurs israéliens et palestiniens ont poursuivi lundi leurs efforts pour aboutir à un document commun servant de base de travail à la conférence. Il doit fixer les objectifs des négociations sur un règlement final qui suivront la réunion d'Annapolis.
Le porte-parole du département d'Etat Sean McCormack a déclaré que les deux parties "convergeaient" vers un texte et il a précisé que Condoleezza Rice allait rencontrer les principaux négociateurs afin de parvenir à un accord, à quelques heures de l'ouverture de la conférence dans l'enceinte de l'Ecole navale, dans la capitale du Maryland.
La réunion, à laquelle participeront les voisins d'Israël dont l'Arabie saoudite et la Syrie, doit formellement donner le coup d'envoi des négociations de 2008 sur un règlement final.
Le président Bush s'est dit dimanche résolu à mettre en oeuvre avant de partir de la Maison blanche en janvier 2009 sa "vision de deux Etats, Israël et la Palestine, coexistant dans la paix et la sécurité".
Bush s'est félicité de la "large participation" arabe, qui doit "signifier le soutien international" aux deux parties dans leurs efforts "en vue de l'établissement d'un Etat palestinien et de l'avènement de la paix entre ces deux peuples".
Mais les tensions restent vives. Un haut responsable israélien a déclaré qu'il était peu probable qu'il y ait des discussions directes, voire une poignée de mains, avec les représentants syriens ou saoudiens lors de la conférence.


LES TENSIONS RESTENT VIVES

"Ils (les dirigeants arabes) ne le feront pas à moins qu'ils n'obtiennent quelque chose de concret d'Israël", a dit ce responsable qui a requis l'anonymat.
Dans la vieille ville de Jérusalem, au moins 15.000 Israéliens ont manifesté devant le Mur des lamentations contre la conférence d'Annapolis.
L'Iran a de son côté qualifié la réunion de "ruse" devant servir les intérêts d'Israël. "Tous les responsables politiques du monde entier savent que cette conférence est vouée à l'échec", a déclaré le guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Kamenei.
Après avoir espéré longtemps qu'Annapolis soit l'occasion d'aborder de front les problèmes de fond - frontières du futur Etat, statut de Jérusalem et sort des réfugiés de 1948 -, Washington s'est finalement résolu à en repousser la discussion au lendemain de la conférence.
Le négociateur palestinien Nabil Chaas a toutefois déclaré à Reuters que les négociations qui suivraient Annapolis ne débuteraient pas de zéro, mais des principes déjà convenus durant l'administration Clinton.
Avant de quitter la Maison blanche, Bill Clinton avait proposé aux deux parties de s'entendre, notamment sur le principe d'un Etat palestinien à Gaza et sur 95% de la Cisjordanie et d'un partage des lieux saints de Jérusalem.

Aucun commentaire: