"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, décembre 19, 2005



ROND-POINT DES CULTURES






VERSION CREOLE



Premier venu dans cette nouvelle rubrique :



DANIEL THEAULT




Daniel Théault est un ami de longue date. Un ami sincère comme on aimerait en avoir tout au long de sa vie. Daniel est aussi un homme ouvert au monde extérieur, attentif à la nature humaine, avide de culture. Daniel Théault est antillais. La Martinique est sa terre natale, la musique sa religion. Il compose. Il écrit. Il chante. Daniel Théault est un artiste de variétés, porte-parole de la chanson antillaise traditionnelle. Il porte à la communauté juive depuis toujours une particulière estime. Entre lui et elle, il n'existe pas de frontière, mais un profond sentiment de respect mutuel. Cette relation personnelle, si exemplaire qu'elle puisse paraître, n'est pas un cas isolé, contrairement à ce que certains, aujourd'hui, voudraient le laisser croire. La communauté antillaise et la communauté juive n'ont jamais été en position de méfiance ou de concurrence l'une par rapport à l'autre. Tant en métropole que dans les Iles. Membre de l'Association des Amitiés judéo-Noires, le témoignage que nous livre Daniel Théault, dans cette rubrique, en est la melleure illustration.




Nous avons le plaisir de publier ce soir,
la version créole de ce texte,
suivi de sa version française :




Es en coincidence ou bien en destinée?





Mwen cé en antillais é mwen ka di,fok toujou lécé destin en décidé.Dépi pa mal lenné, cé sa mwen toujou fè, dé lè bien malgré mwen. Imaginé, chake lè ke mwen té ni bizouin ède cété toujou en étrengé. Penden dé lenné, mwen pa pren gad bien ki mwen té ka chèché a save sa ki cé moune ta la é mwen rivé save ke yo toute yo juifs. Lè mwen konstaté sa ki ka rivé mwen.Mwen di:sa cé en signe.
Dépi jou ta la, mwen chèché jouinne communauté tala. Sa po ko rivé mwen ni pièce problème épi yo. Mwen ni yonne dé zanmis, payo, mwen télé aille pli lwencé kon sa épi yo ke mwen jouinne en association. En lote zanmi invité mwen épi fenmille mwen a dan en BAR-MITSVAH( cé sa nou ka crié en renonce a kaille nou). Mwen té kontent,pace pou mwen cé té en menniè fè mwen konprenne ke lenmitié yo pou mwen o top. Cété en mennié intégré mwen pami yo.Jou la rivé ,mi nou en synagogue la épi kipa a. En bon ten pou mwen pace bien ke en paté konnète pèssonne,sa pa géné cé lézote la ki vini di mwen bonjou é pi yo té lé save ki sa mwen rissenti apré cérémoni a o bo en bifé. Cé kon sa ke mwen aprenne ke a kaille yo,en jenne jen ka célébré en bar-mitsvah ke le samedi ki ka précédé cé treize ans ye. Pou premié foi ,y ké mété sa yo ka crié en talit ou chale de prière,y ka maré en lè front y, dé téfilines ou phylactères(cé dé piti étuis nouè yo ka mété a dan y moço pachimin ki ni en phrase de la bible.
Atièlmen y pou poté y tou lé jous pou prié et a dan synagogue la koté papa y, menman y et moune ki mènme religion ki y. Y pou li la tora.
Dépi jou ta la, y magè religieusement et pou disponibe a toute obligation juif.


Mwen ka espéré ke apré moment émocion ta la ,ké ni dote.


Mèci en lo ba toute moune ki pensé a nou


DANIEL THEAULT


___________________________


Coincidence ou destinée ?


Je suis antillais et je dis qu'il faut toujours laissé le destin décidé.Depuis bon nombre d'années, c'est ce que j'ai toujours fait, quelque fois bien malgré moi. Imaginé,chaque fois que j'ai eu besoin d'aide, c'était toujours un étranger.Pendant des années, je n'ai pas fait attention, bien que je me renseignais sur mes bienfaiteurs qui avaient tous un point commun, ils étaient de la commumauté juive. Lorsque j'ai pris concience, je me suis dis que c'est un signe. A partir de ce moment, j'ai souhaité me rapprocher de cette communauté d'où à ce ce jour, je n'ai jamais eu de problèmes.Toutefois, ayant quelques amis sincères, j'ai voulu aller plus loin dans ma démarche, c'est ainsi qu'avec l'aide d'un d'entre eux j'ai pu enfin rejoindre une association..Parallèment, un autre ami m'invita ainsi que ma famille à participer à une BAR-MITSVAH. J'ai été tres heureux, car pour moi c'était une tres grande preuve d'amitiée. C'était une façon de mieux m'intégrer à la communauté. Le jour dit, nous nous retrouvames à la synagogue la kipa sur la tête , moment émouvant pour moi car bien que je ne connaissais que peu de monde, cela n'a pas empéché les autres membres de venir me saluer et me demander mon impréssion à la fin de la cérémonie, autour du buffet.Ainsi, j'appris que l'adolescent juif célèbre la bar-mitsvah le samedi qui précède ses treize ans. Pour la première fois, il va revétir le talith ou châle de prière. Il attache autour de son front les téfilines ou phylactères: de petits étuits noirs où sont enfermés des morceaux de parchemin portant une phrase de la bible. Désormais, il doit les porter chaque jour pour prier et dans la synagogue en présence des parents et des membres de communauté, il sera appelé à lire la TORA.
A partir de ce jour, il est majeur religieusement et donc soumis à toutes les obligations juives .


J'espère qu'après ce moment d'émotion, il y en aura d'autre.


Un grand merci à tous ceux qui ont pensé à nous.


DANIEL THEAULT

Aucun commentaire: