"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, juin 28, 2006

PASSERELLE

Source : newsletter du CRIF
via lefigaro.fr en ligne le 28 juin


ndlr :
Un mail diffusé ce matin à des centaines d'exemplaires discrédite le quotidien Le Figaro pour ses positions anti-juives, tout en prenant une attitude hostile à l'égard de ses collaborateurs juifs (Cécilia Gabizon, Alexandre Adler), en le traitant de "KOLLABO".
Or, dans son éditorial publié dans le quotidien et sur le site internet, le même jour, Pierre Rousselin, Chef du service Etranger, appelle à "sauver le soldat israélien, Gilad Shalit", enlevé par la branche terroriste du Hamas et qui a entrainé la riposte de légétime défense de l'armée israélienne pour tenter de la libérer. Une analyse juste qui honore enfin la presse française et marque très vraisemblablement un tournant dans la manière qu'elle a d'appréhender le conflit au Proche-Orient.

Afin de taire cette nouvelle "rumeur d'Orléans", diasporablogj. a décidé de reproduire, dès ce soir, l'excellent point de vue de Pierre Rousselin :


Il faut sauver le soldat Shalit
L'éditorial de Pierre Rousselin
Publié le 28 juin 2006



L'accord interpalestinien annoncé hier ne rend que plus urgente la libération du caporal Gilad Shalit, le jeune tankiste israélien capturé dimanche par un commando du Hamas en territoire israélien.
Cette opération, qui a fait deux tués dans les rangs de Tsahal, est la plus spectaculaire menée depuis près de deux ans par le Mouvement de la résistance islamique, qui a remporté en janvier les législatives et contrôle désormais le gouvernement de l'Autorité palestinienne.
Si la branche armée du Hamas a rompu la trêve, c'est parce qu'elle refuse les gestes de conciliation, pourtant fort timides, que les dirigeants politiques du mouvement, à commencer par le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, sont obligés de faire pour sortir de l'impasse dans laquelle ils se trouvent.
Au-delà du sort personnel de Gilad Shalit et des risques de représailles israéliennes, le véritable enjeu de la crise est de voir si les «politiques» du Hamas peuvent imposer leurs choix aux radicaux de la branche armée.
L'opération du 25 juin et l'enlèvement de Shalit étaient une tentative de saborder le «document d'entente nationale» qui a été signé, malgré tout, hier par le Hamas et le Fatah et comprend notamment une reconnaissance implicite d'Israël. Il est bon qu'Ismaïl Haniyeh ait ignoré le chantage des commandos d'Ezzedine al-Qassem pour signer le texte. C'est un début. Encore faut-il espérer que le premier ministre aura les moyens de s'imposer définitivement.
Rien n'est moins sûr. Si les appels à la libération du caporal Shalit provenant des dirigeants du Hamas à Gaza tardent à être entendus, c'est que les commandos prennent leurs ordres auprès de la direction en exil du mouvement. Depuis Damas, Khaled Mechaal, le chef suprême du Hamas, impose une ligne plus intransigeante que celle souhaitée par les dirigeants locaux qui, eux, doivent rendre des comptes à une population gravement affectée par l'arrêt de l'aide internationale.
Haniyeh n'a toutefois pu donner son accord au «document d'entente nationale» sans obtenir l'aval de Mechaal. Le Hamas cherche-t-il à jouer un double jeu en modérant ses vues pour alléger la pression internationale tout en encourageant sa branche militaire à poursuivre la lutte armée ? Les islamistes ne feraient que suivre l'exemple établi par le Fatah de Yasser Arafat lors de la deuxième intifada avec l'émergence des Brigades d'al-Aqsa.
Tout doit être fait pour empêcher cela, mais aussi pour dénouer l'enlèvement du tankiste israélien sans déchaîner une nouvelle escalade de violence. Les efforts de médiation entrepris par l'Égypte et par la France (Shalit est français par son père) sont méritoires. Ils sont l'occasion de mesurer l'utilité d'une prise de contact avec le Hamas. Ils offrent la seule opportunité disponible de pousser à une conversion encore douteuse des islamistes palestiniens vers une certaine modération. Ils sont surtout la seule chance de sauver le soldat Shalit.



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