"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, décembre 08, 2006

SUR
LABOBINE

Infodiasporablogj
et commentaire

PARIS GAGNE POUR "MAUVAISE FOI"

Plus de 22 000 entrées en deux jours d'exploitation PARIS - PERIPHERIE. MAUVAISE FOI arrive en 2è position, derrière le dessin animé américain HAPPY FEET
Le premier film du comédien Roschdy Zem en tant que réalisateur, et que Diasporablogj est heureux d'avoir soutenu, est en passe de gagner son pari. Critique unanime, audience en progression. Une bonne surprise de cet automne cinématographique.
Seule ombre au tableau, l'attitude apeurée, frileuse de la plupart des médias juifs qui ont pris le train en marche qu'après la vague de promotion du film dans les médias nationaux et l'enthousiasme des confrères. De deux choses, l'une. Soit il manquait Patrick Bruel sur l'affiche, soit ils avaient omis que Roschdy Zem avait été l'interpête principal de "Va, Vis et Deviens", César 2005 du Meilleur Film de l'Année! De toute évidence, un film pas cachère à leur goût, d'une manière ou d'une autre.

Bernard Koch


DIASPORABLOGJ
RECOMMANDE CHALEUREUSEMENT...


MAUVAISE FOI
Réalisé par Roschdy Zem
avec Roschdy Zem, Cécile de France,
Pascal Elbé, Jean-Pierre Cassel

Un film bouleversant de bonheur


Le moins qu’on puisse dire, c’est que pour son premier film en tant que réalisateur, l’excellent comédien Roschdy Zem qui nous avait déjà éblouis, il y a deux ans, dans « Va, vis et deviens », n’a pas emprunté la voie la plus facile. Au cœur de son édifice, la relation entre Juifs et Musulmans en France.

D’emblée, Roschdy Zem refuse tout manichéisme, tout esprit partisan. Non, « Mauvaise foi » n’est pas et ne sera pas le énième essai pamphlétaire et provocateur sur le conflit du Proche-Orient.que les gens attendent de lui. C’est l’envers d’un tract politique engagé. Ce qui compte pour ce réalisateur

« indigène », c’est, d’une part, faire de l’homme, le maître de son destin, et de hisser les sentiments au-dessus des contraintes et du poids des traditions.

Autre objectif de ce film, casser les mythes et les préjugés. Pour arriver à leurs fins, les deux complices, Roschdy ZEM et Pascal Elbé, utilisent à bon escient les ressources de la comédie légère où comme dans les comédies américaines, la comédie de situation s’accorde avec un dialogue écrit sur et avec mesure.

Le tout réuni, dès lors, tous les écueils peuvent être ainsi soigneusement évités.
Le film peut se dérouler.

L’histoire démarre comme toutes les histoires d’amour. Ils se fréquentèrent, s’aimèrent, et naturellement ce qui leur arrivèrent ? Ils eurent des enfants. Jusque-là tout va bien, pour reprendre une expression du slogan du film! Sauf que, dans cette histoire, il y a, d’un côté, Clara (Cécile de France) juive, peu pratiquante, respectant tout juste, avec ses parents et sa tante, la tradition de ses ancêtres ; de l’autre, il y a, Ismaël (Roschdy Zem), musulman, on dira, bien assimilé, lui aussi musulman de tradition, où dans sa famille se côtoient musulmans de tradition et musulmans de stricte obédience. Et c’est là où le saut d’obstacles va s’élancer pour le couple. On imagine les chausses-trappe qui attendent les héros du film. Ici, Roschdy Zem, l’Arabe, Pascal Elbé, le Juif, se sont donnés à cœur joie, laissant filer leur imagination sans pour autant déborder du cadre. Même les interprêtes, premiers rôles et rôles secondaires, -Jean-Pierre Cassel, Martine Chevalier en tête- y trouvent leur compte. A part égale.

L'Amour triomphe de toutes les intolérances. Tel est le message que véhicule le premier long métrage en tant que réalisateur de Roschdy Zem, aidé par la complicité du comédien, scénariste et dialoguiste de talent, Pascal Elbé. Un film bouleversant de joie et de bonheur. Réjouissant, débordant d'optimisme comme on voudrait en voir plus souvent.


Bernard Koch




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