"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, octobre 22, 2006

PASSERELLE
Source : infolive.tv
en ligne le 19 octobre


L'EDITORIAL


LE TROU NOIR


Rien ne va plus. Après la seconde guerre du Liban, les Israéliens sont en état de choc: 160 morts, des centaines de blessés, des milliers de maisons détruites, mais surtout, un sentiment que cette guerre n'a pas été menée comme il fallait. Malgré les pressions importantes de la rue et des réservistes qui voulaient une véritable commission d'enquête d'Etat, deux mois après la guerre, le choc est toujours présent, peut être même plus fort qu'auparavant. Que se passe-t-il vraiment ? D'un côté, le gouvernement israélien, à son plus haut niveau tente de gagner du temps pour éviter une véritable enquête de fond qui risque de mettre en péril, les leaders actuels au niveau politique. Au niveau militaire, des dizaines de commissions et de sous commissions sont mises en place mais la colère gronde chez de nombreux officiers supérieurs qui refusent que les échecs soient mis seulement sur leur seul compte. Le chef d'Etat major, Dan Haloutz est continuellement critiqué dans la presse israélienne, par des officiers anonymes qui tentent d'expliquer que l'échec total de la seconde guerre du Liban provient d'en haut et non pas d'en bas. Il y a quand même un sentiment que le leadership israélien n'ose pas réellement prendre ses responsabilités et surtout réparer ce qui s'est cassé. Ajoutons à cela la crise éthique et morale autour du président de l'Etat d'Israël, une affaire de mœurs qui prend la tournure d'une affaire internationale et qui n'ajoute rien à l'image d'Israël, déjà bien endommagée pendant la seconde guerre du Liban. Cela c'est ce qu'il y a à l'intérieur. A l'extérieur, les ennemis creusent des trous au sud, dans la région de Rafiah. Chaque jour, Tsahal découvre des tunnels par lesquels les terroristes reçoivent des milliers d'armes et des tonnes de munitions pour la guerre qui se prépare entre le Hamas et Israël. D'une manière un peu ironique, ce sont des énormes trous noirs au niveau visuel et lorsque les soldats de Tsahal découvrent ces tunnels, ils aperçoivent un énorme trou béant, parfois caché par des plants de tomates, parfois par de simples planches. Ces derniers sont; en fait; les orifices par lesquels sortent armes, drogues et munitions. Mais que fait l'Egypte de l'autre côté? Pourquoi ce pays en paix avec Israel ne bloque pas cette énorme contrebande qui est devenue, depuis la prise de contrôle de l'axe Philadelphie par les Palestiniens, un véritable approvisionnement stratégique en armes. On parle de missiles anti-tank, missiles anti-aériens et de Katioucha. Gaza se prépare t'elle à la guerre ?L'Egypte est-elle en train de jouer un double jeu ? Dans le passé, l'Egypte a su traiter de manière très dure les opposants au régime et les groupes islamistes intégristes. D'un côté, le président Moubarak est perçu, en Israël, comme un homme intelligent, stable, qui ne désire pas la guerre entre Palestiniens et Israéliens. De l'autre, des armes arrivent en effet du côté égyptien vers les palestiniens. Y aurait-il ici un intérêt caché de la part du gouvernement égyptien de "laissez faire"? Si l'Egypte le voulait, elle pourrait bloquer le passage des armes. Officiellement, elle s'y oppose. De facto, elle laisse faire. En Israël, on n'ose pas critiquer l'Egypte. Bien entendu, cet accord de paix entre le plus grand Etat arabe et Israël est l'intérêt premier. Mais aujourd'hui, l'Egypte ne vise-t-elle pas une option secondaire ? Au Nord, malgré le déploiement de la force de la FINUL, la Syrie, elle aussi approvisionne largement le Hezbollah par les trous, non pas dans le sol, mais par des trous dans la politique impuissante de la communauté internationale qui, malgré la résolution 1701, est incapable de bloquer le réarmement rapide du Hezbollah, qui lui aussi se prépare à la guerre. Cette situation inquiète. En tous cas, elle inquiète ceux qui voient les choses se passer, qu'il y a du temps pour agir, ailleurs, peut être un temps court, mais que les choses ne bougent pas assez vite. Nos quatre soldats, dont Ron Arad, capturé depuis vingt ans déjà, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. Le Hamas, le Hezbollah et l'Iran joignent les mains dans la grande farandole contre Israël. Dans la rue israélienne, les gens veulent un changement et veulent que les choses s'améliorent. Ils se rendent compte, peut être plus que ceux au pouvoir, qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, il faut boucher des trous. Le problème, c'est qu'aujourd'hui ce ne sont pas seulement les Israéliens qui se rendent compte de ce qui se passe en Israël, mais également, la communauté internationale. Hier à Moscou, le président russe, Poutine s'est moqué sans aucune honte du président de l'Etat d'Israël. Même si les officiels des deux pays ont souri, les uns l'ont fait de bon cœur et à haute voix, les autres, avec une certaine gêne. Je ne connais pas un autre exemple, où devant les caméras de télévision, un président ouvre une réunion officielle en raillant le président de l'Etat invité. Le problème ici c'est que nous ne pouvons réagir car nous sommes nous-mêmes dans la confusion et le malaise le plus total. Ici, on a eu la chance de voir ce qu'on pensait de nous parce qu'il y avait une caméra de télévision. Mais sans caméra, que disent-ils et que pensent-ils de l'Etat d'Israël ?


texte lien 'Voir la vidéo', etc.

Aucun commentaire: