"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 25, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via
l'agence reuters datée du 25 janvier



Titre de la rédaction de Diasporablogj :
"SEGOLENE ROYAL AUX ANTILLES,
VOYAGE A HAUT RISQUE"



Le ciel se dégage
pour la visite de Ségolène Royal aux Antilles
par Laure Bretton


FORT-DE-FRANCE (Reuters)

Passage obligé de tout postulant à l'Elysée, Ségolène Royal entame jeudi soir une tournée aux Antilles par la Martinique, une île où elle a vécu enfant pendant près de dix ans.
Après avoir annoncé une mobilisation générale contre la venue de la candidate socialiste à l'élection présidentielle, le Collectif DOM des antillais, guyanais et réunionnais a levé - temporairement - l'hypothèque.

Le mouvement, très mobilisé en métropole, dénonce les propos de Georges Frêche sur l'équipe de France de football, qui serait trop "black" à son goût. Il a repoussé mercredi son ultimatum de 72 heures, soit après la décision des instances socialistes sur une éventuelle exclusion du président de la région Languedoc-Roussillon, attendue samedi.
Le voyage pourrait, toutefois, encore connaître quelques remous, Ségolène Royal ayant choisi de rencontrer des élus socialistes martiniquais accusés de propos homophobes.
Cette visite de trois jours et demi n'a pas été placée sous l'un des quatre grands thèmes de campagne de la candidate socialiste : environnement, vie chère, éducation ou emploi.
Son programme s'inscrit dans la droite ligne de la "campagne participative et décentralisée" revendiquée par Ségolène Royal.
A 7.000 km de son laboratoire de Poitou-Charentes, ses deux premières journées caribéennes comportent une dizaine de rencontres avec les habitants, sur les marchés, dans une médiathèque ou une mairie.

Le programme de dimanche n'était toujours pas arrêté jeudi.

Vendredi, Ségolène Royal, fille d'un lieutenant-colonel de marine en poste au Sénégal, puis en Martinique, s'offre un retour aux sources avec la visite du pensionnat où elle a été élève dans les années soixante. Selon la radio locale RCI, elle doit y retrouver deux de ses anciennes camarades.
Le programme officiel de la matinée mentionne une rencontre avec Aimé Césaire, chantre de la négritude, ancien maire de Fort-de-France et député apparenté socialiste jusqu'en 1993. L'entrevue, dans le bureau du compagnon de route de Léopold Sedar Senghor, sera fermée à la presse.
Mercredi, l'association Désirs d'avenir a officiellement annoncé la création d'un comité de soutien local qui existait en réalité depuis janvier. Aimé Césaire, le maire de Fort-de-France et le président du conseil général de Martinique en font partie.


ENJEU ELECTORAL

La campagne traditionnelle reprend ses droits vendredi et samedi soir, avec deux meetings en plein air, à La Trinité en Martinique puis aux Abymes, en Guadeloupe, où la vague rose de 2004 a porté le socialiste Victorin Lurel à la tête du conseil régional.
Après La Réunion en octobre et avant une éventuelle étape de campagne en Guyane, il s'agit pour la candidate PS de la deuxième visite en Outre-Mer, des territoires particulièrement choyés par Nicolas Sarkozy.
En tant que ministre de l'Intérieur, le désormais candidat de l'UMP est allé dans les DOM-TOM quatre fois en un an en 2006.
Avant même son investiture, le 14 janvier, il a réuni en novembre plusieurs centaines d'élus ultra-marins place Beauvau pour leur présenter sa "nouvelle politique" pour l'Outre-Mer.
Fidèle à sa "phase d'écoute", préalable à la présentation de sa plate-forme présidentielle le 11 février, Ségolène Royal n'a pas levé le voile sur ses propositions en faveur de l'Outre-Mer.
Le projet présidentiel du PS, adopté en juillet dernier, trace les grandes lignes d'une politique en rupture avec le "désengagement budgétaire" imputé à la droite que Victorin Lurel, secrétaire national du PS à l'Outre-Mer, chiffre à 600 millions d'euros sur les quatre dernières années.
A l'exception du conseil régional de Martinique, présidé par l'indépendantiste Alfred Marie-Jeanne, les institutions de Martinique et Guadeloupe sont aux mains de la gauche, dans toute sa diversité.
En 1995, les électeurs antillais avaient voté Lionel Jospin à plus de 55%. Sept ans plus tard, le corps électoral hésitait : Jacques Chirac était en tête au premier tour en Martinique, et juste derrière la radicale de gauche Christiane Taubira en Guadeloupe.
Peu avant le départ de Paris de Ségolène Royal, la député de Guyane a annoncé son "entrée en campagne" à ses côtés, au poste de "déléguée à l'expression républicaine". Le 21 avril 2002, Christiane Taubira avait recueilli 37,1% des suffrages en Guadeloupe, 27,8% en Martinique et un score national de 2,32%.

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