"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 25, 2006

ISRAEL - HEZBOLLAH
LA GUERRE


PASSERELLE

Source : lemonde.fr
en ligne le 25 juillet


Tzippi Livni :
désarmer le "bras armé de l'Iran"


Quelques heures avant de recevoir la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, lundi 24 juillet, la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzippi Livni, a confirmé la volonté de l'Etat hébreu d'internationaliser la question de la sécurité à la frontière avec le Liban.
Mme Livni a appelé la communauté internationale à "s'impliquer" résolument aux côtés du gouvernement libanais pour l'aider à mettre en œuvre la résolution 1559 de l'ONU sur le désarmement du Hezbollah libanais. Recevant des journalistes européens dont Le Monde, elle a laissé entendre que cette implication pouvait signifier le déploiement d'une force internationale au Liban. "Les déclarations ne suffiront pas, nous ne nous satisferons pas d'une approche purement rhétorique, a-t-elle assuré. La communauté internationale partage nos objectifs : le désarmement du Hezbollah, le contrôle du sud du Liban par l'armée libanaise et la libération des deux soldats" enlevés le 12 juillet par des miliciens du Parti de Dieu.

Elle a fait valoir que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, du G8 lors du récent sommet de Saint-Pétersbourg, de l'Union européenne (UE) et même de la Ligue arabe avaient tous, d'une manière ou d'une autre, exprimé la même position dans cette affaire. "C'est un des rares moments dans l'histoire de la région où la communauté internationale est majoritairement d'accord sur ce qu'il faut faire, a-t-elle poursuivi. Il y a une occasion de faire appliquer la résolution 1559 de l'ONU." Votée en septembre 2004 à l'initiative des Etats-Unis et de la France, la résolution prévoyait le départ des troupes syriennes du Liban (avril 2005), le désarmement du Hezbollah et une présence de l'armée libanaise dans le sud. Ces deux dernières clauses sont restées lettre morte.
L'attitude de l'Etat hébreu dans cette affaire tranche sur les réflexes habituels de la diplomatie israélienne, souvent plus méfiante à l'égard de l'internationalisation des questions de sécurité.
Israël est conscient que le gouvernement libanais n'est pas en mesure d'obtenir seul, sans appui international, le désarmement du Hezbollah, a poursuivi la ministre. Elle a laissé entendre qu'elle ne sous-estimait pas la singularité de la situation libanaise : une armée largement composée de chiites (qui représenterait 30% environ des 60% de musulmans du pays du Cèdre); un Hezbollah qui n'est pas seulement une milice armée mais aussi un parti représenté au gouvernement (deux ministres) et au Parlement.
Mais, pas plus qu'aucun autre Etat, "Israël ne saurait tolérer qu'une milice pratiquant le terrorisme, installée au beau milieu des populations civiles libanaises, multiplie les agressions contre les populations civiles israéliennes de l'autre côté de la frontière". La ministre accuse le Hezbollah d'être "le bras armé de l'Iran" et d'être au service de Téhéran et de Damas. Elle a appelé les Européens "à mettre enfin le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes" – ce à quoi l'UE s'est, jusqu'à présent, montrée réticente.
Israël se refusera à accepter un cessez-le-feu tant qu'il n'aura pas la garantie que "les règles du jeu sont durablement changées, qu'on ne retournera pas au statu quo ante, que le dispositif militaire du Hezbollah dans le sud n'est pas démantelé, et que ses approvisionnements en missiles depuis l'Iran et la Syrie ne sont pas interrompus". "A quoi bon sinon!, a lancé la ministre. Le lendemain du cessez-le-feu, l'Iran fera un chèque au Hezbollah, qui ira à Damas acheter de nouveaux missiles…"
Mme Livni n'accepte pas qu'Israël soit accusé d'avoir réagi de façon totalement disproportionnée au Liban après la capture de ses soldats. "Notre réponse n'est pas seulement une réponse à cette action-là, a-t-elle dit. Elle est une réponse à la menace représentée par le Hezbollah au Proche-Orient, représentée par son chef, Hassan Nasrallah, provocateur régional qui entend être partie prenante au conflit israélo-palestinien."
C'est une réponse à un axe radical, selon la ministre, qui comprend aussi l'Iran, la Syrie et le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) palestinien.


Alain Frachon

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