"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, janvier 27, 2007

INFOCOM

LE DÎNER DU CRIF 2007


DISCOURS DE DOMINIQUE DE VILLEPIN,
PREMIER MINISTRE

4è et dernière partie

"L’un de nos principaux motifs de préoccupation aujourd’hui, c’est la situation de tension au sein des territoires palestiniens. C’est pourquoi la France soutient les efforts du président de l’Autorité palestinienne. Nous avons besoin d’interlocuteurs bénéficiant du soutien de tous les Palestiniens et capables de reprendre le dialogue avec Israël.

La communauté internationale doit apporter tout son appui à une relance effective du processus de paix. C’est pourquoi, nous sommes favorables à une réunion du quartet dans les meilleurs délais. Celui-ci devrait se donner pour objectif l’organisation d’une conférence internationale sur le statut final des territoires palestiniens. Cette conférence pourrait, sans prétendre dicter aux parties les termes d’un règlement, apporter les garanties auxquelles elles aspirent afin de dépasser les blocages actuels. Car c’est d’une solution politique, et d’elle seule, que pourra venir la paix et le développement auxquels aspirent les populations.
Au-delà, nous devons nous mobiliser pour relever ensemble le défi de la paix, de la sécurité et la stabilité dans l’ensemble de la région du Proche et Moyen-Orient. La France continuera à prendre toutes ses responsabilités.

Face à la guerre au Liban, la France, vous le savez, s’est pleinement mobilisée. Cette guerre a constitué pour les populations du nord d’Israël touchés par les tirs inacceptables et quotidien de roquettes du Hezbollah, ainsi que pour le peuple libanais qui a déjà tant souffert, une épreuve terrible. Nous avons réussi à faire voter la résolution 1701 qui a permis la cessation des hostilités et fixé les paramètres pour une solution politique durable. En assumant le commandement de la Finul renforcée et en déployant à ce jour plus de 1 600 hommes sur le terrain, notre pays a pris toutes ses responsabilités. Nous sommes aujourd’hui engagés pour soutenir la pleine application de cette résolution, qui suppose notamment la libération des deux soldats israéliens toujours détenus, le désarmement des milices, le respect de l’embargo sur les armes et celui de la souveraineté du Liban.

Au-delà de cette crise, nous devons faire en sorte que tous les pays de la région contribuent au retour à la stabilité. C’est notamment ce que la communauté internationale attend de la Syrie. Nous souhaitons qu’elle coopère pleinement avec la communauté internationale à travers le conseil de sécurité de l’Onu, et qu’elle renonce à sa politique de déstabilisation du Liban. Voilà comment nous pourrons avancer ensemble vers cette paix juste et globale au Proche et Moyen-Orient dont la France est un avocat inlassable.
Enfin, la France continuera à lutter contre les risques de prolifération dans cette région du monde.

Nous partageons les préoccupations légitimes d’Israël face aux déclarations inacceptables et aux appels à la haine du président iranien. Comme je l’ai dit tout à l’heure, la France les a condamnées avec la plus grande force. L’Iran poursuit un programme d’enrichissement qui suscite des interrogations internationales légitimes. Notre objectif est d’amener l’Iran à se conformer à ses engagements internationaux : nous ne pouvons pas accepter que l’Iran se dote d’une capacité nucléaire militaire. En étroite coordination avec les autres Européens, les Américains, les Russes et les Chinois, nous avons ainsi présenté cet été à Téhéran des propositions ambitieuses. Devant le refus iranien de répondre à cette offre en suspendant ses activités d’enrichissement, nous avons pris nos responsabilités.

Avec le vote à l’unanimité du conseil de sécurité de la résolution 1737 en décembre dernier, la communauté internationale a décidé des sanctions à l’égard de l’Iran. Leur objectif est simple : s’assurer que l’Iran ne bénéficiera pas de contributions extérieures, sous quelque forme que ce soit, à ses activités les plus sensibles. Les exportations de technologies sensibles par l’Iran sont également interdites. La résolution prévoit aussi de renforcer l’autorité de l’AIEA dans son travail de vérification.
Avec cette résolution, nous avons envoyé un message clair à Téhéran. L’Iran est désormais placé devant un choix : la coopération avec la communauté internationale ou un isolement croissant. Nous espérons que Téhéran fera le choix du dialogue et prendra les décisions permettant une reprise des négociations sur la base des résolutions 1696 et 1737. Mais si tel n’était pas le cas, si l’Iran ne se conforme pas à ses obligations, des mesures supplémentaires seront examinées. Soyez assuré de notre vigilance et de notre détermination sur ce dossier majeur pour notre sécurité et la sécurité d’Israël. Soyez assuré de nos efforts pour maintenir l’unité de la communauté internationale, car c’est la condition de la légitimité de notre action, et donc au final de son efficacité.


Mesdames, messieurs, Chers amis,

Je veux le redire ici avec force : la France ne transigera pas avec la sécurité d’Israël. La France sera toujours aux côtés d’Israël, pour réaffirmer notre refus absolu du terrorisme, du fanatisme, de la violence et de l’intolérance.
Ce soir je veux vous exprimer ma conviction : l’avenir du Proche et du Moyen Orient passe par un engagement accru de toute la communauté internationale pour avancer conjointement sur l’ensemble des crises et tout particulièrement sur le processus de paix. Après une si longue période d’incertitude et de doutes, les peuples de la région comme la communauté internationale ont besoin d’avancées, de résultats concrets, permettant de combattre la violence et la haine. Plus que jamais, le peuple français et les responsables de notre pays, conscients des risques, sont déterminés à tout faire pour avancer dans la voie de la justice et de la paix. Sur ce chemin, votre rôle, nous le savons tous, est exemplaire et décisif.


Je vous remercie".

Dominique de Villepin,
Premier Ministre

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